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Euh…? Politique ! - Page 14

  • Contrôler la Justice ?

    Récemment, l'agression et le viol d'une fillette de 5 ans par un récidiviste en rupture de contrôle judiciaire a fait la une des journaux télévisés et de la presse écrite.

    A chaque affaire, souvent hélas sordide, se pose le contrôle éventuel des Juges de la République, de leur travail, de leurs décisions ou absences de décision.

    Je touche là à une question sensible pour ne pas dire explosive.

    La Constitution garantit la séparation des pouvoirs : Exécutif, Législatif et Judiciaire. Mais garantir leur séparation ne veut en aucun cas dire garantir leur impunité ou les rendre intouchables.

    Le pouvoir législatif est contrôlé par le Peuple. Au moins tous les cinq ans, et peut-être moins en cas de référendum d'initiative populaire, les législateurs, nos députés doivent être (ré)élus par les citoyens. Les sénateurs également par le biais des Grand-Electeurs.

    Le pouvoir exécutif est contrôlé par le Peuple et par les élus du Peuple. Le Président de la République est soumis à l'élection tous les cinq ans. Les membres du gouvernement sont soumis à la censure des élus du Peuple, les députés. Ils sont également tous justiciables éventuellement de la Haute Cour de Justice de la République.

    Le pouvoir exécutif bien que séparé du pouvoir législatif est néanmoins contrôlé par ceux qui exercent le pouvoir législatif.

    Séparé ne veut en aucun cas dire non contrôlé !


    Mais qui contrôle le pouvoir judiciaire ?

    Les juges eux-mêmes par le biais du Conseil Supérieur de la Magistrature. Ils sont ainsi "juges et parties". Exactement ce que l'on enseigne de ne pas faire si on veut des garanties de transparence.

     

    Une commission mixte paritaire et permanente

    Ne faudrait-il pas créer une Commission mixte permanente Députés-Sénateurs qui pourrait se saisir de toute affaire dans laquelle le système judiciaire pourrait avoir failli ? Une sorte de "Commission Outreau" mais permanente. Cette commission pourrait, ou non, recueillir l'avis motivé du C.S.M. sans avoir à justifier ses motifs.

    Aux USA, les responsables locaux de la Justice et de la Police sont élus tous les quatre ans. Cela permet un contrôle populaire sur ces piliers de leur société. Nous ne disposons pas de ce système en France. Cela ne doit pas pour autant nous conduire à abandonner aux seuls juges la responsabilité de rendre une justice indépendante en notre nom et une justice interne en leur nom à eux.

    La séparation constitutionnelle des pouvoirs doit évidemment être garantie, mais le contrôle de celui qui dispose du pouvoir ultime en démocratie, le Peuple, doit être renforcé. Cette commission que j'appelle de mes voeux, composée de représentants élus directement ou indirectement par le Peuple, devrait être rapidement créée pour nous éloigner de la tentation d'une quelconque "République des Juges" !

  • Viol silencieux

    Il ne s'agit pas , avec un tel titre, de commenter les événements du moment qui occupent le patron du Fonds Monétaire International. Bien que la situation actuelle de Dominique STRAUSS-KAHN soit révélatrice une fois encore d'un délitement prononcé des valeurs d'éthique et de respect qui devraient prévaloir et s'imposer à tout responsable, du plus modeste au plus immodeste, quelles que soient ses fonctions.

    Que "DSK" ait été "piégé" ou non, que les faits soient avérés ou aient été créés de toutes pièces, peu importe : il n'a pas été suffisamment prudent, il a engagé par sa "légèreté", outre sa condition présente et son avenir personnel, la crédibilité de sa fonction et a grandement hypothéqué toute potentialité de voir confier officiellement à l'avenir à un responsable français la conduite d'affaires internationales.

     

    Non, ce n'est pas de ce dont tout le monde entend parler à longueur de temps sur tous les canaux de communication que je veux vous entretenir. Ce dont je veux parler, c'est du viol — silencieux celui-là — de notre pays, de son peuple, de ses institutions.

    Je veux par ce "coup de gueule" attirer votre attention sur le crime commis à l'encontre de notre pays :

    • viol par nos propres représentants élus de la décision souveraine du peuple signifiée par le référendum de 2005
    • viol permanent de la Nation Française par des institutions supra-nationales non élues (Organisation Mondiale du Commerce, Banque Centrale Européenne et Commission de Bruxelles)
    • viol en "bande organisée" de nos élus de proximité — les Maires par les Préfets, les conseillers généraux par la réforme territoriale
    • viol des aspirations légitimes du peuple des anonymes par nos élites (sur)médiatisées.

     

    Qui connaît la désespérance des agriculteurs (des milliers de suicides par an) ?

    Qui connaît les angoisses des marins-pêcheurs, patrons ou matelots, pour qui affronter la platitude des marchés et l'intransigeance des banquiers est maintenant plus terrible que de naviguer sur les bancs de Terre-Neuve par gros-temps ?

    Qui connaît l'angoisse des ouvriers et employés de PME dont les patrons n'ont d'autre choix que de délocaliser vers des "enfers sociaux" ? Enfers sociaux qui sont la contre-partie obligatoire des paradis fiscaux.

    Qui connaît la détresse et la solitude des patrons d'entreprises familiales qui ne peuvent plus assurer leurs obligations — car c'est bien comme cela qu'ils se considèrent, comme des obligés vis-à-vis de leur employés — et qui voient couler le capital humain et familial patiemment construit depuis quatre ou cinq générations ?

    Seul celui qui "vit" (je mets ce verbe entre parenthèses car on peut difficilement appeler cela "vivre"), seul celui qui vit donc dans son coeur et ses tripes ces situations peut dire qu'il connaît ces angoisses.

    Les autres, tous les autres, ne peuvent qu'imaginer. Et encore pour cela faudrait-il qu'ils soient très attentifs !

    Car pour nos dirigeants actuels, mais aussi pour ceux du système UMP-PS-Verts qui aspirent à les remplacer, oui, pour tous ceux-là, je suis sûr qu'ils n'entendent que le bruit assourdissant du silence. 

    Aucun d'entre eux n'est vraiment conscient du drame, aucun d'entre eux n'entend la colère sourde qui monte et va les emporter. Ils sont des autistes politiques ! Enfermés dans leur monde superficiel, leur "microcosme", ne voyant pas plus loin que le bout de leurs affaires, ils sont insensibles aux pressions de tous ordres qui s'accumulent.

    Et si certains devaient être moins inconscients que les autres, alors leur couardise n'aurait d'égal que leur stupidité !

    L'exemple du "coup médiatique" de la suppression des alertes annonçant les radars fixes est criant.

    D'un côté, un ministre de l'Intérieur, Claude GUEANT, qui pour soi-disant faire baisser les chiffres de la mortalité routière — en réalité pour renflouer toujours plus à coup d'amendes diverses les caisses de l'Etat afin de payer les banques (voir mon article) — annonce et met en application immédiate la suppression des panneaux avertisseurs ainsi que l'interdiction des systèmes avertisseurs. Du même côté, des députés UMP de retour de leurs circonscriptions qui "engueulent" (appelons un chat…, un chat) le-dit ministre de l'Intérieur.

    Mais de qui se moque-t-on ? Mais de nous ! Bien sûr que les citoyens en ont ras-la-casquette (je reste poli…) de se voir contraints toujours plus pour des conn...ies ! Et bien sûr qu'ils se plaignent auprès de leurs députés.

    Qu'on arrête de nous agiter devant le museau le foulard rouge des accidents mortels de la route ! Les maladies "nosocomiales" (d'origine hospitalière et contractées à l'hôpital) en représentent le double : 8.000 morts par an, et les accidents domestiques sont responsables de quatre fois le nombre des morts de la route : 16.000, oui 16.000 morts par an ! Mais, là pas de taxes possibles !

    Des députés réellement à l'écoute des citoyens de leurs circonscriptions, pas les pantins, les marionnettes actuelles, devraient en premier lieu s'opposer par tous les moyens, y compris le renversement du gouvernement actuel, à la politique calamiteuse de nos "élites".

    La colère sourde, les larmes intérieures, la désespérance silencieuse vont exploser au grand jour. Et comme dans le cas de la digue qui se rompt, il sera impossible d'endiguer le flot de violence; tout le sens de mon engagement politique est d'être en situation de représenter ces compatriotes pour que le pire ne soit pas certain et pour qu'un Etat fort et juste, tant à l'international qu'à l'intérieur voit le jour.

  • Une erreur de représentation

     

    L'autre soir, Elie COHEN, "économiste PAA" (patenté, agréé et autorisé), intervenait sur France 2 dans le journal de 20 heures. Précisément dans sa première partie, celle de plus grande écoute. Il y était pour faire passer, pour rabâcher devrais-je dire, la version officielle :

    La Grèce rechute. Ce n'est pas grave, c'est qu'il n'y a pas "assez d'Europe", pas assez de politique européenne coordonnée.

    Certes il faudra remettre la main au porte-feuille pour la modique somme de… 110 Milliards d'Euros — excusez du peu ! — ce qui représente 11 millions de voitures à 10.000€ pièce. Onze millions de voitures que Monsieur Tout-le-Monde a déjà du mal à se payer et pour lesquelles on, pardon pas "on", les banques, ces voyous en cols blancs, demandent des garanties draconiennes.

    Mais la cerise sur le gâteau : 

    Il faudra prévoir dès à présent de "restructurer" la dette Grecque, toute la dette Grecque.

    Entendez — vous qui êtes des ignares, des incultes, des mal embouchés — entendez donc : il faudra prévoir de "vous asseoir dessus !"

    Non mais vous vous imaginez, vous, 11 millions de débiteurs à 10.000€ pièce qui ne peuvent rembourser leurs banques ! Vous imaginez le tollé, les procès fleuves et les saisies par voie de justice !

    Et bien, ça ne les gêne pas plus que ça ces "messieurs de la politique, de la finance et de l'économie".

     

    Le piège

    Alors, si on écoute attentivement le discours bien huilé d'Elie COHEN et de ses pairs PAA (voir ci-dessus), ils ont raison : il faut résoudre la crise grecque, il faut bien l'aider, la soigner et même la mettre sous perfusion. Mais vous pouvez donner toute l'aspirine du monde à un fiévreux, vous ne le guérirez pas si vous ne supprimez pas la cause de sa fièvre.

    En aviation, dans le domaine dit des "facteurs humains", mais c'est évidemment applicable à tous les autres domaines de la Société, ils commettent tous ce que nous appelons une erreur de représentation.

    Vous faites tout bien, mais pas dans le bon contexte. Vous avez appris par coeur votre texte et vous le récitez à la perfection, mais vous n'êtes pas dans le bon théâtre sur la bonne scène avec les bons partenaires. Vous avez bien pris le maillot de bain, la planche de surf et la crème solaire pour les enfants, mais le train va dans les Alpes et en hiver !

    L'erreur de représentation en aviation est celle que nous jugeons comme la plus dangereuse de toutes. Justement parce que l'équipage fait "tout bien" mais pas dans le bon contexte, ce qui amène forcément à l'accident majeur.

    Sortir d'une erreur de représentation est très difficile car l'analyse est presque impossible sans aide extérieure. Le seul moyen pour y parvenir est d'être capable de prendre du recul sur les événements et de le vouloir. Plus les choses se précipitent et moins vous pouvez le faire.

    J'ai dit "sans aide extérieure" car le moyen le plus simple est justement celui de l'aide extérieure. Celui de la personne qui vous tire du mauvais rêve, de la pièce infernale.

     

    Les avertissements extérieurs

    C'est ce que tentent de faire Nicolas DUPONT-AIGNAN et les membres actifs de son mouvement Debout La République.

    Depuis près de vingt ans maintenant (1992 avec Philippe SEGUIN), il affirme haut et fort que la construction européenne depuis Maastricht, la création de l'espace Schengen, la création de la monnaie inique (le Mark unique [N.D.L.R.]), le traité des dictateurs (traité de Lisbonne malgré le non massif à 55% au référendum) marche sur la tête et va à l'encontre de la noble idée ayant présidée à sa construction : apporter la paix à cette région du monde tant meurtrie par les guerres.

    J'ai d'ailleurs tenté de montrer cela dans mes précédents billets.

    L'Europe de la démesure, confiée à des institutions non élues donc illégitimes, sa monnaie unique l'Euro, tarée de naissance en interdisant aux Etats-Nations toute intervention sur le niveau et sur la structure de leurs dettes, vont nous conduire au chaos. Cette Europe qui ne voulait plus revoir les "larmes et le sang" est en train de s'en gorger.

    Aucune des élites qui nous gouvernent, aucun de leurs économistes PAA, ne veulent le voir et l'entendre. Ils sont sourds et aveugles aux avertissements des "extérieurs" qui auraient pu les sauver. 

     

    De la Responsabilité à la Culpabilité

    "Responsables mais pas Coupables". Ca vous rappelle quelque chose, ce scandale dit "du sang contaminé" ?

    Et bien je suis prêt à parier qu'ils nous referont tous le même coup ! Et pourtant, j'affirme qu'ils seront coupables. Parce qu'ils auront été dûment prévenus, avertis, informés. Mais il est tellement plus simple de nous traiter de Cassandre et de populistes !

     

    "To be or not to be" — le chaos ou l'apaisement

    Ce titre de la pièce de William Shakespeare pose le problème de la survie même de l'idée de l'Europe. Je dis bien de l'idée de l'Europe, car l'Europe physique et sa monnaie telles qu'elles sont conçues sont mortes.

    Devant nous il y a le grand précipice. Nous sommes face à un choix existentiel :

    • Continuer d'avancer à petits pas, tels les moutons de Panurge, guidés par nos élites sourdes et aveugles. Plonger dans cet abîme et pour ceux qui survivront, s'il y en a, parmi les morts et les invalides, recréer une société plus humaine.

    • Changer d'envergure, déployer nos ailes et planer au-dessus du précipice pour atterrir en douceur. Prendre conscience de l'erreur de représentation, changer de décor et de scénario en montrant aux autres que c'est possible. L'Histoire de notre pays nous apprend que la place de la France dans le monde est précisément due à cette capacité à proposer autre chose.

     

    Lors des prochaines élections présidentielle et législatives, vous aurez le choix :

    • entre ceux qui vous endorment par une fausse alternance (UMP, PS), ceux qui avancent masqués (les "Verts" faux écologistes mais vrais extrémistes), ceux qui n'aspirent à gouverner qu'au fond du précipice (le FN et l'extrême-gauche du NPA à LO-LCR en passant par le Front de Gauche et le Parti des Travailleurs) — tous ceux-là vous proposent la première solution,

    • et entre ceux qui vous proposent la seconde solution : Debout La République — son candidat à l'élection présidentielle : Nicolas DUPONT-AIGNAN et les (futurs) candidats aux élections législatives.