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Né en 1953, je suis marié et père de 2 garçons. J'ai exercé le beau métier de Pilote de Ligne à la compagnie Air France, Commandant de Bord, Instructeur et aussi de Contrôleur pour le compte de la Direction Générale de l'Aviation Civile. Accessoirement, je supporte le XV de l'Aviron Bayonnais, les Ciel et Blancs !
En mai 1968, âgé de moins de 15 ans, j'avais trouvé fort divertissants les événements — inconscient que j'étais des ravages que cette période allait semer — que le Général De Gaulle avait alors qualifiés de "chienlit" et qui à terme avaient provoqué son départ.
Mais, depuis le départ du Général et après Georges Pompidou, son érudit successeur, quels Présidents les français se sont-ils donnés?
- Sa "Majesté" Giscard 1er qui a eu cette idée géniale du regroupement familial et permis l'avènement de F. Mitterrand, sans commentaires
- François Mitterrand, le "Talleyrand du 10 mai"
- Jacques Chirac, "Supermenteur" pour certains, mais pour moi celui qui n'a pas réduit la fracture sociale qu'il avait pourtant théorisée – je me souviens de son abandon du service national au profit d'un "machin" inutile
- Nicolas Sarkozy – l'homme de la "rupture" – rupture qu'il a surtout mise en pratique à l'égard du gaullisme dont il prétend être l'héritier et rupture aussi vis-à-vis des classes moyennes qui l'ont porté au pouvoir
- François le "Normal"… Est-il besoin voire utile de le qualifier. Je crois qu'il est normalement inqualifiable.
- Emmanuel Macron, "Jupiter", l'homme de la (pour l'instant) quadruple fracture : sociale, sociétale, territoriale et communautaire
Vous l'aurez compris: aucun ne trouve grâce à mes yeux.
En mai 2007, après une campagne éprouvante de collecte des 500 signatures pour le compte de Philippe de Villiers, et sans doute du fait d'un résultat médiocre au premier tour, le président du MPF a pris une position que je n'ai pas admise. Elle a démontré une faiblesse certaine.
Malgré cela, fidèle aux engagements pris antérieurement, j'ai défendu les couleurs du MPF, et par là même contribué à son financement public, en me présentant à l'élection législative de 2007.
J'ai ensuite refusé la responsabilité de la fédération de l'Essonne qui m'était proposée car j'avais pris la décision de quitter ce parti.
Au début de l'année 2008, j'ai rejoint Debout La République dont le président, Nicolas Dupont-Aignan, avait quitté l'UMP. Depuis quelques temps, je le suivais et trouvais son discours lucide et courageux.
Lucide dans l'analyse des forces et faiblesses de notre pays, courageux dans les solutions proposées, quoique parfois trop mesuré à mon goût.
Il est impératif de restaurer un Etat fort, libre et impartial. Pour cela se débarrasser de la CEDH, de la CJE et de la BCE.
Si l'on veut que notre maxime républicaine "Liberté, Egalité, Fraternité" continue de rayonner, il est essentiel d'assurer à nos concitoyens les sécurités intérieure et extérieure qu'ils sont en droit d'attendre car sans sécurité point de liberté ; il faut parallèlement cesser de favoriser les intérêts particuliers au détriment de l'intérêt général ; enfin nulle communauté humaine ne peut progresser sans fraternité notamment sociale.
Le général De Gaulle avait mis en application ces principes. Cette ligne politique, loin d'être ringarde ou vieillie, contient simplement ce dont nous avons besoin, ...maintenant.
Je suis Vice-président de Debout La France.
Mars 2010, actualisé Octobre 2018.
Pour me joindre par courriel : patrick.mignon@debout-la-france.fr