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guerre

  • La tentation du chaos

    Mais qu'il est difficile de convaincre les élus que je rencontre de la nécessité d'avoir un candidat "Gaulliste social" à l'élection présidentielle de 2012 !

    Certains jouent les autruches et ne veulent pas voir la catastrophe qui se profile. D'autres la regardent médusés, désabusés, tétanisés. Beaucoup se réfugient derrière des paravents japonais en papier de riz. Tous se disent qu'ils ont le temps et qu'il faut donner du temps à ce temps.

    Sans doute était-ce la situation de la France de Pétain et Daladier ? On regardait la menace sans trop y croire.

    Comparaison exagérée ? Oui, sans doute ! Mais la finalité risque d'être la même. Le risque de conflit armé est plus grand aujourd'hui qu'hier. J'ai développé cela dans une série de trois billets ici-même.

    En fait, il paraît toujours plus facile de ne pas bouger plutôt que de renoncer par une décision courageuse à une organisation qui ne fonctionne pas. Même si l'inaction nous conduit au chaos. Pourquoi ?

    Peut-être parce que l'Homme est joueur et qu'il se dit qu'il n'est pas interdit d'avoir de la chance et que du chaos peut sortir, comme par enchantement, une organisation vertueuse providentielle. C'est bien évidemment une illusion mortelle !

    Du chaos ne sort qu'un chaos encore plus grand. Il y a même une théorie mathématique qui en traite. Un système organisé, démocratique ou dictatorial, ne peut émerger que consécutivement à une volonté courageuse et opiniâtre.

    Encore faut-il que ceux que la Constitution investit d'un pouvoir discriminant l'utilisent. Or comme je le dis en introduction de ce billet, ils sont frileux. 

  • L'Allemagne est en Europe, ah bon...

    En voilà une question, dirons certains ? Et pourtant, je me la pose très sérieusement.

    Une question plus complète serait : L'Allemagne se considère-t-elle en Europe dès lors que ses partenaires prennent des positions qu'elle désapprouve et qu'elle ne peut empêcher ?

    Je pense bien entendu à la position d'Angela Merkel sur l'application de la résolution 1973 de l'ONU sur la Libye, mais pas seulement.

    En désordre tant du point de vue chronologique que géographique, on peut citer pêle-mêle :

    • L'intransigeance lors des crises financières Grecques et Irlandaises.
    • La "suggestion" honteuse de certains députés allemands du Bundestag "conseillant" aux Grecs de vendre certaines de leurs îles.
    • Le refus acharné d'autoriser la France a baisser sa TVA sur la restauration. La durée du blocage supérieure à trois ans de mémoire à largement contribué à l'échec de la mesure une fois adoptée.
    • Le fait que l'Allemagne a précieusement stocké dans des caches secrètes la plus grande partie de ses Marks billets, au cas où... (dixit J.P. Gérard, vice-président de DLR, ancien membre du conseil de surveillance de la Banque de France lors de la Convention nationale sur l'Emploi du 10 avril 2010).
    • L'intransigeance sur le pacte de stabilité européen
    • L'intransigeance sur la politique monétaire de l'Europe et de l'euro fort.
    • L'immixtion inadmissible (et pourtant admise par Nicolas Sarkozy) d'Angela Merkel dans l'Union Méditerranéenne dont elle a réussi à faire changer le titre en Union Pour la Méditerranée pour pouvoir y entrer et tenter de la contrôler.

    Je laisse au lecteur le soin de compléter cette liste non exhaustive.

    Concernant l'action conjointe de la Grande-Bretagne et de la France dans les opérations militaires en Libye, cela évidemment renforce des liens qui s'étaient fortement distendus. L'anti-américanisme primaire chez nous et le suivisme quasi-automatique chez eux y sont certainement pour quelque chose. Aussi la fraternité d'armes qui se crée à l'occasion du conflit en cours est pour moi une bonne chose.

    Le bon livre d'Eric Zemmour "Mélancolie Française" (Ed. Fayard Denoël) nous montre bien cette "valse à trois tragique" entre les puissances Anglaise, Saxonnes et Française tout au long des derniers 1500 ans.

    Le rééquilibrage de la balance du côté britannique au détriment de l'Allemagne me paraît tout à fait souhaitable et opportun. Il ne peut que servir les intérêts légitimes et bien compris de la France face à la position autiste, aveugle et sourde de Mme Merkel.

  • Guerre ou Paix (fin)

    La fin de l'Histoire?

    L'Euro, monnaie unique, est condamné. Non seulement son rêve de supplanter le dollar s'est évanoui, mais plus encore, il a montré ses limites et ses faiblesses. Le concours du FMI a été nécessaire pour parvenir au montant colossal de 750 Milliards d'Euros de garanties. Cette somme a pour l'instant freiné la spéculation. Mais il est plus que vraisemblable que celle-ci reprendra à court terme soit contre la Grèce de nouveau, soit contre l'Espagne, le Portugal, l'Irlande, l'Italie puis la France; et pas forcément dans cet ordre d'ailleurs!

    Un conflit majeur est-il possible en Europe? A mon avis, oui! Les dernières prises de position de députés allemands vis-à-vis de la Grèce montrent une radicalisation, les fourmis ne voulant pas payer les inconséquences des cigales.

    Les doctrinaires européistes refusent de voir là une résurgence de la xénophobie. Ils sont bien les seuls! La tentation sera grande pour des responsables politiques nationaux, auxquels Bruxelles lie les mains, de dénoncer l'Europe, puis tel ou tel pays en particulier et enfin tel ou tel peuple, au lieu de faire une analyse lucide mais forcément douloureuse de leurs propres responsabilités.

    Il faudra toute la sagesse de nouveaux responsables politiques pour proposer à leurs peuples respectifs des solutions qui leur redonnent foi en l'avenir et les détournent de leurs envies de vengeance. La technique du bouc émissaire est hélas bien connue. Ces nouveaux responsables devront en premier lieu s'affranchir des contraintes Bruxelloises et de la tutelle des fonctionnaires apatrides. Ils devront recréer des coopérations ciblées avec des objectifs précis et avec les partenaires de leur choix.
    Un Euro, monnaie commune, serait certainement un facteur de stabilité pour les économies à structure comparable, tout en permettant aux banques nationales de créer à nouveau leur propre monnaie. Ces banques nationales retrouveraient alors leurs fonctions souveraines de contrôle et de gestion de la masse monétaire nationale en soumettant très strictement les banques privées qui n'ont pas brillé par leur comportement éthique et modéré dans les crises successives récentes. Il n'est plus envisageable d'espérer une "auto-régulation" des marchés fondée sur une supposée sagesse des établissements financiers.

    En période de crise, les peuples peuvent faire des efforts considérables si on leur donne des espoirs raisonnables (pas des promesses inconsidérées et intenables) et s'ils ont des responsables élus en face d'eux (pas des fonctionnaires apatrides, fuyants, dont l'actuel président de la Commission Européenne, M. José Manuel BARROSO, est l'exemple-type).
    Si on veut que l'atterrissage se passe en douceur, il faut donner aux pilotes les moyens de le faire: gestions différenciées des monnaies nationales pour notamment pratiquer des dévaluations compétitives de relance, disparition de la Commission irresponsable de Bruxelles, liberté d'action sur le niveau des déficits public.

    Le conflit, la misère, la détresse, l'individualisme sont souvent la spécificité peu reluisante des structures gigantesques qui nient la dimension humaine.

     

    Replacer l'Homme au centre des préoccupations

    Ce n'est pas parce que des irresponsables à l'ego sur-dimensionné ont orienté la construction européenne sur une voie à l'issue dangereuse que l'Europe est vouée à l'échec et au retour des déchirements sanglants. Ce que les traités néfastes ont fait, d'autres traités peuvent le défaire. Il faudra certes du temps et cela aura un coût non négligeable. Il n'y a pas d'autre voie que celle de l'Europe des Nations.

    Cependant, il ne faut pas confondre "nationalisme" et "sentiment national". Dans "C'était De Gaulle", op. cit., p 306, Alain PEYREFITTE rapporte les propos du Général : "Ce que nous faisons n'a rien à voir avec le nationalisme. Le sentiment national est naturel à toutes les nations, à tous les pays. (...) Il est souhaitable qu'une nation veuille vivre, se défendre et se perpétuer. Un peuple n'est bien dans sa peau que s'il forme une nation indépendante. Le nationalisme, ça consiste à affirmer sa propre nation au détriment des autres. Le nationalisme, c'est de l'égoïsme. Nous, ce que nous voulons, c'est que tous les peuples affirment leur sentiment national. (...) Que tous les peuples du monde forment des nations et soient protégés par des Etats qui coopèrent entre eux."

    On le voit dans ces propos du Général De GAULLE, l'essentiel est de partir de l'Homme, des peuples, pour parvenir à une construction harmonieuse et efficace. DEBOUT LA REPUBLIQUE, mouvement patriote et républicain, par la voix de son président Nicolas DUPONT-AIGNAN, député de l'Essonne, a fait ce choix clair et propose cette autre voie à nos concitoyens malgré le blocage des media, relais de pouvoir des euro-fédéralistes de gauche comme de droite.

     

    Les structures supra-nationales qui prétendent faire le bonheur des peuples malgré eux sont totalitaires dans leur fonctionnement, à l'exemple du non-respect des décisions souveraines des peuples français et néerlandais. Elles sont viciées.

    Les coopérations nationales volontaires entre Etats, de par nature sont l'émanation des décisions des peuples et en respectent forcément la composante essentielle: l'Homme. Elles sont ainsi humanistes et vertueuses.