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  • La révolte

    Je vis bien. J'ai un beau métier qui nous procure un niveau de vie enviable. Je participe de façon très importante au financement de la collectivité, progressivité de l'impôt oblige. Nous n'avons pas de difficultés majeures à affronter hormis les petits tracas quotidiens.

    Bref, tout pourrait être pour le mieux dans "le meilleur des mondes". Hélas, ce n'est pas HUXLEY mais ORWELL que je vois. ORWELL et son 1984.

    Et je ressens une profonde révolte !

    Alors moi si je ressens cela, je m'interroge sur le niveau de révolte de ceux, moins bien lotis, qui doivent faire face quotidiennement aux difficultés et aux incertitudes.

    Angoisse ! Peur ! Stress !

    Mais après tout, toute promiscuité, toute compétition, tout effort génère ces sentiments. Alors quoi ? Pourquoi cette révolte ?

    Parce que je sais que nous ne sommes pas écoutés et encore moins entendus. Nous ? Nous tous, composants ordinaires d'une société ordinaire.

    Nos représentants se sont coupés de nous, simples citoyens, lorsque, aux ordres, ils ont ratifié en Congrès à Versailles le Traité Européen de Lisbonne alors que nous avions refusé ce texte — en fait un texte similaire — en 2005 par 55% de NON au référendum.

    Référendum ? Ah le vilain mot ! J'ai cherché, il existe toujours dans le dictionnaire. Pourtant il faudrait l'effacer, il ne sert plus à rien.

    En Grèce, nos dictateurs en chef, la chancelière du IVème Reich et son triste acolyte — être hybride que j'ai baptisé MERKOZY sur Touitteur — ont tout fait pour contraindre le Premier Ministre grec PAPANDREOU de renoncer à la consultation démocratique qu'il avait décidée. Ils ont ainsi poussé encore plus loin leur intolérable ingérence dans la souveraineté grecque. Ils ont baillonné la libre expression du peuple grec tant ils avaient peur d'être désavoués.

    Ce faisant, malfaisant, non seulement ils ont éloigné toujours plus l'Union Européenne des principes fondamentaux de la Démocratie mais ils ont retardé, donc aggravé, la portée de l'explosion qui ne manquera pas de se produire en Grèce car FESF ou pas, FMI ou pas, BCE ou pas, l'euro a une tare congénitale, structurelle, mortifère qui tuera tous ceux qui le conserveront comme monnaie unique.

    Et sur ces champs de batailles, qui ne seront ni ceux de Mars, ni les Elysées, rôdent les vautours, dictateurs en second, faux amis mais vrais charognards des peuples souverains.

    Ils ont pour nom, José-Luis BARROSO président de la Commission Européenne, Jean-Claude JUNCKER président de l'Eurogroupe, Mario DRAGHI président de la Banque Centrale Européenne, Christine LAGARDE directrice générale du Fonds Monétaire International et Pascal LAMY directeur général de l'Organisation Mondiale du Commerce. Ce sont les chantres du mondialisme le plus sauvage par la libéralisation totale des marchés financiers qui assèchent de façon ciblée telle ou telle économie et donc qui décident de l'asservissement plus ou moins prononcé de tel ou tel peuple.

    Ce sont de sinistres marrionnettistes et nous ne sommes que des jouets entre leurs mains qui levons la patte ici ou là pour faire là où on nous enjoint de faire !

    La première réaction face à cette situation est donnée dans la rue par ceux qui s'intitulent "les indignés". Ces mouvements, qui n'ont de spontané que le nom, se parent de la récente notoriété éditoriale de Stéphane HESSEL alors qu'ils sont en réalité de purs produits de l'internationale d'extrême-gauche et de ses techniques d'agit-prop. Mais, ils expriment néanmoins une vraie révolte de ceux que la crise enfonce toujours plus dans la précarité et la pauvreté.

    Ces mouvements orchestrés de protestation ne sont pas la réponse appropriée aux exactions de nos dictateurs. Ce sont des protestations publiques limitées au domaine des libertés publiques.

    La riposte doit être a bien plus grande échelle.

    Pour la France, elle doit être à l'échelle de notre Démocratie ! C'est-à-dire que la révolte doit se manifester dans toutes les consultations que nos dictateurs ne pourront éviter : l'élection présidentielle et les élections législatives de 2012 pour commencer.

    C'est à ce moment-là que la révolte sourde, profonde, implacable devra balayer ceux qui ont délibérément violé la décision souveraine de 2005.
    Cette expression démocratique qui a été refusée récemment aux Grecs, le Peuple Français devra l'utiliser en 2012 pour sortir sans ménagement tous ceux, droite et gauche confondues car elles sont semblables, qui ont violé sa souveraineté.

  • La bonne idée de l'été

    C'est donc la dernière idée à la mode: réduire la dette des pays industrialisés par une contribution exceptionnelle des plus riches!

    De Joseph Stiglitz, Warren Buffett à Maurice Lévy en passant par Pierre Bergé, les grands théoriciens viennent de trouver la solution miracle. Après tout pourquoi pas? Mais pour moi, quelques questions se posent.

    Tout d'abord, il faudra bien déterminer la limite qui permet de qualifier un individu de "plus riche". On est toujours plus riche que certains, mais à l'évidence aussi bien moins riche que d'autres. La sortie, voici quelques temps, du couple Hollande/Royal sur les riches — que monsieur n'aimait pas si ma mémoire est bonne — avait un temps placé la barre à un revenu mensuel de trois ou quatre mille euros. Déjà, la fourchette donnait une marge de 25%, une paille!

    Ensuite, il faudra bien trouver des explications pour faire comprendre à tous, riches et moins riches, que le système fiscal actuel est juste et équitable. Ca va être dur puisque certains ont continué à s'enrichir tandis que d'autres s'appauvrissaient.
    Aux Etats-Unis, que nombre de nos concitoyens considèrent comme un pays sauvage où la solidarité est inexistante, je veux bien croire que l'explication pourrait trouver corps.
    Mais en France, pays de l'égalité républicaine, comment faire passer la pilule? Car toutes ces "contributions exceptionnelles" se sont inscrites dans la durée. Pour un motif de logique pure: si l'on peut mettre en place une contribution exceptionnelle visant une tranche "aisée" de la population, c'est nécessairement que le système antérieur était insuffisamment… égalitaire. Pourquoi donc se limiter dans le temps et ne pas maintenir cette charge fiscale? On passe ainsi de la notion de complémentaire ponctuel à celle de supplémentaire permanent.

    De plus, comme le dit Joseph Stiglitz dans son article dans Le Monde, il faudrait que les Etats se lancent dans des investissements "à hauts rendements" vers les entreprises créatrices d'emploi, les PME. Mais monsieur Stiglitz est américain et en Amérique, le Parlement, composé de la Chambre des Représentants et du Sénat, est toujours très actif dans son rôle de contrôle des dépenses de l'Etat Fédéral.
    En France, ce n'est pas du tout la même chose. Entre la gauche qui vote toujours plus de dépenses d'Etat et prône la diminution du chômage par l'augmentation du nombre des fonctionnaires et la droite qui a le petit doigt sur la couture du pantalon et ne remet jamais en cause les choix économiques et budgétaires, oubliant ainsi les promesses faites aux électeurs, nous sommes fondés à mettre en doute la volonté du gouvernement de résister à la tentation d'utiliser cette "contribution miracle" pour créer encore plus de dette au lieu de la résorber.

    Mais ce qui me gêne au plus haut point, c'est que cette idée même de contribution exceptionnelle est une recette de cuisine conjoncturelle.

    Or, ce qui bloque toute croissance, ce qui détruit tant d'emplois au lieu d'en créer, ce qui fait que les bonus des "traders" sont revenus à leur niveaux d'antan, ce qui fait que les banques "se gavent" — pardonnez-moi la vulgarité du propos — sur les fonds publics, ce sont des causes structurelles:

    • insuffisance de protection vis-à-vis des états esclavagistes modernes (TVA sociale ou équivalent), 
    • monnaie unique fédérale sur un modèle économique qui ne convient pas à 90% des pays de la zone (Euro), 
    • absence de taxe régulatrice des transactions spéculatives en allers-retours (taxe "Tobin"), 
    • absence de protection de produits qui devraient bénéficier d'une exception à l'OMC (agriculture et pêche), 
    • insuffisance de contrôle efficace de l'Etat sur le système bancaire et financier (nationalisation d'une banque), 
    • absence d'efficacité démocratique pour les plus hautes instances non élues de l'Union Européenne (Commission Européenne et son "président", Eurogroupe et son "autre président", Banque Centrale Européenne, Cour de Justice Européenne).
    Alors je n'ai aucun doute, cette "excellente idée de l'été" sera mise en application prochainement. Et vous verrez que nombre de contribuables seront étonnés d'être considérés comme "plus riches". Je ne serai pas surpris que les classes moyennes en prennent encore un coup sur la tête.

    Je n'ai pas confiance. Ni en ceux qui, chez nous trouvent l'idée bonne, ni en ceux qui au gouvernement nous promettront que ce sera un "one shot", ni en ceux qui au Parlement — Députés et Sénateurs confondus — devraient nous garantir nous les citoyens qui leur donnons le mandat de nous représenter. Il faut dire qu'après le Congrès des mêmes députés et sénateurs qui a validé le Traité sur la Constitution Européenne que nous, électeurs, avions refusé en 2005 par un vote sans ambiguïté, nous sommes fondés à ne plus avoir confiance.

    En 2012, il faudra vraiment qu'il y ait un grand coup de balai pour nous donner des représentants qui restaurent la confiance et nous donnent foi en l'avenir.
  • Viol silencieux

    Il ne s'agit pas , avec un tel titre, de commenter les événements du moment qui occupent le patron du Fonds Monétaire International. Bien que la situation actuelle de Dominique STRAUSS-KAHN soit révélatrice une fois encore d'un délitement prononcé des valeurs d'éthique et de respect qui devraient prévaloir et s'imposer à tout responsable, du plus modeste au plus immodeste, quelles que soient ses fonctions.

    Que "DSK" ait été "piégé" ou non, que les faits soient avérés ou aient été créés de toutes pièces, peu importe : il n'a pas été suffisamment prudent, il a engagé par sa "légèreté", outre sa condition présente et son avenir personnel, la crédibilité de sa fonction et a grandement hypothéqué toute potentialité de voir confier officiellement à l'avenir à un responsable français la conduite d'affaires internationales.

     

    Non, ce n'est pas de ce dont tout le monde entend parler à longueur de temps sur tous les canaux de communication que je veux vous entretenir. Ce dont je veux parler, c'est du viol — silencieux celui-là — de notre pays, de son peuple, de ses institutions.

    Je veux par ce "coup de gueule" attirer votre attention sur le crime commis à l'encontre de notre pays :

    • viol par nos propres représentants élus de la décision souveraine du peuple signifiée par le référendum de 2005
    • viol permanent de la Nation Française par des institutions supra-nationales non élues (Organisation Mondiale du Commerce, Banque Centrale Européenne et Commission de Bruxelles)
    • viol en "bande organisée" de nos élus de proximité — les Maires par les Préfets, les conseillers généraux par la réforme territoriale
    • viol des aspirations légitimes du peuple des anonymes par nos élites (sur)médiatisées.

     

    Qui connaît la désespérance des agriculteurs (des milliers de suicides par an) ?

    Qui connaît les angoisses des marins-pêcheurs, patrons ou matelots, pour qui affronter la platitude des marchés et l'intransigeance des banquiers est maintenant plus terrible que de naviguer sur les bancs de Terre-Neuve par gros-temps ?

    Qui connaît l'angoisse des ouvriers et employés de PME dont les patrons n'ont d'autre choix que de délocaliser vers des "enfers sociaux" ? Enfers sociaux qui sont la contre-partie obligatoire des paradis fiscaux.

    Qui connaît la détresse et la solitude des patrons d'entreprises familiales qui ne peuvent plus assurer leurs obligations — car c'est bien comme cela qu'ils se considèrent, comme des obligés vis-à-vis de leur employés — et qui voient couler le capital humain et familial patiemment construit depuis quatre ou cinq générations ?

    Seul celui qui "vit" (je mets ce verbe entre parenthèses car on peut difficilement appeler cela "vivre"), seul celui qui vit donc dans son coeur et ses tripes ces situations peut dire qu'il connaît ces angoisses.

    Les autres, tous les autres, ne peuvent qu'imaginer. Et encore pour cela faudrait-il qu'ils soient très attentifs !

    Car pour nos dirigeants actuels, mais aussi pour ceux du système UMP-PS-Verts qui aspirent à les remplacer, oui, pour tous ceux-là, je suis sûr qu'ils n'entendent que le bruit assourdissant du silence. 

    Aucun d'entre eux n'est vraiment conscient du drame, aucun d'entre eux n'entend la colère sourde qui monte et va les emporter. Ils sont des autistes politiques ! Enfermés dans leur monde superficiel, leur "microcosme", ne voyant pas plus loin que le bout de leurs affaires, ils sont insensibles aux pressions de tous ordres qui s'accumulent.

    Et si certains devaient être moins inconscients que les autres, alors leur couardise n'aurait d'égal que leur stupidité !

    L'exemple du "coup médiatique" de la suppression des alertes annonçant les radars fixes est criant.

    D'un côté, un ministre de l'Intérieur, Claude GUEANT, qui pour soi-disant faire baisser les chiffres de la mortalité routière — en réalité pour renflouer toujours plus à coup d'amendes diverses les caisses de l'Etat afin de payer les banques (voir mon article) — annonce et met en application immédiate la suppression des panneaux avertisseurs ainsi que l'interdiction des systèmes avertisseurs. Du même côté, des députés UMP de retour de leurs circonscriptions qui "engueulent" (appelons un chat…, un chat) le-dit ministre de l'Intérieur.

    Mais de qui se moque-t-on ? Mais de nous ! Bien sûr que les citoyens en ont ras-la-casquette (je reste poli…) de se voir contraints toujours plus pour des conn...ies ! Et bien sûr qu'ils se plaignent auprès de leurs députés.

    Qu'on arrête de nous agiter devant le museau le foulard rouge des accidents mortels de la route ! Les maladies "nosocomiales" (d'origine hospitalière et contractées à l'hôpital) en représentent le double : 8.000 morts par an, et les accidents domestiques sont responsables de quatre fois le nombre des morts de la route : 16.000, oui 16.000 morts par an ! Mais, là pas de taxes possibles !

    Des députés réellement à l'écoute des citoyens de leurs circonscriptions, pas les pantins, les marionnettes actuelles, devraient en premier lieu s'opposer par tous les moyens, y compris le renversement du gouvernement actuel, à la politique calamiteuse de nos "élites".

    La colère sourde, les larmes intérieures, la désespérance silencieuse vont exploser au grand jour. Et comme dans le cas de la digue qui se rompt, il sera impossible d'endiguer le flot de violence; tout le sens de mon engagement politique est d'être en situation de représenter ces compatriotes pour que le pire ne soit pas certain et pour qu'un Etat fort et juste, tant à l'international qu'à l'intérieur voit le jour.