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Cohésion sociale et Unité nationale

Je vous propose le texte du discours qu'Eric ANCEAU, membre du Bureau Politique de DLR, délégué national à l'assimilation et la cohésion nationale, a prononcé le 5 octobre dernier à Paris lors du Congrès  de Debout La République. 

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Mes cher(e)s ami(e)s, Mes chers compagnons,

Après cette matinée chargée, c’est à moi qu’il revient de clore les interventions et je tiens à vous rassurer… je ne vais pas trop abuser de votre temps.

Je viens pourtant pour vous parler d’une question grave… celle de la cohésion sociale et de l’unité nationale…

Pour le parti gaulliste que nous sommes, elle est même cruciale.

Permettez-moi de citer ici le général De Gaulle : « En dépit des heurts, des secousses, des divisions qui manquent de briser notre pays et notre société, il faut nous retrouver tous, nous respecter mutuellement, nous rapprocher les uns des autres, dans notre unité nationale »

 

Aujourd’hui la cohésion nationale est mise à mal par la crise économique, par la panne de l’ascenseur social, par l’absence de maîtrise des flux migratoires…

Nicolas nous a confiés la mission, aux experts  qui m’entourent ainsi qu’à moi-même d’essayer d’en retrouver la voie autour d’un triptyque qui comprend : la politique de l’immigration, l’école de la République et la laïcité.

 

Contrairement à d’autres partis, nous prenons tous les Français sans exception quelle que soit leur origine, leur couleur de peau, leur religion.

Je citerai encore De Gaulle : « L’unité française exige que certains membres du corps de la patrie n’aillent pas en dépérissant tandis que d’autres prospèrent ».

Cela implique que les valeurs et les lois de la République soient respectées par tous, que nul ne méconnaisse « l’ordre républicain » pour reprendre une autre expression chère au général.

 

La journée du 6 avril dernier à la mairie du XVIIe arrondissement nous a permis de présenter notre programme en la matière.

Ceux d’entre vous qui étaient là peuvent témoigner qu’elle a été un franc succès avec de très belles interventions de politiques, de journalistes, d’enseignants, d’officiers, de responsables associatifs et près de 300 participants.

 

Il en est sorti les 35 propositions de Nicolas Dupont-Aignan et de Debout la République dont nous avons différé la publication pour ne pas provoquer un télescopage avec notre actualité de la Caravane de l’Espoir et du Congrès mais que nous allons maintenant largement diffuser.

Je ne vais pas les reprendre ici de façon détaillée vous les aurez très bientôt pour ceux qui ne les connaissent déjà.

Quelques mots simplement…

Concernant le volet migratoire déjà abordé par François Guillaume, je me bornerai à rappeler que la France doit rester généreuse mais n’a pas les moyens de prendre en charge toute la misère du monde.

Elle doit retrouver la maîtrise de ses frontières.

La première mesure que nous prendrons si nous arrivons aux affaires sera de dénoncer unilatéralement les accords de Schengen.

Par ailleurs, un certain nombre de mesures viennent conforter cette idée centrale pour nous que la nationalité française peut s’acquérir mais à condition de montrer sa motivation. Oui, la nationalité française se mérite.

C’est par l’éducation que l’on apprend à aimer la France, que l’on trouve sa place dans notre société et que l’on devient citoyen.

L’éducation est une de nos grandes priorités et nous proposons plusieurs mesures fortes en la matière.

Il s’agit par exemple de revenir aux fondamentaux, à l’apprentissage du français, à la maîtrise du calcul, à la connaissance de l’histoire, à l’instruction civique.

Les inégalités sont sociales mais elles sont aussi territoriales.

C’est l’une des raisons pour lesquelles je mène le combat depuis plusieurs mois, bien avant l’UMP, contre la calamiteuse réforme des rythmes scolaires et les activités périscolaires qui y sont liées qui rompent avec le principe d’égalité républicaine.

 

Enfin permettez-moi de vous dire un mot de la laïcité. Nous sommes de très fermes défenseurs de la laïcité républicaine et je dirai même que celle-ci n’a pas de plus fermes défenseurs que nous, précisément parce que nous la connaissons bien. Il faut faire attention cependant à ne pas l’instrumentaliser. Comme il existe des intégrismes religieux, il existe un intégrisme laïc aussi grave car il stigmatise et divise.

La vraie laïcité, celle de Ferry, de Briand, de Mendès et de De Gaulle est celle qui permet à chacun de s’épanouir sans agresser les autres.

Le vivre ensemble implique une grande fermeté sur l’essentiel et des compromis sur l’accessoire.

 

Mes chers compagnons, mes chers amis, nous avons déjà gagné la bataille des idées et nous sommes au bon positionnement politique face à l’UMPS et à leurs satellites, face aux deux Fronts et à leurs débordements et face à ceux que vous me permettrez d’appeler les Dupont et Dupond de l’européisme l’UDI et le Modem.

Comme De Gaulle en 1957 et comme Mitterrand au début des années 70… NDA trace sa voie.

Comme eux, il lui reste à convaincre une majorité de nos compatriotes qu’il peut incarner et, que nous pouvons incarner, avec lui l’alternative le moment venu. C’est votre et notre travail au cours des mois qui viennent.

 

Je vous remercie… Vive la République, Vive la nation et Vive la France !

 

Eric Anceau
Professeur à Paris-Sorbonne et Sciences-Po Paris
Responsable du double diplôme Histoire Sciences sociales entre les deux institutions

 

Président du jury du prix Mérimée de la Ville de Compiègne
Vice-président du Comité d'histoire parlementaire et politique
Directeur-adjoint de la revue Histoire, Economie, Société

 

 

Commentaires

  • Merci pour cet article, avec des journées pourries comme aujourd'hui, ton blog m'a bien occupé :-)

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