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dsk

  • Amusons la galerie !

    13 millions ! Oui, 13 millions de téléspectateurs, record d'audience pour le JT de 20h de TF1 ! Pourquoi ? Pour qui ? Pour un "has been"; pour, en fait, un non-événement que l'on voudrait voir revenir aux affaires.

    C'est comme après une chûte de cheval, il faut tout de suite remettre le "cavalier" en selle. Entre guillemets, au propre comme au figuré.

    Et encore, si nous avions eu droit à un morceau de journalisme d'investigation en direct. Mais non, rien. Claire CHAZAL s'est sagement cantonnée dans un rôle falot de présentatrice.
    Une femme-tronc, sans tête quoi !

    Où sont nos grands présentateurs d'autrefois ?

    Parce que ce n'est pas Laurence FERRARI qui va rehausser le niveau. Sa prestation face à Marine LE PEN quelques jours auparavant se voulait incisive et sans concessions. Ce n'était que de l'agressivité mal placée qui ne pouvait en aucun cas déstabiliser la fille du père, avocate de formation.

    Dominique PAILLE, proche de Jean-Louis BORLOO, a assimilé le Figaro au Journal Officiel. C'était ce soir en direct dans "Des Cliques et Des Claques", l'émission de Laurent GUIMIER, David ABIKER et Guy BIRENBAUM sur Europe 1.

    Ce n'est pas moi qui le dit, c'est lui. Et il a raison !

    On peut légitimement s'indigner de la complicité tout azimuths de la presse, des Journaux Télévisés de 20 heures sur TF1 et France 2. Sur la première chaîne on sert la soupe à DSK et on lui mitonne une opération de communication aux petits oignons. Sur la seconde, il ne se passe pas un journal sans un sujet de 3 ou 4 minutes (minimum) sur les primaires du PS.

    La comm de l'un, puis la comm des autres. Car faut-il le rappeler, les "primaires" socialistes ne sont qu'une gigantesque opération de communication qui leur permet de monopoliser de façon totalement anti-démocratique les temps d'antenne sur les chaînes principales aux heures de plus grande écoute. On en parle avant le "débat", puis pendant le "débat" et enfin après le "débat" et même avec des vagues de commentaires les jours suivants, ce qui prolonge l'occupation.

    Et le plus incroyable de tout cela, c'est que le CSA ne trouve rien à redire ! Faut-il leur rappeler que les "primaires" sont non-constitutionnelles d'abord et qu'elles deviennent anti-constitutionnelles ensuite par leurs conséquences pour les autres candidats.

    Medias monopolisés, journalistes aux ordres, valises d'argent, discrimination judiciaire : tout cela sent mauvais, très mauvais et la mémoire collective de nos anciens s'en souvient certainement.

  • Viol silencieux

    Il ne s'agit pas , avec un tel titre, de commenter les événements du moment qui occupent le patron du Fonds Monétaire International. Bien que la situation actuelle de Dominique STRAUSS-KAHN soit révélatrice une fois encore d'un délitement prononcé des valeurs d'éthique et de respect qui devraient prévaloir et s'imposer à tout responsable, du plus modeste au plus immodeste, quelles que soient ses fonctions.

    Que "DSK" ait été "piégé" ou non, que les faits soient avérés ou aient été créés de toutes pièces, peu importe : il n'a pas été suffisamment prudent, il a engagé par sa "légèreté", outre sa condition présente et son avenir personnel, la crédibilité de sa fonction et a grandement hypothéqué toute potentialité de voir confier officiellement à l'avenir à un responsable français la conduite d'affaires internationales.

     

    Non, ce n'est pas de ce dont tout le monde entend parler à longueur de temps sur tous les canaux de communication que je veux vous entretenir. Ce dont je veux parler, c'est du viol — silencieux celui-là — de notre pays, de son peuple, de ses institutions.

    Je veux par ce "coup de gueule" attirer votre attention sur le crime commis à l'encontre de notre pays :

    • viol par nos propres représentants élus de la décision souveraine du peuple signifiée par le référendum de 2005
    • viol permanent de la Nation Française par des institutions supra-nationales non élues (Organisation Mondiale du Commerce, Banque Centrale Européenne et Commission de Bruxelles)
    • viol en "bande organisée" de nos élus de proximité — les Maires par les Préfets, les conseillers généraux par la réforme territoriale
    • viol des aspirations légitimes du peuple des anonymes par nos élites (sur)médiatisées.

     

    Qui connaît la désespérance des agriculteurs (des milliers de suicides par an) ?

    Qui connaît les angoisses des marins-pêcheurs, patrons ou matelots, pour qui affronter la platitude des marchés et l'intransigeance des banquiers est maintenant plus terrible que de naviguer sur les bancs de Terre-Neuve par gros-temps ?

    Qui connaît l'angoisse des ouvriers et employés de PME dont les patrons n'ont d'autre choix que de délocaliser vers des "enfers sociaux" ? Enfers sociaux qui sont la contre-partie obligatoire des paradis fiscaux.

    Qui connaît la détresse et la solitude des patrons d'entreprises familiales qui ne peuvent plus assurer leurs obligations — car c'est bien comme cela qu'ils se considèrent, comme des obligés vis-à-vis de leur employés — et qui voient couler le capital humain et familial patiemment construit depuis quatre ou cinq générations ?

    Seul celui qui "vit" (je mets ce verbe entre parenthèses car on peut difficilement appeler cela "vivre"), seul celui qui vit donc dans son coeur et ses tripes ces situations peut dire qu'il connaît ces angoisses.

    Les autres, tous les autres, ne peuvent qu'imaginer. Et encore pour cela faudrait-il qu'ils soient très attentifs !

    Car pour nos dirigeants actuels, mais aussi pour ceux du système UMP-PS-Verts qui aspirent à les remplacer, oui, pour tous ceux-là, je suis sûr qu'ils n'entendent que le bruit assourdissant du silence. 

    Aucun d'entre eux n'est vraiment conscient du drame, aucun d'entre eux n'entend la colère sourde qui monte et va les emporter. Ils sont des autistes politiques ! Enfermés dans leur monde superficiel, leur "microcosme", ne voyant pas plus loin que le bout de leurs affaires, ils sont insensibles aux pressions de tous ordres qui s'accumulent.

    Et si certains devaient être moins inconscients que les autres, alors leur couardise n'aurait d'égal que leur stupidité !

    L'exemple du "coup médiatique" de la suppression des alertes annonçant les radars fixes est criant.

    D'un côté, un ministre de l'Intérieur, Claude GUEANT, qui pour soi-disant faire baisser les chiffres de la mortalité routière — en réalité pour renflouer toujours plus à coup d'amendes diverses les caisses de l'Etat afin de payer les banques (voir mon article) — annonce et met en application immédiate la suppression des panneaux avertisseurs ainsi que l'interdiction des systèmes avertisseurs. Du même côté, des députés UMP de retour de leurs circonscriptions qui "engueulent" (appelons un chat…, un chat) le-dit ministre de l'Intérieur.

    Mais de qui se moque-t-on ? Mais de nous ! Bien sûr que les citoyens en ont ras-la-casquette (je reste poli…) de se voir contraints toujours plus pour des conn...ies ! Et bien sûr qu'ils se plaignent auprès de leurs députés.

    Qu'on arrête de nous agiter devant le museau le foulard rouge des accidents mortels de la route ! Les maladies "nosocomiales" (d'origine hospitalière et contractées à l'hôpital) en représentent le double : 8.000 morts par an, et les accidents domestiques sont responsables de quatre fois le nombre des morts de la route : 16.000, oui 16.000 morts par an ! Mais, là pas de taxes possibles !

    Des députés réellement à l'écoute des citoyens de leurs circonscriptions, pas les pantins, les marionnettes actuelles, devraient en premier lieu s'opposer par tous les moyens, y compris le renversement du gouvernement actuel, à la politique calamiteuse de nos "élites".

    La colère sourde, les larmes intérieures, la désespérance silencieuse vont exploser au grand jour. Et comme dans le cas de la digue qui se rompt, il sera impossible d'endiguer le flot de violence; tout le sens de mon engagement politique est d'être en situation de représenter ces compatriotes pour que le pire ne soit pas certain et pour qu'un Etat fort et juste, tant à l'international qu'à l'intérieur voit le jour.