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  • Merci au Gouvernement !

    Il a vainement tenté de masquer son incapacité économique à enclencher le redressement national par la promotion de nombreux sujets dits « sociétaux » tel le mariage homosexuel.

     

    Il s’est lancé dans une politique de fiscalisation outrancière, fuite en avant inconséquente qui va en fait accroître le déficit public au lieu de le réduire parce que les recettes liées à la consommation (TVA principalement) vont s’écrouler encore plus rapidement que les dépenses publiques ne vont baisser.

    La prévision de croissance pour l’année 2013 n’est plus aux minables 0,8% fantasmés, mais à un insignifiant 0,1% (d’après les derniers calculs de l’INSEE) qui peine à masquer une récession qui sera la réalité de l’année prochaine.

    Et cet accroissement du déficit devra être compensé toujours plus par une augmentation des impôts et taxes, lesquels toucheront encore plus les classes moyennes.

     

    Ce cercle vicieux sera destructeur et impossible à rompre sans briser le cadre économique qui l’a installé : une monnaie unique surévaluée et une Union Européenne aux institutions illégitimes car non-élues.

    Des institutions et des « responsables » incapables de protéger leur espace économique chéri des pays qui pratiquent l’esclavage humain par un minimum de protectionnisme intelligent.

     

    Merci donc aux socialistes du Gouvernement et d’ailleurs d’avoir explosé en quelques mois le peu de consensus qu’il restait dans notre pays.

     

    En désignant à la vindicte populaire des boucs-émissaires de circonstance (liste non exhaustive) :

     

    –      Opposants raisonnables au mariage homosexuel que l’on transforme en homophobes rétrogrades

    –      « Riches » que l’on montre du doigt avant de les tenir pour responsables des maux de la Nation et de les donner en pâture médiatique aux « pauvres » — mais qui est riche et qui est pauvre ? N’est-on pas toujours le riche de quelqu’un et le pauvre d’un autre ?

    –      Médecins qui sont forcément responsables et donc comptables des déficits conjoints de la Sécurité Sociale et des mutuelles

    –      Entrepreneurs « pigeons » qui prennent des risques sur leurs fonds propres mais que l’on spolie s’ils font une plus-value grâce à leur prise de risque gagnante

    –      …

     

    Bien sûr que pour redresser le pays il faut faire des efforts.

    Bien sûr que ces efforts doivent être proportionnés aux capacités respectives de chacun.

    Bien sûr que les plus fortunés ne devraient pas se transformer en « déserteurs fiscaux » : Correct ou pas, mon pays reste mon pays dit une devise américaine.

     

    Mais la différence absolument fondamentale entre nous, les Gaullistes patriotes de Debout La République, et les socialistes du Gouvernement et de tous leurs soutiens réside dans l’idéologie !

     

    Nous ne montrerions pas du doigt pas telle ou telle catégorie de citoyens afin que l’envie, la jalousie et les frustrations du « bon peuple » puissent trouver un exutoire dans un déferlement de haine. Sun Tzu a écrit dans « L’Art de la guerre » : « Il faut diviser pour régner » mais ce précepte stratégique n’était destiné qu’aux ennemis, pas à son propre camp !
    Diviser son propre pays pour mieux le « tenir » est pour nous une hérésie. Et ce ne sont pas les phrases lénifiantes du Premier Ministre Ayrault qui peuvent masquer l’idéologie sectaire de son camp.

    Nous ne déciderions pas de donner à une infime minorité des droits antinaturels au nom d’une pseudo avancée sociétale majeure sans précisément demander à la Société de se prononcer par référendum sur cette « avancée ». Toujours cette même idéologie néfaste qui pense que les seuls grands progrès se sont faits en contre la volonté commune.

    Enfin, nous ne nous dresserions pas en grands donneurs de leçons de morale « Urbi et Orbi » à géométrie variable et mémoire sélective.

     

    Merci donc au Gouvernement car,  en appuyant à fond sur l’accélérateur idéologique alors que la route est sinueuse, glissante et étroite, au premier freinage il provoquera une sortie de route.

     

    Alors nous serons prêts pour remplacer cet équipage inconséquent et dangereux.

  • Fracture représentative

     

    La fracture représentative

     

     Dans un article fort bien documenté, le journaliste Laurent de Boissieu analyse le décalage, graphiques à l’appui, entre les adhérents de base de l’UMP et les instances supérieures du parti : ici.

     Il reprend en substance la constatation faite par certains à l’UMP qui affirment que la scission est plus entre « la base de l’UMP et sa représentation parlementaire qu’entre Copé et Fillon ».

     Et cette analyse nous fait étrangement penser aux faux clivages droite-gauche ou UMP-PS que nous offre la représentation nationale à longueur de temps. L’exemple le plus criant en est évidemment le référendum de 2005 où près de 55% des électeurs avaient dit NON à un texte que les députés et sénateurs réunis en Congrès à Versailles deux ans plus tard ont approuvé à près de 80%  sans que des modifications majeures y aient été apportées.

     La constitution de la Vème république a limité le régime des partis grâce au scrutin majoritaire, mais on a aboutit à un bipartisme excessif qui instaure de fait un régime de parti unique (l’UMP ou le PS) au gré de fausses alternances. Nicolas DUPONT-AIGNAN l’a, en son temps lors de l’élection présidentielle, dénoncé en évoquant « le pansement rose ou le pansement bleu sur la jambe de bois… ».

     La fracture représentative est aussi visible par la progression scrutin après scrutin des chiffres de l’abstention et des votes blancs ou nuls.

     Comment pourrait-il en être autrement quand l’État abandonne toujours plus de compétences aux « autorités » non-élues de Bruxelles, notamment la Commission européenne dans cette fuite en avant vers le supposé Éden fédéral ?

     Mais les faits sont têtus. Et les oppositions de façade, les rodomontades verbales fussent-elles ministérielles, les harangues enflammées d’un tribun rouge sang sur la place de la Bastille ou les pleurs de syndicalistes sincères mais qui soutiennent ce système établi n’y changeront rien !

     Tant que la relocalisation du pouvoir politique à l’intérieur de l’hexagone entre les mains et dans les cerveaux insoumis de véritables mandataires du peuple ne se fera pas, la fracture représentative ne cessera de s’élargir. L’actuelle « représentation parlementaire », hors-sol et endormie dans les ors de la République, ne peut (ne veut) ni entendre ni sentir les grondements de sa base électorale.

     Seul Debout La République a la volonté de s’opposer à l’ogre fédéral qu’est l’actuelle Union Européenne en donnant aux électeurs français des représentants qui réduiront partout cette fracture représentative.

     Ces élus de Debout La République le feront parce qu’ils sont différents. Et paradoxalement, ils sont différents parce que précisément ils sont pareils à tous les Français : les pieds sur terre, les mains au travail et la réalité dans leur tête !

  • Retour sur les partielles

    Élections Législatives partielles

     

    Nos candidats dans l’Hérault, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne n’ont pas démérité et ont mené une campagne aussi intense que courte.

     

    Pour quels résultats ?

    Dans la 6ème circonscription de l’Hérault, Luc ZENON/Nadjet GRELLIER-CHABANE ont obtenu 0,86%.

    Dans la 13ème circonscription des Hauts-de-Seine,  Manuel BRUN/Henri THELLIEZ ont obtenu 1,31%.

    Dans la 1ère circonscription du Val-de-Marne François de GRAILLY/Denis COUVRECHEL, ont obtenu 1,57%.

     

    Nous leurs adressons nos chaleureuses félicitations et les remercions de leur engagement.

     

    Leurs résultats sont soit en ligne, soit en progression par rapport à ceux du premier tour de Juin 2012. Les candidats du parti au pouvoir paient les renoncements et les atermoiements du gouvernement. Le FN n’est pas en mesure de maintenir sa candidate au second tour dans l’Hérault. Quant à l’UMP, elle ne semble pas être sanctionnée par les électeurs pour le spectacle offert par ses dirigeants.

     

    Mais tout ceci doit être remis en perspective de l’abstention qui a atteint des sommets !

     

    Dans l’Hérault, où cette abstention est pourtant la plus faible, elle est à 58,46% ! Et dans les Hauts-de-Seine (63,25%) ou le Val-de-Marne (70,60%), ce sont deux électeurs sur trois qui ne se sont pas déplacés !

    Le socle électoral restant —un électeur sur trois — constitue pour chaque formation, y compris la nôtre, le « noyau dur » sur lequel elles peuvent compter.

     

    Ainsi les électeurs d’appoint ou de circonstance du PS, qui ont permis l’élection du président de la République et donné la dernière majorité institutionnelle qui lui manquait, celle à l’Assemblée Nationale, sont déjà repartis. Et dans le Val-de-Marne son candidat est éliminé après le 1er tour. Ceux de l’UMP, parce qu’il sont la base solide, n’ont pas voulu transposer au plan local la désunion du plan national. Enfin, le FN réalise des scores en progression par rapport à juin dernier, mais du fait de l’abstention —il faut obtenir un minimum de 12,5% des inscrits— n’a pu maintenir ses candidats au second tour.

     

    Quand à Debout La République, force est de constater que le sursaut attendu ne s’est pas traduit dans les urnes. Les électeurs qui se sont abstenus ont sans doute estimé que le message par défaut adressé à leurs formations (UMP-UDI-PS) était suffisant sans devoir porter leur choix sur un autre candidat.

     

    C’est dans ce « surplus d’abstentionnistes » qui représente 40 à 50% des inscrits que DLR doit convaincre qu’une politique différente, sociale, patriote, ferme et juste est possible et sera efficace.