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Grâce aux affaires de c…œur de notre ‘nanoprésident’, qui s’occupe désormais plus d’inaugurer les chrysanthèmes, la IVème République est de retour. Et pas seulement pour le « Vaudeville » ou la gaudriole. Son attitude, largement médiatisée, lors du dernier sommet de l’OTAN l’a montré à l’écart des autres.
Les « affaires », Aquilino Morelle, Thomas Thévenoud, Bygmalion, se succèdent frénétiquement.
Le dégoût des politiques, tous bords confondus, gagne l’ensemble des citoyens. En témoignent les taux d’abstention croissants lors des différentes consultations.
L’homme du « mariage pour tous » (sauf pour lui-même) a un peu plus abaissé la fonction présidentielle, à son c…orps défendant il est vrai, après la publication du livre-règlement de comptes de son ex-compagne. A ce propos, nous avons tous remarqué que nos boîtes courriel ont été abreuvées presque immédiatement de copies numériques pirates. Élégance quand tu nous tiens… Mais en réalité, tout ceci importe peu à cette gauche libertaire et « libertarienne ».
Seul compte le dogme progressiste.
Comme en matière économique le camp du progrès régresse plutôt, sa seule solution consiste à imposer des avancées sociétales. Les forces progressistes doivent, par définition, s’opposer aux forces réactionnaires.
Et quoi de plus ‘réac’ que les tenants de la Tradition ? Tout ce qui sera traditionnel, ancré, ancestral, historique, « de souche », devra être balayé car vieux, daté, moisi et finalement nauséabond. Le grand œuvre des progressistes est de détruire le traditionnel.
Et peu importe que Tradition soit aussi Transmission.
Puisque par essence, les forces de progrès sont révolutionnaires et qu’elles ont vocation à tout raser, elles seules détenant la Vérité et mettant en œuvre les moyens du bonheur de l’Humanité.
Mais — comme le démontre parfaitement la philosophe Chantal DELSOL dans ‘Les Pierres d’Angle’ (Ed. Cerf) lorsqu’elle décrit l’exigence de vérité dans la construction des sociétés démocratiques — la vérité dont les progressistes s’affirment être les détenteurs est absolument fausse, car incomplète, niant tout ou partie des réalités historiques qui les dérangent.
Ces tenants du progrès pour tous, mais hélas surtout contre tous, ont alors pour obligation de reconstruire une vérité qui leur convienne. Ils laissent ainsi des traces de leurs actions dans l’Histoire comme les animaux urinent pour marquer leurs territoires.
Plutôt que d’accepter la Vérité historique, déplaisante ou non, pour améliorer par petites touches modificatives le quotidien de leurs semblables, les progressistes la dilueront dans le chaos qu’ils auront créé.
Sous couvert de promouvoir (à juste titre) l’égalité des droits homme-femme, la négation de la vitale altérité homme-femme en est un exemple signifiant. Les conséquences immédiates de leur ‘novsociété’ seront ainsi l’acceptation de la marchandisation du corps de la femme — Cf. Pierre BERGE qui « ne voit pas de différence entre louer le ventre d’une femme et les bras d’un homme… » — ou la fourniture contre rémunération de spermatozoïdes dont le donneur répondra à tels ou tels critères.
Toutefois, l’échec de ces progressistes est certain, car par construction leur dogme rejette toute fondation historique. Il en résulte alors le concept de la « révolution permanente » qui, détruira sans cesse les références historiques, les racines de la Tradition, les vecteurs de la Transmission et de l’hérédité. Lesquels feront toujours défaut comme fondations solides de cette ‘novsociété’ qu’ils fantasment.
Soyons donc rassurés en ces temps de mise à mal systématique de nos valeurs millénaires, nos sociétés de Tradition, d’ailleurs tout à fait capables d’évolutions lentes et mesurées, sont les seules dont l’ancrage historique garantit la pérennité. Pour le bien de l’Homme.