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Justice

  • Soutien aux policiers

     

     

    Manifestation spontanée de policiers

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    Debout La France et son président, Nicolas Dupont-Aignan, député de l’Essonne et candidat à l’élection présidentielle de 2017, soutiennent la manifestation spontanée des policiers dans la nuit du 17 au 18 octobre à Paris et en Région parisienne. 

    Alors qu'un de leurs collègues est toujours hospitalisé après la tentative de meurtre avec préméditation dont ils ont fait l’objet à Viry-Châtillon près de la zone de non-droit de la Grande Borne de Grigny (Essonne) – leurs véhicules avaient été incendiés par une dizaine d’assaillants masqués qui avaient tenté de les bloquer à l’intérieur – environ quatre cents de leurs collègues se sont spontanément regroupés et ont manifesté, une fois de plus, leur ras-le-bol de ne se voir jamais soutenus par le pouvoir politique et par la Justice.

    Oser appeler au respect de leur “déontologie”, ces femmes et ces hommes qui risquent quotidiennement leurs vies pour la sécurité et le bien-être de tous, est totalement surréaliste venant d’un ministre dont sa “déontologie” personnelle ne lui permet pas de trouver d’autre qualificatif plus fort que “sauvageons” pour désigner ceux qui ont voulu sciemment les assassiner !

    Ce ne sont ni les coups de menton du Premier ministre, Manuel Valls, tentant de rattraper les coups de guimauve de son ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, ni le silence assourdissant de l’autorité judiciaire qui seront de nature à apaiser l’inquiétude et la rage légitime des policiers qui sont abandonnés par leur hiérarchie.

    Ce n'est pas non plus en déclenchant une enquête interne de l'IGPN que le Directeur Général de la Police Nationale, Jean-Marc Falcone, fera oublier les huées sous lesquelles il a quitté la manifestation spontanée d'hier soir devant la préfecture d'Evry. 

    Des mesures très concrètes, notamment en termes d’adaptation du droit pour les forces de l’ordre de faire usage de leurs armes, seront prochainement présentées par Nicolas Dupont-Aignan lorsqu’il fera connaître son projet destiné à restaurer l’autorité de l’Etat partout en France.

    La sécurité de tous est la condition première de la liberté pour tous nos concitoyens.


    ​Patrick Mignon
    ​Vice-président de Debout La France

  • Lettre de Philippe à François

     
    Lors d'une opération de nettoyage, j'ai retrouvé ce texte de Philippe BOUVARD qu'il avait rédigé pendant la campagne électorale de l'élection présidentielle de 2012.
     
    Comme il est plus que jamais d'actualité et puisque le "normal anormal" continue son œuvre destructrice — serait-il seulement capable de faire autrement ? — e-Politique le publie à nouveau.
     
    Un grand merci Monsieur BOUVARD !
     
    Je ne suis pas un héritier.
    Je n’ai jamais disposé d’un franc, puis d’un euro que je n’ai gagné à la salive de ma langue ou à l’encre de mon stylo.
    Je profite d’une aisance qu’il ne m’est possible de sauvegarder qu’en continuant à travailler – à 82 ans – dix heures par jour et 365 jours par an.
    J’ai élevé de mon mieux mes enfants. J’aide mes petits-enfants à poursuivre les études qui n’ont pas été à ma portée.
    J’ai toujours payé mes impôts sans un seul jour de retard et sans un mot de remerciement.
     
    J’ai financé des porte-avions qu’on ne m’a pas admis de visiter, des bâtiments officiels à l’inauguration desquels on a omis de me convier.
     
    Et ne voilà-t-il pas qu’un énarque, entretenu depuis sa majorité par les contribuables, voudrait me faire honte de ce que je gagne avant de me déposséder de ce qui a échappé à la triple érosion du fisc, de l’inflation et des emplettes inutiles.
     
    Je suis un créateur et un mainteneur d’emplois.
    Je fais vivre des proches dont certains m’accompagnent depuis plus de trente ans et que le candidat socialiste (puisque c’est de lui qu’il s’agit) projette implicitement de diriger vers les Assedic.
    Or, en quoi ai-je démérité ? Ai-je volé quelque chose à quelqu’un ? N’ai-je pas donné au fur et à mesure que je recevais persuadé que la dépense constituait le plus efficace acte social ? J’ai perçu quelques heures supplémentaires mais aucune subvention.
     
    Je n’ai touché d’autre argent public que la maigre solde d’un sous-officier durant mes quinze mois de service militaire.
    Je n’ai jamais bamboché aux frais d’une République qui examine à la loupe les additions de restaurants de ses dignitaires mais qui continue à les régler.
     
    Je n’ai pas fréquenté de paradis fiscaux. On chercherait en vain la plus petite niche chez moi depuis que j’ai cessé d’avoir des chiens !
    Une seule fois, je me suis délocalisé dans le cadre de la loi PONS à la coûteuse faveur d’un investissement hôtelier dans les DOM-TOM qui m’a fait perdre 100% de ma mise.
    À la distribution des bonus, des stocks options et des dividendes, j’ai toujours été oublié.
    Mon casier judiciaire est vierge. Mon courage est intact. Je ne suis pas un damné de la terre.
    Mais je ne suis pas non plus un profiteur ou un esclavagiste. Je ne suis le protégé de personne sauf celui du public auquel je dois la longueur de mon parcours.
     
    J’ai mes opinions mais je n’ai jamais adhéré qu’au parti des amoureux de la France.
    J’ai versé à la collectivité davantage que je n’en ai reçu : pas un jour de chômage et une seule nuit d’hospitalisation en six décennies.
    Je me situe sans honte mais sans fierté excessive dans cette classe moyenne qu’on souhaite faire disparaître en nivelant notre société par le bas.
     
    Je refuse autant d’être culpabilisé par un politicien (qui voudrait qu’on prenne son inexpérience pour de la normalité) que la France accorde sa confiance à un homme que l’Europe prive de la sienne et qui, bien qu’ambitionnant de devenir le gardien de la Constitution ne paraît pas s’être préoccupé de la constitutionnalité de ses propositions.
     
    Quant à moi, j’aurais nourri des enfants, bâti des maisons, planté des arbres.
    Mission accomplie.
     
    Philippe Bouvard

  • Contrôler la Justice ?

    Récemment, l'agression et le viol d'une fillette de 5 ans par un récidiviste en rupture de contrôle judiciaire a fait la une des journaux télévisés et de la presse écrite.

    A chaque affaire, souvent hélas sordide, se pose le contrôle éventuel des Juges de la République, de leur travail, de leurs décisions ou absences de décision.

    Je touche là à une question sensible pour ne pas dire explosive.

    La Constitution garantit la séparation des pouvoirs : Exécutif, Législatif et Judiciaire. Mais garantir leur séparation ne veut en aucun cas dire garantir leur impunité ou les rendre intouchables.

    Le pouvoir législatif est contrôlé par le Peuple. Au moins tous les cinq ans, et peut-être moins en cas de référendum d'initiative populaire, les législateurs, nos députés doivent être (ré)élus par les citoyens. Les sénateurs également par le biais des Grand-Electeurs.

    Le pouvoir exécutif est contrôlé par le Peuple et par les élus du Peuple. Le Président de la République est soumis à l'élection tous les cinq ans. Les membres du gouvernement sont soumis à la censure des élus du Peuple, les députés. Ils sont également tous justiciables éventuellement de la Haute Cour de Justice de la République.

    Le pouvoir exécutif bien que séparé du pouvoir législatif est néanmoins contrôlé par ceux qui exercent le pouvoir législatif.

    Séparé ne veut en aucun cas dire non contrôlé !


    Mais qui contrôle le pouvoir judiciaire ?

    Les juges eux-mêmes par le biais du Conseil Supérieur de la Magistrature. Ils sont ainsi "juges et parties". Exactement ce que l'on enseigne de ne pas faire si on veut des garanties de transparence.

     

    Une commission mixte paritaire et permanente

    Ne faudrait-il pas créer une Commission mixte permanente Députés-Sénateurs qui pourrait se saisir de toute affaire dans laquelle le système judiciaire pourrait avoir failli ? Une sorte de "Commission Outreau" mais permanente. Cette commission pourrait, ou non, recueillir l'avis motivé du C.S.M. sans avoir à justifier ses motifs.

    Aux USA, les responsables locaux de la Justice et de la Police sont élus tous les quatre ans. Cela permet un contrôle populaire sur ces piliers de leur société. Nous ne disposons pas de ce système en France. Cela ne doit pas pour autant nous conduire à abandonner aux seuls juges la responsabilité de rendre une justice indépendante en notre nom et une justice interne en leur nom à eux.

    La séparation constitutionnelle des pouvoirs doit évidemment être garantie, mais le contrôle de celui qui dispose du pouvoir ultime en démocratie, le Peuple, doit être renforcé. Cette commission que j'appelle de mes voeux, composée de représentants élus directement ou indirectement par le Peuple, devrait être rapidement créée pour nous éloigner de la tentation d'une quelconque "République des Juges" !