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La tentation du chaos

Mais qu'il est difficile de convaincre les élus que je rencontre de la nécessité d'avoir un candidat "Gaulliste social" à l'élection présidentielle de 2012 !

Certains jouent les autruches et ne veulent pas voir la catastrophe qui se profile. D'autres la regardent médusés, désabusés, tétanisés. Beaucoup se réfugient derrière des paravents japonais en papier de riz. Tous se disent qu'ils ont le temps et qu'il faut donner du temps à ce temps.

Sans doute était-ce la situation de la France de Pétain et Daladier ? On regardait la menace sans trop y croire.

Comparaison exagérée ? Oui, sans doute ! Mais la finalité risque d'être la même. Le risque de conflit armé est plus grand aujourd'hui qu'hier. J'ai développé cela dans une série de trois billets ici-même.

En fait, il paraît toujours plus facile de ne pas bouger plutôt que de renoncer par une décision courageuse à une organisation qui ne fonctionne pas. Même si l'inaction nous conduit au chaos. Pourquoi ?

Peut-être parce que l'Homme est joueur et qu'il se dit qu'il n'est pas interdit d'avoir de la chance et que du chaos peut sortir, comme par enchantement, une organisation vertueuse providentielle. C'est bien évidemment une illusion mortelle !

Du chaos ne sort qu'un chaos encore plus grand. Il y a même une théorie mathématique qui en traite. Un système organisé, démocratique ou dictatorial, ne peut émerger que consécutivement à une volonté courageuse et opiniâtre.

Encore faut-il que ceux que la Constitution investit d'un pouvoir discriminant l'utilisent. Or comme je le dis en introduction de ce billet, ils sont frileux. 

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