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humanisme

  • L'ordre des choses

    Diantre ! Voilà un sujet bien complexe et ambitieux.

    Mon but n'est pas de commencer ici un ouvrage philosophique — ce que je n'ai d'ailleurs pas la capacité de faire — mais de rappeler de façon courte les principes auxquels je crois et qui, à mon avis, assurent un développement harmonieux de notre société humaine.

    Au coeur de tout est l'Homme. Si on place quoi que ce soit d'autre en premier, on aboutit fatalement à une construction "inhumaine". De nombreux exemples existent de nos jours et bien sûr ont montré par le passé les ravages causés à l'Humanité :

    • Nazisme, Communisme sont les exemples de sauvagerie organisée d'Etat, 
    • de même les sociétés théocratiques, anciennement la Très Catholique Europe avec l'Inquisition ou les guerres de religion, aujourd'hui avec les excès des fondamentalistes musulmans au pouvoir (Iran par exemple) ou qui veulent le conquérir (Al Quaida),
    • les potentats oligarchiques qu'ils soient de type maffieux ou simplement de forme "multi-nationales" au sens large sont également des organisations dans lesquelles la vie humaine compte peu, en tout cas moins que celle de l'organisation elle-même.

    Très près de nous aujourd'hui, l'Union Européenne des technocrates, celle qui a procédé à la nomination récente de ses chefs mario…nnettistes — Mario DRAGHI à la BCE, Mario MONTI à la tête du gouvernement italien et Lukas PAPADEMOS en Grèce — et celle qui nie les résultats des votes populaires qui lui sont contraires est également à proprement écrire une organisation "inhumaine".

    Une fois que l'on a admis devoir placer l'Homme, au sens large, au centre de la construction, il convient alors d'utiliser ses qualités pour en assurer l'harmonie. L'ensemble de ces qualités est ce qu'il est courant d'appeler les "valeurs". Elles peuvent varier d'un individu à un autre, mais de base elles se doivent d'être vertueuses et reconnues comme telles par le reste de la communauté.

    Dans l'organisation d'une Nation démocratique, la Constitution et les élections sont les constituants essentiels, garants des libertés individuelles et collectives. L'élu, et notamment le principal d'entre-eux le Président de la République, est garant que l'Humanisme prévaut en toutes circonstances.

    C'est pour cela que la négation du résultat du référendum de 2005 par l'actuel locataire de l'Elysée est un acte d'une gravité exceptionnellement importante! A partir de l'instant où Nicolas SARKOZY a décidé de passer outre le vote individuel des citoyens pour confier à un Congrès acquis d'avance la ratification du traité de Lisbonne, RIEN absolument RIEN, ne pouvait empêcher l'inversion des valeurs à laquelle on assiste actuellement.

    C'est ainsi la Finance la plus déshumanisée qui est aux commandes. Peu importe l'économie réelle, seule compte la rentabilité financière à court voire à très court terme. Les fermetures d'usines rentables, aux carnets de commandes correctement remplis, sont monnaie courante — aujourd'hui Arcelor-Mittal à Liège et Floranges, hier Faurecia à Etampes et Continental en divers endroits — et les délocalisations ne sont motivées que par plus de rémunération des actionnaires sans considération aucune des outils de production et surtout des femmes et des hommes qui les servent.

    La Finance commande à une Economie virtuelle qui elle-même commande au Politique par les dégâts qu'elle cause au marché de l'Emploi et par ses relais serviles que sont les trop fameuses "Agences de Notation".

    Il est devenu vital d'inverser au plus tôt cet ordre néfaste!

    L'Homme, donc son représentant, le Politique, doit impérativement reprendre les rênes d'une Economie réelle au service de laquelle une Finance saine de corps et d'esprit facilitera les investissements productifs et non plus spéculatifs.
    Utopie d'un doux rêveur au pays des Bisounours? Peut-être. Mais sans volonté de remettre les choses dans cet ordre, nous irons d'échec en échec et vers toujours plus de violence sociale et sociétale.
    Le plus bel exemple de cette tentation se déroule à l'instant même avec le énième sommet européen de "la dernière chance". Tous les mécanismes que ces sommets produisent sont autant de "machins" que le Général De GAULLE aurait balayés d'un seul revers de main et raillés d'une formule bien sentie.
    Redressons la barre ! Il faut pour cela :
    1. Rendre aux Banques Nationales la possibilité de création monétaire au taux d'intérêt de leur choix. Cela stoppera toute spéculation des banques privées pour les prêts aux Etats. Cela remettra les agences de notation à la place qu'elles n'auraient jamais dû quitter, noter les acteurs micro-économiques et non macro-économiques.
    2.  Donner de la souplesse à la monnaie unique en la transformant en monnaie commune avec des périodes de renégociation des parités respectives des devises composant cette monnaie commune.
    3. Stopper la dérive fédéraliste de l'Union Européenne pour aller vers une Europe des coopérations choisies.
    4. Rendre obligatoire le référendum pour toute modification de la Constitution Française à l'exclusion de tout recours au Congrès. Ainsi tout abandon de souveraineté sera soumis à l'accord exclusif du Peuple Français.

     

    Ces propositions de bon sens — sans jeu de mot — sont celles qui sous-tendront le programme que les seuls candidats novateurs aux prochaines élections nationales, ceux de Debout La République,  présenteront aux Français.

  • Guerre ou Paix (fin)

    La fin de l'Histoire?

    L'Euro, monnaie unique, est condamné. Non seulement son rêve de supplanter le dollar s'est évanoui, mais plus encore, il a montré ses limites et ses faiblesses. Le concours du FMI a été nécessaire pour parvenir au montant colossal de 750 Milliards d'Euros de garanties. Cette somme a pour l'instant freiné la spéculation. Mais il est plus que vraisemblable que celle-ci reprendra à court terme soit contre la Grèce de nouveau, soit contre l'Espagne, le Portugal, l'Irlande, l'Italie puis la France; et pas forcément dans cet ordre d'ailleurs!

    Un conflit majeur est-il possible en Europe? A mon avis, oui! Les dernières prises de position de députés allemands vis-à-vis de la Grèce montrent une radicalisation, les fourmis ne voulant pas payer les inconséquences des cigales.

    Les doctrinaires européistes refusent de voir là une résurgence de la xénophobie. Ils sont bien les seuls! La tentation sera grande pour des responsables politiques nationaux, auxquels Bruxelles lie les mains, de dénoncer l'Europe, puis tel ou tel pays en particulier et enfin tel ou tel peuple, au lieu de faire une analyse lucide mais forcément douloureuse de leurs propres responsabilités.

    Il faudra toute la sagesse de nouveaux responsables politiques pour proposer à leurs peuples respectifs des solutions qui leur redonnent foi en l'avenir et les détournent de leurs envies de vengeance. La technique du bouc émissaire est hélas bien connue. Ces nouveaux responsables devront en premier lieu s'affranchir des contraintes Bruxelloises et de la tutelle des fonctionnaires apatrides. Ils devront recréer des coopérations ciblées avec des objectifs précis et avec les partenaires de leur choix.
    Un Euro, monnaie commune, serait certainement un facteur de stabilité pour les économies à structure comparable, tout en permettant aux banques nationales de créer à nouveau leur propre monnaie. Ces banques nationales retrouveraient alors leurs fonctions souveraines de contrôle et de gestion de la masse monétaire nationale en soumettant très strictement les banques privées qui n'ont pas brillé par leur comportement éthique et modéré dans les crises successives récentes. Il n'est plus envisageable d'espérer une "auto-régulation" des marchés fondée sur une supposée sagesse des établissements financiers.

    En période de crise, les peuples peuvent faire des efforts considérables si on leur donne des espoirs raisonnables (pas des promesses inconsidérées et intenables) et s'ils ont des responsables élus en face d'eux (pas des fonctionnaires apatrides, fuyants, dont l'actuel président de la Commission Européenne, M. José Manuel BARROSO, est l'exemple-type).
    Si on veut que l'atterrissage se passe en douceur, il faut donner aux pilotes les moyens de le faire: gestions différenciées des monnaies nationales pour notamment pratiquer des dévaluations compétitives de relance, disparition de la Commission irresponsable de Bruxelles, liberté d'action sur le niveau des déficits public.

    Le conflit, la misère, la détresse, l'individualisme sont souvent la spécificité peu reluisante des structures gigantesques qui nient la dimension humaine.

     

    Replacer l'Homme au centre des préoccupations

    Ce n'est pas parce que des irresponsables à l'ego sur-dimensionné ont orienté la construction européenne sur une voie à l'issue dangereuse que l'Europe est vouée à l'échec et au retour des déchirements sanglants. Ce que les traités néfastes ont fait, d'autres traités peuvent le défaire. Il faudra certes du temps et cela aura un coût non négligeable. Il n'y a pas d'autre voie que celle de l'Europe des Nations.

    Cependant, il ne faut pas confondre "nationalisme" et "sentiment national". Dans "C'était De Gaulle", op. cit., p 306, Alain PEYREFITTE rapporte les propos du Général : "Ce que nous faisons n'a rien à voir avec le nationalisme. Le sentiment national est naturel à toutes les nations, à tous les pays. (...) Il est souhaitable qu'une nation veuille vivre, se défendre et se perpétuer. Un peuple n'est bien dans sa peau que s'il forme une nation indépendante. Le nationalisme, ça consiste à affirmer sa propre nation au détriment des autres. Le nationalisme, c'est de l'égoïsme. Nous, ce que nous voulons, c'est que tous les peuples affirment leur sentiment national. (...) Que tous les peuples du monde forment des nations et soient protégés par des Etats qui coopèrent entre eux."

    On le voit dans ces propos du Général De GAULLE, l'essentiel est de partir de l'Homme, des peuples, pour parvenir à une construction harmonieuse et efficace. DEBOUT LA REPUBLIQUE, mouvement patriote et républicain, par la voix de son président Nicolas DUPONT-AIGNAN, député de l'Essonne, a fait ce choix clair et propose cette autre voie à nos concitoyens malgré le blocage des media, relais de pouvoir des euro-fédéralistes de gauche comme de droite.

     

    Les structures supra-nationales qui prétendent faire le bonheur des peuples malgré eux sont totalitaires dans leur fonctionnement, à l'exemple du non-respect des décisions souveraines des peuples français et néerlandais. Elles sont viciées.

    Les coopérations nationales volontaires entre Etats, de par nature sont l'émanation des décisions des peuples et en respectent forcément la composante essentielle: l'Homme. Elles sont ainsi humanistes et vertueuses.