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Elections - Page 3

  • La recomposition politique commence

    Avant-hier c'était François Hollande qui se couchait devant Madame Merkel.

    Hier c'était le premier acte de guerre de la BCE contre l'un des États membres de l'Union : Chypre. Acte de guerre assurément car après le refus du peuple chypriote de se laisser spolier par la "troïka", la BCE a imposé un véritable blocus économique contre l'île. Quel choix laissaient-ils au petit peuple chypriote sauf celui d’accepter la corde destinée à les étrangler ? Était-ce un coup d'essai pour voir ou était-ce un délire des dictateurs en col blanc de l'Union européenne, ou bien les deux ?

    Contrairement à ses promesses, l'Union Européenne n'a pas protégé ses membres de la crise, elle les y a précipités. La zone euro massacre ses membres, tous ses membres car bientôt même la puissante Allemagne sera forcée de choisir.

    Bienvenue en UERSS — L’Union Européenne des Républiques Souffrant de Soumission !

    • soumission à des organismes illégitimes car non-élus (BCE, Commission européenne, Cour de justice européenne)
    • soumission à des dirigeants illégitimes car sans pouvoir (H. Van Rompuy, C. Ashston et le petit nouveau Jeroen Dijsselbloem)

    Les mêmes ferments qu'en 1930 sont là : arrogance des puissances financières et de leurs marionnettes administratives, désespoir du peuple et notamment des plus pauvres, recherche d'exutoires par la désignation de bouc-émissaires.

    Cette Union Européenne qui nous promettait la paix, nous conduit à la guerre ! Nous tous, patriotes républicains, devons être prêts pour assurer la paix à notre peuple !

    Une bataille décisive s'approche, celle des Élections Européennes de 2014. Ne nous y trompons pas, ce sera une vraie lutte à mort ! Car nous ne proposons rien moins que de démolir le modèle qu'ils ont construit et qui nous tue. Démolir leur "machin" pour rebâtir notre Europe, celle des coopérations librement choisies entre nations libres.

     

    Ca bouge pour les européennes de 2014

    A DLR nous avons toujours été en pointe dans le combat contre l'Union européenne. C’est le nôtre depuis des années. Les élections européennes de 2014 vont être un tournant historique. DLR se prépare déjà pour présenter dans les huit circonscriptions européennes des listes patriotiques, républicaines et 100% indépendantes.

    Aujourd’hui nombre de cadres et d’adhérents d’autres partis de gouvernement se rendent compte de l’impasse dans laquelle l'Union européenne de Bruxelles et de Francfort conduit les peuples d'Europe. Dans les coulisses la recomposition politique commence et DLR pourra compter en 2014 sur le soutien de personnalités politiques venues de la droite comme de la gauche. Si aujourd'hui les carcans des partis politiques traditionnels interdisent tout rapprochement, vous devez savoir que les élections européennes vont catalyser des bouleversements politiques d'une ampleur jamais vue depuis les élections européennes de 1999.

    A DLR nous mènerons ce rassemblement des patriotes contre les Commissaires de Bruxelles et ceux qui ont signé docilement les traités à l'origine de notre soumission.

     

    Patrick Mignon
    Membre du Bureau National de DLR
    Secrétaire national aux Élections

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  • Elections européennes 2014 - Valeurs Actuelles

     

    L'hebdomadaire Valeurs Actuelles a accepté de publier dans son n°3980 de la semaine en cours (7-13 mars 2013) un commentaire que je leur avais adressé. Qu'ils en soient remerciés ici.

    Mais mon commentaire n'a pas été publié en totalité. Il manquait les deux derniers paragraphes.

    Comme tout membre du Bureau National de Debout La République, je me dois de respecter les domaines de compétence de chacun. Mon commentaire ayant été tronqué, la partie qui en a été publiée pourrait laisser croire que je sors de ce domaine de compétence. Il n'en est rien, puisque partant des analyses et conclusions de nos spécialistes en économie, j'insiste sur l'importance des élections prochaines.

    J'ai donc décidé de publier ci-dessous ce commentaire dans sa totalité car son objet en est l'enjeu des prochaines élections européennes de 2014 et non pas le constat économique catastrophique actuel et les propositions pour y remédier.

    Dans son article "La France en faillite" (VA nº3977), Josée Pochat affirme en page 41 :"La racine du mal français se situe bien dans notre niveau de dépenses publiques, et il est vain d'espérer le résoudre en misant sur le retour de la croissance ou de nouvelles hausses d'impôts."

    S'il est incontestable que le niveau des dépenses publiques gagnerait à plus de vertu et que notre niveau actuel de prélèvements confine à l'inacceptable, je suis par contre opposé à l'idée hélas trop répandue que "l'austérité sauvera l'économie du pays". L'austérité ne fera que créer toujours plus de chômage, toujours plus de dévaluation des salaires pour s'aligner sur les moins-disants sociaux (par ailleurs largement bénéficiaires de l'Union), donc toujours moins de consommation et moins de recettes fiscales directes ou indirectes. Au lieu de diminuer nos déficits publics, l'austérité les fera exploser car les recettes diminueront plus et plus vite que les dépenses !
     
    Loin d'espérer benoîtement le retour de la croissance, notre pays peut s'en donner les moyens :
    1. en dévaluant l'euro ou en le quittant si nos "partenaires" le refuse, 
    2. en autorisant de nouveau le financement de la dette publique (pour les investissements structurels, pas pour les dépenses fonctionnelles) à taux zéro par la Banque de France comme cela était le cas avant 1973 - 50 milliards d'économies,
    3. en diminuant les charges sociales et les impôts sur les bénéfices pour les entreprises qui réinvestissent ceux-ci en totalité en France,
    4. en cessant de considérer la richesse et sa création comme le mal absolu,
    5. en cessant de confondre solidarité temporaire et assistanat permanent.
     
    Tout ceci est possible, mais il faut que les citoyens en soient informés pour qu'ils puissent le décider en conscience et se donner des responsables politiques déterminés à appliquer ces mesures de salut public, fussent-elles sources de conflit avec la structure de l'actuelle Union Européenne !
     
    Ce sera un des enjeux majeurs des élections européennes de 2014. 
  • Fracture représentative

     

    La fracture représentative

     

     Dans un article fort bien documenté, le journaliste Laurent de Boissieu analyse le décalage, graphiques à l’appui, entre les adhérents de base de l’UMP et les instances supérieures du parti : ici.

     Il reprend en substance la constatation faite par certains à l’UMP qui affirment que la scission est plus entre « la base de l’UMP et sa représentation parlementaire qu’entre Copé et Fillon ».

     Et cette analyse nous fait étrangement penser aux faux clivages droite-gauche ou UMP-PS que nous offre la représentation nationale à longueur de temps. L’exemple le plus criant en est évidemment le référendum de 2005 où près de 55% des électeurs avaient dit NON à un texte que les députés et sénateurs réunis en Congrès à Versailles deux ans plus tard ont approuvé à près de 80%  sans que des modifications majeures y aient été apportées.

     La constitution de la Vème république a limité le régime des partis grâce au scrutin majoritaire, mais on a aboutit à un bipartisme excessif qui instaure de fait un régime de parti unique (l’UMP ou le PS) au gré de fausses alternances. Nicolas DUPONT-AIGNAN l’a, en son temps lors de l’élection présidentielle, dénoncé en évoquant « le pansement rose ou le pansement bleu sur la jambe de bois… ».

     La fracture représentative est aussi visible par la progression scrutin après scrutin des chiffres de l’abstention et des votes blancs ou nuls.

     Comment pourrait-il en être autrement quand l’État abandonne toujours plus de compétences aux « autorités » non-élues de Bruxelles, notamment la Commission européenne dans cette fuite en avant vers le supposé Éden fédéral ?

     Mais les faits sont têtus. Et les oppositions de façade, les rodomontades verbales fussent-elles ministérielles, les harangues enflammées d’un tribun rouge sang sur la place de la Bastille ou les pleurs de syndicalistes sincères mais qui soutiennent ce système établi n’y changeront rien !

     Tant que la relocalisation du pouvoir politique à l’intérieur de l’hexagone entre les mains et dans les cerveaux insoumis de véritables mandataires du peuple ne se fera pas, la fracture représentative ne cessera de s’élargir. L’actuelle « représentation parlementaire », hors-sol et endormie dans les ors de la République, ne peut (ne veut) ni entendre ni sentir les grondements de sa base électorale.

     Seul Debout La République a la volonté de s’opposer à l’ogre fédéral qu’est l’actuelle Union Européenne en donnant aux électeurs français des représentants qui réduiront partout cette fracture représentative.

     Ces élus de Debout La République le feront parce qu’ils sont différents. Et paradoxalement, ils sont différents parce que précisément ils sont pareils à tous les Français : les pieds sur terre, les mains au travail et la réalité dans leur tête !