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rassemblement

  • La recomposition politique commence

    Avant-hier c'était François Hollande qui se couchait devant Madame Merkel.

    Hier c'était le premier acte de guerre de la BCE contre l'un des États membres de l'Union : Chypre. Acte de guerre assurément car après le refus du peuple chypriote de se laisser spolier par la "troïka", la BCE a imposé un véritable blocus économique contre l'île. Quel choix laissaient-ils au petit peuple chypriote sauf celui d’accepter la corde destinée à les étrangler ? Était-ce un coup d'essai pour voir ou était-ce un délire des dictateurs en col blanc de l'Union européenne, ou bien les deux ?

    Contrairement à ses promesses, l'Union Européenne n'a pas protégé ses membres de la crise, elle les y a précipités. La zone euro massacre ses membres, tous ses membres car bientôt même la puissante Allemagne sera forcée de choisir.

    Bienvenue en UERSS — L’Union Européenne des Républiques Souffrant de Soumission !

    • soumission à des organismes illégitimes car non-élus (BCE, Commission européenne, Cour de justice européenne)
    • soumission à des dirigeants illégitimes car sans pouvoir (H. Van Rompuy, C. Ashston et le petit nouveau Jeroen Dijsselbloem)

    Les mêmes ferments qu'en 1930 sont là : arrogance des puissances financières et de leurs marionnettes administratives, désespoir du peuple et notamment des plus pauvres, recherche d'exutoires par la désignation de bouc-émissaires.

    Cette Union Européenne qui nous promettait la paix, nous conduit à la guerre ! Nous tous, patriotes républicains, devons être prêts pour assurer la paix à notre peuple !

    Une bataille décisive s'approche, celle des Élections Européennes de 2014. Ne nous y trompons pas, ce sera une vraie lutte à mort ! Car nous ne proposons rien moins que de démolir le modèle qu'ils ont construit et qui nous tue. Démolir leur "machin" pour rebâtir notre Europe, celle des coopérations librement choisies entre nations libres.

     

    Ca bouge pour les européennes de 2014

    A DLR nous avons toujours été en pointe dans le combat contre l'Union européenne. C’est le nôtre depuis des années. Les élections européennes de 2014 vont être un tournant historique. DLR se prépare déjà pour présenter dans les huit circonscriptions européennes des listes patriotiques, républicaines et 100% indépendantes.

    Aujourd’hui nombre de cadres et d’adhérents d’autres partis de gouvernement se rendent compte de l’impasse dans laquelle l'Union européenne de Bruxelles et de Francfort conduit les peuples d'Europe. Dans les coulisses la recomposition politique commence et DLR pourra compter en 2014 sur le soutien de personnalités politiques venues de la droite comme de la gauche. Si aujourd'hui les carcans des partis politiques traditionnels interdisent tout rapprochement, vous devez savoir que les élections européennes vont catalyser des bouleversements politiques d'une ampleur jamais vue depuis les élections européennes de 1999.

    A DLR nous mènerons ce rassemblement des patriotes contre les Commissaires de Bruxelles et ceux qui ont signé docilement les traités à l'origine de notre soumission.

     

    Patrick Mignon
    Membre du Bureau National de DLR
    Secrétaire national aux Élections

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  • Gaulliste?

    Mais qu'est-ce qu'un "Gaulliste"? Voilà une question qui risque de rester en suspens car (malheureusement) il n'y a pas d'organisme de certification capable de délivrer un "brevet de gaullisme".

    C'est bien dommage et les grandes figures du gaullisme historique nous font beaucoup défaut. Du récemment regretté Philippe SEGUIN à Michel DEBRE en passant par Jacques CHABAN-DELMAS, Pierre GUILLAIN de BENOUVILLE et Maurice COUVE de MURVILLE, j'aurais bien aimé que ces "géants" puissent nous faire part de leurs sentiments en voyant tel ou tel se définir comme "gaulliste".

    L'annonce de la création prochaine du nouveau parti politique de Dominique de Villepin a aussitôt vu ses proches utiliser les termes de "rassemblement" et "gaulliste". On n'imagine évidemment pas un nouveau parti annoncer qu'il va diviser, donc le concept de rassemblement est un terme quasi-obligé. En son temps, Jacques CHIRAC en avait fait de même en créant le RPR.

    Mais l'estampille "gaulliste", c'est pour moi autre chose et je crois que cela ne se décrète pas. D'ailleurs lors du journal de France 2 de 20h00, un des proches de Villepin a affirmé: "De Gaulle est à tout le monde..." en réponse à une question sur son positionnement gaulliste. Certes, le général de brigade, l'homme du 18 juin, de la victoire, puis l'homme politique de la Vème République, du non-alignement de la France et, grâce à une vision claire de l'avenir, l'homme de l'arme atomique française qui nous permit de rester indépendants des deux blocs tout en préservant notre intégrité territoriale, certes donc cet homme-là appartient à tout le monde, comme tout personnage historique. Mais ce n'est pas pour autant que tout le monde est De Gaulle!

    Le Gaullisme, bien qu'il ait vocation à transcender la classification gauche-droite, est à mon avis par essence "de droite" car il place l'Homme au centre de ses préoccupations. C'est cet Homme qui, en s'améliorant et en s'organisant, va donner une société de Liberté, d'Egalité et de Fraternité. En cela il s'oppose aux doctrines "de gauche" pour lesquelles c'est la Société qui est centrale et ses règles qui vont faire le bonheur de l'Homme, y compris d'ailleurs contre sa volonté.

    Mais parce qu'il a bien conscience de la nécessité d'une justice sociale ou pénale impartiale, le Gaullisme a toujours promu un Etat fort capable d'impartialité. Cette exigence d'impartialité et d'équité impose d'une part le refus de toute forme de communautarisme et d'autre part la nécessité de "rassembler" au-delà de son propre parti. Les Gaullistes historiques ont toujours été au service de tous les Français, pas d'un clan ou d'une fraction. A noter d'ailleurs que ce refus du communautarisme, qui interdit à une minorité fût-elle agissante d'obtenir des droits exhorbitants et supérieurs à ceux de la majorité fût-elle silencieuse, impose à l'Etat la protection sans faille de ses minorités.

    Sont également indissociables du Gaullisme les réalités de la Nation et de la Patrie – cette dernière étant pour moi confondue avec la Nation renforcée des liens de coeur et de sang. Ni M. GISCARD d'ESTAING, ni M. CHIRAC, ni évidemment M. SARKOZY ne peuvent être qualifiés de "gaullistes" car leurs positions sur l'Europe, de la gestion des traités à l'élargissement à des pays non européens, sont allées bien au-delà des choix raisonnables et des objectifs mesurés de Charles de GAULLE et Konrad  ADENAUER. La monnaie unique n'avait pas été envisagée par les pères fondateurs de l'Europe, Maurice SCHUMANN et Jean MONNET, pas plus que par le Général lui-même. Mais il est évident pour moi que jamais cette monnaie unique n'aurai eu l'assentiment de Ch. de GAULLE car elle représente un bien trop grand abandon de souveraineté dont on voit aujourd'hui les ravages sur la P.A.C., la compétitivité de nos entreprises et la capacité de relance de notre économie entre autres. Sur ce sujet de la construction "abracadabrantesque" de l'Europe qu'on nous impose malgré un vote de refus à plus de 55%, je ne vois pas comment M. de VILLEPIN peut prétendre être "gaulliste" puisqu'il était alors aux affaires et qu'il a porté tous ces funestes projets à bout de bras.

    Enfin, le "Gaullisme" tel que le Général de GAULLE le concevait était à la base la rencontre d'un homme et du peuple. C'est-à-dire l'osmose d'un élu et de ses électeurs. Or là aussi, je note un problème. M. de VILLEPIN ne s'est jamais présenté devant le suffrage de ses compatriotes. Il est, là aussi, éloigné d'un principe fondamental du Gaullisme. Ce serait quand même étrange d'élire quelqu'un à la Magistrature suprême dans ces conditions.

    Ce n'est pas parce qu'un discours aux accents gaulliens est prononcé, avec brio, devant l'assemblée plénière de l'O.N.U, ni parce que l'on s'attribue le qualificatif de "gaulliste", qu'on l'est réellement. Dans la nécessaire reconquête de notre électorat comme dans son élargissement, toutes les (bonnes) volontés sont utiles. Mais dans le cas de Monsieur de VILLEPIN, il serait souhaitable qu'il clarifie voire inverse certaines de ses positions.