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Elections européennes 2014 - Valeurs Actuelles

 

L'hebdomadaire Valeurs Actuelles a accepté de publier dans son n°3980 de la semaine en cours (7-13 mars 2013) un commentaire que je leur avais adressé. Qu'ils en soient remerciés ici.

Mais mon commentaire n'a pas été publié en totalité. Il manquait les deux derniers paragraphes.

Comme tout membre du Bureau National de Debout La République, je me dois de respecter les domaines de compétence de chacun. Mon commentaire ayant été tronqué, la partie qui en a été publiée pourrait laisser croire que je sors de ce domaine de compétence. Il n'en est rien, puisque partant des analyses et conclusions de nos spécialistes en économie, j'insiste sur l'importance des élections prochaines.

J'ai donc décidé de publier ci-dessous ce commentaire dans sa totalité car son objet en est l'enjeu des prochaines élections européennes de 2014 et non pas le constat économique catastrophique actuel et les propositions pour y remédier.

Dans son article "La France en faillite" (VA nº3977), Josée Pochat affirme en page 41 :"La racine du mal français se situe bien dans notre niveau de dépenses publiques, et il est vain d'espérer le résoudre en misant sur le retour de la croissance ou de nouvelles hausses d'impôts."

S'il est incontestable que le niveau des dépenses publiques gagnerait à plus de vertu et que notre niveau actuel de prélèvements confine à l'inacceptable, je suis par contre opposé à l'idée hélas trop répandue que "l'austérité sauvera l'économie du pays". L'austérité ne fera que créer toujours plus de chômage, toujours plus de dévaluation des salaires pour s'aligner sur les moins-disants sociaux (par ailleurs largement bénéficiaires de l'Union), donc toujours moins de consommation et moins de recettes fiscales directes ou indirectes. Au lieu de diminuer nos déficits publics, l'austérité les fera exploser car les recettes diminueront plus et plus vite que les dépenses !
 
Loin d'espérer benoîtement le retour de la croissance, notre pays peut s'en donner les moyens :
  1. en dévaluant l'euro ou en le quittant si nos "partenaires" le refuse, 
  2. en autorisant de nouveau le financement de la dette publique (pour les investissements structurels, pas pour les dépenses fonctionnelles) à taux zéro par la Banque de France comme cela était le cas avant 1973 - 50 milliards d'économies,
  3. en diminuant les charges sociales et les impôts sur les bénéfices pour les entreprises qui réinvestissent ceux-ci en totalité en France,
  4. en cessant de considérer la richesse et sa création comme le mal absolu,
  5. en cessant de confondre solidarité temporaire et assistanat permanent.
 
Tout ceci est possible, mais il faut que les citoyens en soient informés pour qu'ils puissent le décider en conscience et se donner des responsables politiques déterminés à appliquer ces mesures de salut public, fussent-elles sources de conflit avec la structure de l'actuelle Union Européenne !
 
Ce sera un des enjeux majeurs des élections européennes de 2014. 

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