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International - Page 4

  • Bravo à l'Equipe de France de Rugby et à Marc Lièvremont

     

    BRAVO !

     

    Oui, vraiment un grand bravo aux joueurs de cette Equipe de France qui nous a fait douter et rêver.

    Un grand bravo aussi à l'encadrement de cette équipe et à son chef : Marc Lièvremont.

    Franchement pour un "entraîneur de Pro D2" comme l'a dit un abruti de journaliste — si, si il y en a parfois… — je trouve qu'atteindre la finale de la Coupe du Monde de rugby puis faire jeu égal, faire douter et même se faire craindre des All Blacks chez eux dans leur stade mythique et ô combien impressionnant, franchement chapeau bas messieurs et MERCI !

    Etant poilu comme un oeuf, j'ai préféré raser cet embryon de moustache que j'essayais désespérément porter...

    Bon, maintenant, c'est à son frère Thomas de trouver la clef pour que l'Aviron Bayonnais (Allez les Bleus et Blancs!) se reprenne. 

    Quant au XV de France, qu'il continue dans le Tournoi des VI Nations qui va débuter. Ce sera sans doute délicat de trouver la motivation nécessaire, mais certains vont nous attendre au coin du bois.

    Un petit bouquet de Roses et de Poireaux peut-être...?

  • Amusons la galerie !

    13 millions ! Oui, 13 millions de téléspectateurs, record d'audience pour le JT de 20h de TF1 ! Pourquoi ? Pour qui ? Pour un "has been"; pour, en fait, un non-événement que l'on voudrait voir revenir aux affaires.

    C'est comme après une chûte de cheval, il faut tout de suite remettre le "cavalier" en selle. Entre guillemets, au propre comme au figuré.

    Et encore, si nous avions eu droit à un morceau de journalisme d'investigation en direct. Mais non, rien. Claire CHAZAL s'est sagement cantonnée dans un rôle falot de présentatrice.
    Une femme-tronc, sans tête quoi !

    Où sont nos grands présentateurs d'autrefois ?

    Parce que ce n'est pas Laurence FERRARI qui va rehausser le niveau. Sa prestation face à Marine LE PEN quelques jours auparavant se voulait incisive et sans concessions. Ce n'était que de l'agressivité mal placée qui ne pouvait en aucun cas déstabiliser la fille du père, avocate de formation.

    Dominique PAILLE, proche de Jean-Louis BORLOO, a assimilé le Figaro au Journal Officiel. C'était ce soir en direct dans "Des Cliques et Des Claques", l'émission de Laurent GUIMIER, David ABIKER et Guy BIRENBAUM sur Europe 1.

    Ce n'est pas moi qui le dit, c'est lui. Et il a raison !

    On peut légitimement s'indigner de la complicité tout azimuths de la presse, des Journaux Télévisés de 20 heures sur TF1 et France 2. Sur la première chaîne on sert la soupe à DSK et on lui mitonne une opération de communication aux petits oignons. Sur la seconde, il ne se passe pas un journal sans un sujet de 3 ou 4 minutes (minimum) sur les primaires du PS.

    La comm de l'un, puis la comm des autres. Car faut-il le rappeler, les "primaires" socialistes ne sont qu'une gigantesque opération de communication qui leur permet de monopoliser de façon totalement anti-démocratique les temps d'antenne sur les chaînes principales aux heures de plus grande écoute. On en parle avant le "débat", puis pendant le "débat" et enfin après le "débat" et même avec des vagues de commentaires les jours suivants, ce qui prolonge l'occupation.

    Et le plus incroyable de tout cela, c'est que le CSA ne trouve rien à redire ! Faut-il leur rappeler que les "primaires" sont non-constitutionnelles d'abord et qu'elles deviennent anti-constitutionnelles ensuite par leurs conséquences pour les autres candidats.

    Medias monopolisés, journalistes aux ordres, valises d'argent, discrimination judiciaire : tout cela sent mauvais, très mauvais et la mémoire collective de nos anciens s'en souvient certainement.

  • La bonne idée de l'été

    C'est donc la dernière idée à la mode: réduire la dette des pays industrialisés par une contribution exceptionnelle des plus riches!

    De Joseph Stiglitz, Warren Buffett à Maurice Lévy en passant par Pierre Bergé, les grands théoriciens viennent de trouver la solution miracle. Après tout pourquoi pas? Mais pour moi, quelques questions se posent.

    Tout d'abord, il faudra bien déterminer la limite qui permet de qualifier un individu de "plus riche". On est toujours plus riche que certains, mais à l'évidence aussi bien moins riche que d'autres. La sortie, voici quelques temps, du couple Hollande/Royal sur les riches — que monsieur n'aimait pas si ma mémoire est bonne — avait un temps placé la barre à un revenu mensuel de trois ou quatre mille euros. Déjà, la fourchette donnait une marge de 25%, une paille!

    Ensuite, il faudra bien trouver des explications pour faire comprendre à tous, riches et moins riches, que le système fiscal actuel est juste et équitable. Ca va être dur puisque certains ont continué à s'enrichir tandis que d'autres s'appauvrissaient.
    Aux Etats-Unis, que nombre de nos concitoyens considèrent comme un pays sauvage où la solidarité est inexistante, je veux bien croire que l'explication pourrait trouver corps.
    Mais en France, pays de l'égalité républicaine, comment faire passer la pilule? Car toutes ces "contributions exceptionnelles" se sont inscrites dans la durée. Pour un motif de logique pure: si l'on peut mettre en place une contribution exceptionnelle visant une tranche "aisée" de la population, c'est nécessairement que le système antérieur était insuffisamment… égalitaire. Pourquoi donc se limiter dans le temps et ne pas maintenir cette charge fiscale? On passe ainsi de la notion de complémentaire ponctuel à celle de supplémentaire permanent.

    De plus, comme le dit Joseph Stiglitz dans son article dans Le Monde, il faudrait que les Etats se lancent dans des investissements "à hauts rendements" vers les entreprises créatrices d'emploi, les PME. Mais monsieur Stiglitz est américain et en Amérique, le Parlement, composé de la Chambre des Représentants et du Sénat, est toujours très actif dans son rôle de contrôle des dépenses de l'Etat Fédéral.
    En France, ce n'est pas du tout la même chose. Entre la gauche qui vote toujours plus de dépenses d'Etat et prône la diminution du chômage par l'augmentation du nombre des fonctionnaires et la droite qui a le petit doigt sur la couture du pantalon et ne remet jamais en cause les choix économiques et budgétaires, oubliant ainsi les promesses faites aux électeurs, nous sommes fondés à mettre en doute la volonté du gouvernement de résister à la tentation d'utiliser cette "contribution miracle" pour créer encore plus de dette au lieu de la résorber.

    Mais ce qui me gêne au plus haut point, c'est que cette idée même de contribution exceptionnelle est une recette de cuisine conjoncturelle.

    Or, ce qui bloque toute croissance, ce qui détruit tant d'emplois au lieu d'en créer, ce qui fait que les bonus des "traders" sont revenus à leur niveaux d'antan, ce qui fait que les banques "se gavent" — pardonnez-moi la vulgarité du propos — sur les fonds publics, ce sont des causes structurelles:

    • insuffisance de protection vis-à-vis des états esclavagistes modernes (TVA sociale ou équivalent), 
    • monnaie unique fédérale sur un modèle économique qui ne convient pas à 90% des pays de la zone (Euro), 
    • absence de taxe régulatrice des transactions spéculatives en allers-retours (taxe "Tobin"), 
    • absence de protection de produits qui devraient bénéficier d'une exception à l'OMC (agriculture et pêche), 
    • insuffisance de contrôle efficace de l'Etat sur le système bancaire et financier (nationalisation d'une banque), 
    • absence d'efficacité démocratique pour les plus hautes instances non élues de l'Union Européenne (Commission Européenne et son "président", Eurogroupe et son "autre président", Banque Centrale Européenne, Cour de Justice Européenne).
    Alors je n'ai aucun doute, cette "excellente idée de l'été" sera mise en application prochainement. Et vous verrez que nombre de contribuables seront étonnés d'être considérés comme "plus riches". Je ne serai pas surpris que les classes moyennes en prennent encore un coup sur la tête.

    Je n'ai pas confiance. Ni en ceux qui, chez nous trouvent l'idée bonne, ni en ceux qui au gouvernement nous promettront que ce sera un "one shot", ni en ceux qui au Parlement — Députés et Sénateurs confondus — devraient nous garantir nous les citoyens qui leur donnons le mandat de nous représenter. Il faut dire qu'après le Congrès des mêmes députés et sénateurs qui a validé le Traité sur la Constitution Européenne que nous, électeurs, avions refusé en 2005 par un vote sans ambiguïté, nous sommes fondés à ne plus avoir confiance.

    En 2012, il faudra vraiment qu'il y ait un grand coup de balai pour nous donner des représentants qui restaurent la confiance et nous donnent foi en l'avenir.