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  • Viol silencieux

    Il ne s'agit pas , avec un tel titre, de commenter les événements du moment qui occupent le patron du Fonds Monétaire International. Bien que la situation actuelle de Dominique STRAUSS-KAHN soit révélatrice une fois encore d'un délitement prononcé des valeurs d'éthique et de respect qui devraient prévaloir et s'imposer à tout responsable, du plus modeste au plus immodeste, quelles que soient ses fonctions.

    Que "DSK" ait été "piégé" ou non, que les faits soient avérés ou aient été créés de toutes pièces, peu importe : il n'a pas été suffisamment prudent, il a engagé par sa "légèreté", outre sa condition présente et son avenir personnel, la crédibilité de sa fonction et a grandement hypothéqué toute potentialité de voir confier officiellement à l'avenir à un responsable français la conduite d'affaires internationales.

     

    Non, ce n'est pas de ce dont tout le monde entend parler à longueur de temps sur tous les canaux de communication que je veux vous entretenir. Ce dont je veux parler, c'est du viol — silencieux celui-là — de notre pays, de son peuple, de ses institutions.

    Je veux par ce "coup de gueule" attirer votre attention sur le crime commis à l'encontre de notre pays :

    • viol par nos propres représentants élus de la décision souveraine du peuple signifiée par le référendum de 2005
    • viol permanent de la Nation Française par des institutions supra-nationales non élues (Organisation Mondiale du Commerce, Banque Centrale Européenne et Commission de Bruxelles)
    • viol en "bande organisée" de nos élus de proximité — les Maires par les Préfets, les conseillers généraux par la réforme territoriale
    • viol des aspirations légitimes du peuple des anonymes par nos élites (sur)médiatisées.

     

    Qui connaît la désespérance des agriculteurs (des milliers de suicides par an) ?

    Qui connaît les angoisses des marins-pêcheurs, patrons ou matelots, pour qui affronter la platitude des marchés et l'intransigeance des banquiers est maintenant plus terrible que de naviguer sur les bancs de Terre-Neuve par gros-temps ?

    Qui connaît l'angoisse des ouvriers et employés de PME dont les patrons n'ont d'autre choix que de délocaliser vers des "enfers sociaux" ? Enfers sociaux qui sont la contre-partie obligatoire des paradis fiscaux.

    Qui connaît la détresse et la solitude des patrons d'entreprises familiales qui ne peuvent plus assurer leurs obligations — car c'est bien comme cela qu'ils se considèrent, comme des obligés vis-à-vis de leur employés — et qui voient couler le capital humain et familial patiemment construit depuis quatre ou cinq générations ?

    Seul celui qui "vit" (je mets ce verbe entre parenthèses car on peut difficilement appeler cela "vivre"), seul celui qui vit donc dans son coeur et ses tripes ces situations peut dire qu'il connaît ces angoisses.

    Les autres, tous les autres, ne peuvent qu'imaginer. Et encore pour cela faudrait-il qu'ils soient très attentifs !

    Car pour nos dirigeants actuels, mais aussi pour ceux du système UMP-PS-Verts qui aspirent à les remplacer, oui, pour tous ceux-là, je suis sûr qu'ils n'entendent que le bruit assourdissant du silence. 

    Aucun d'entre eux n'est vraiment conscient du drame, aucun d'entre eux n'entend la colère sourde qui monte et va les emporter. Ils sont des autistes politiques ! Enfermés dans leur monde superficiel, leur "microcosme", ne voyant pas plus loin que le bout de leurs affaires, ils sont insensibles aux pressions de tous ordres qui s'accumulent.

    Et si certains devaient être moins inconscients que les autres, alors leur couardise n'aurait d'égal que leur stupidité !

    L'exemple du "coup médiatique" de la suppression des alertes annonçant les radars fixes est criant.

    D'un côté, un ministre de l'Intérieur, Claude GUEANT, qui pour soi-disant faire baisser les chiffres de la mortalité routière — en réalité pour renflouer toujours plus à coup d'amendes diverses les caisses de l'Etat afin de payer les banques (voir mon article) — annonce et met en application immédiate la suppression des panneaux avertisseurs ainsi que l'interdiction des systèmes avertisseurs. Du même côté, des députés UMP de retour de leurs circonscriptions qui "engueulent" (appelons un chat…, un chat) le-dit ministre de l'Intérieur.

    Mais de qui se moque-t-on ? Mais de nous ! Bien sûr que les citoyens en ont ras-la-casquette (je reste poli…) de se voir contraints toujours plus pour des conn...ies ! Et bien sûr qu'ils se plaignent auprès de leurs députés.

    Qu'on arrête de nous agiter devant le museau le foulard rouge des accidents mortels de la route ! Les maladies "nosocomiales" (d'origine hospitalière et contractées à l'hôpital) en représentent le double : 8.000 morts par an, et les accidents domestiques sont responsables de quatre fois le nombre des morts de la route : 16.000, oui 16.000 morts par an ! Mais, là pas de taxes possibles !

    Des députés réellement à l'écoute des citoyens de leurs circonscriptions, pas les pantins, les marionnettes actuelles, devraient en premier lieu s'opposer par tous les moyens, y compris le renversement du gouvernement actuel, à la politique calamiteuse de nos "élites".

    La colère sourde, les larmes intérieures, la désespérance silencieuse vont exploser au grand jour. Et comme dans le cas de la digue qui se rompt, il sera impossible d'endiguer le flot de violence; tout le sens de mon engagement politique est d'être en situation de représenter ces compatriotes pour que le pire ne soit pas certain et pour qu'un Etat fort et juste, tant à l'international qu'à l'intérieur voit le jour.

  • Une erreur de représentation

     

    L'autre soir, Elie COHEN, "économiste PAA" (patenté, agréé et autorisé), intervenait sur France 2 dans le journal de 20 heures. Précisément dans sa première partie, celle de plus grande écoute. Il y était pour faire passer, pour rabâcher devrais-je dire, la version officielle :

    La Grèce rechute. Ce n'est pas grave, c'est qu'il n'y a pas "assez d'Europe", pas assez de politique européenne coordonnée.

    Certes il faudra remettre la main au porte-feuille pour la modique somme de… 110 Milliards d'Euros — excusez du peu ! — ce qui représente 11 millions de voitures à 10.000€ pièce. Onze millions de voitures que Monsieur Tout-le-Monde a déjà du mal à se payer et pour lesquelles on, pardon pas "on", les banques, ces voyous en cols blancs, demandent des garanties draconiennes.

    Mais la cerise sur le gâteau : 

    Il faudra prévoir dès à présent de "restructurer" la dette Grecque, toute la dette Grecque.

    Entendez — vous qui êtes des ignares, des incultes, des mal embouchés — entendez donc : il faudra prévoir de "vous asseoir dessus !"

    Non mais vous vous imaginez, vous, 11 millions de débiteurs à 10.000€ pièce qui ne peuvent rembourser leurs banques ! Vous imaginez le tollé, les procès fleuves et les saisies par voie de justice !

    Et bien, ça ne les gêne pas plus que ça ces "messieurs de la politique, de la finance et de l'économie".

     

    Le piège

    Alors, si on écoute attentivement le discours bien huilé d'Elie COHEN et de ses pairs PAA (voir ci-dessus), ils ont raison : il faut résoudre la crise grecque, il faut bien l'aider, la soigner et même la mettre sous perfusion. Mais vous pouvez donner toute l'aspirine du monde à un fiévreux, vous ne le guérirez pas si vous ne supprimez pas la cause de sa fièvre.

    En aviation, dans le domaine dit des "facteurs humains", mais c'est évidemment applicable à tous les autres domaines de la Société, ils commettent tous ce que nous appelons une erreur de représentation.

    Vous faites tout bien, mais pas dans le bon contexte. Vous avez appris par coeur votre texte et vous le récitez à la perfection, mais vous n'êtes pas dans le bon théâtre sur la bonne scène avec les bons partenaires. Vous avez bien pris le maillot de bain, la planche de surf et la crème solaire pour les enfants, mais le train va dans les Alpes et en hiver !

    L'erreur de représentation en aviation est celle que nous jugeons comme la plus dangereuse de toutes. Justement parce que l'équipage fait "tout bien" mais pas dans le bon contexte, ce qui amène forcément à l'accident majeur.

    Sortir d'une erreur de représentation est très difficile car l'analyse est presque impossible sans aide extérieure. Le seul moyen pour y parvenir est d'être capable de prendre du recul sur les événements et de le vouloir. Plus les choses se précipitent et moins vous pouvez le faire.

    J'ai dit "sans aide extérieure" car le moyen le plus simple est justement celui de l'aide extérieure. Celui de la personne qui vous tire du mauvais rêve, de la pièce infernale.

     

    Les avertissements extérieurs

    C'est ce que tentent de faire Nicolas DUPONT-AIGNAN et les membres actifs de son mouvement Debout La République.

    Depuis près de vingt ans maintenant (1992 avec Philippe SEGUIN), il affirme haut et fort que la construction européenne depuis Maastricht, la création de l'espace Schengen, la création de la monnaie inique (le Mark unique [N.D.L.R.]), le traité des dictateurs (traité de Lisbonne malgré le non massif à 55% au référendum) marche sur la tête et va à l'encontre de la noble idée ayant présidée à sa construction : apporter la paix à cette région du monde tant meurtrie par les guerres.

    J'ai d'ailleurs tenté de montrer cela dans mes précédents billets.

    L'Europe de la démesure, confiée à des institutions non élues donc illégitimes, sa monnaie unique l'Euro, tarée de naissance en interdisant aux Etats-Nations toute intervention sur le niveau et sur la structure de leurs dettes, vont nous conduire au chaos. Cette Europe qui ne voulait plus revoir les "larmes et le sang" est en train de s'en gorger.

    Aucune des élites qui nous gouvernent, aucun de leurs économistes PAA, ne veulent le voir et l'entendre. Ils sont sourds et aveugles aux avertissements des "extérieurs" qui auraient pu les sauver. 

     

    De la Responsabilité à la Culpabilité

    "Responsables mais pas Coupables". Ca vous rappelle quelque chose, ce scandale dit "du sang contaminé" ?

    Et bien je suis prêt à parier qu'ils nous referont tous le même coup ! Et pourtant, j'affirme qu'ils seront coupables. Parce qu'ils auront été dûment prévenus, avertis, informés. Mais il est tellement plus simple de nous traiter de Cassandre et de populistes !

     

    "To be or not to be" — le chaos ou l'apaisement

    Ce titre de la pièce de William Shakespeare pose le problème de la survie même de l'idée de l'Europe. Je dis bien de l'idée de l'Europe, car l'Europe physique et sa monnaie telles qu'elles sont conçues sont mortes.

    Devant nous il y a le grand précipice. Nous sommes face à un choix existentiel :

    • Continuer d'avancer à petits pas, tels les moutons de Panurge, guidés par nos élites sourdes et aveugles. Plonger dans cet abîme et pour ceux qui survivront, s'il y en a, parmi les morts et les invalides, recréer une société plus humaine.

    • Changer d'envergure, déployer nos ailes et planer au-dessus du précipice pour atterrir en douceur. Prendre conscience de l'erreur de représentation, changer de décor et de scénario en montrant aux autres que c'est possible. L'Histoire de notre pays nous apprend que la place de la France dans le monde est précisément due à cette capacité à proposer autre chose.

     

    Lors des prochaines élections présidentielle et législatives, vous aurez le choix :

    • entre ceux qui vous endorment par une fausse alternance (UMP, PS), ceux qui avancent masqués (les "Verts" faux écologistes mais vrais extrémistes), ceux qui n'aspirent à gouverner qu'au fond du précipice (le FN et l'extrême-gauche du NPA à LO-LCR en passant par le Front de Gauche et le Parti des Travailleurs) — tous ceux-là vous proposent la première solution,

    • et entre ceux qui vous proposent la seconde solution : Debout La République — son candidat à l'élection présidentielle : Nicolas DUPONT-AIGNAN et les (futurs) candidats aux élections législatives.
  • La politique "quantique"

    Je viens de terminer un ouvrage passionnant de Jean STAUNE "Notre existence a-t-elle un sens ? : Une enquête scientifique et philosophique" Ed. Presses de la Renaissance.
    Jean STAUNE est un philosophe des sciences. Comme il est un excellent vulgarisateur, il donne une compréhension aisée et un accès simple à des savoirs très compliqués, tels que la physique quantique.

    La physique quantique, en s'intéressant au comportement des particules élémentaires, semble montrer (et démontrer) que le monde "réel" que nous connaissons est plutôt "voilé" (B. d'Espagnat), qu'il comporte des principes d'incertitude (W. Eisenberg) et d'incomplétude (K. Gödel) et que les notions d'espace (A. Aspect) et de temps (J.A. Wheeler) sont remises en question.

    Les physiciens du détail, des particules élémentaires, utilisent des outils mathématiques et des concepts physiques inaccessibles au commun des mortels. Et les physiciens-mathématiciens-philosophes comme Jean STAUNE, qui comprennent ces concepts, les traduisent, en font une synthèse rigoureuse et permettent aux "lambda" comme moi de comprendre.

    Ce qu'il a fait dans son livre, est ce que nous sommes tous en droit d'attendre de nos politiques :

    expliquer simplement, sans formules alambiquées, la politique qu'ils entendent mener, les résultats qu'ils en espèrent et sous quels délais.

    Pour réussir cela — expliquer simplement les choses aux citoyens pour que les électeurs leur accordent la confiance dans la durée — ils doivent avoir un socle inébranlable de valeurs, de principes éthiques qui (re)donnera à la Politique des fondations solides.

     

    Mais c'est tout le contraire qui se passe ! 

    • Là où les responsables politiques devraient vulgariser leurs choix et leurs actions, ils les rendent complexes et non compréhensibles par les gens. Comme si une politique pragmatique et populaire, voire même populiste, était trop simple et donc desservait l'image qu'ils veulent donner d'eux-mêmes : celle du sauveur seul capable de faire face à la tâche immense !

    • Là où leurs subordonnés devraient régler la complexité des détails entre spécialistes, ils se lancent souvent dans des explications confuses à destination du public. Le font-ils sur demande de leurs responsables ou de leur propre initiative ? Je ne saurais dire.

    Je fais donc personnellement le choix du pragmatisme et du… populisme politique, un terme banni par la pensée unique qui pourtant ne devrait être ni péjoratif ni honteux. Au contraire !

    • Sortir l'Euro de notre politique économique et remettre en circulation le Franc pour retrouver des marges de manoeuvre et relancer la croissance.
    • Retrouver une Banque Centrale digne de ce nom. Redonner à cette Banque Centrale la primauté d'une création monétaire raisonnée et par là-même limiter la création monétaire sauvage et débridée qui avait été accordée aux seules banques privées.
    • Séparer dans leurs activités celles de banque d'affaires et de banque de détail.
    • Réglementer les prix de détail de certaines denrées alimentaires ou de première nécessité (tout au moins pour une période de stabilisation de la parité du Franc sur les marchés internationaux).
      Leur liste reste à établir, mais elle doit comporter au minimum : la baguette; le lait; les oeufs; un lipide de cuisson; une variété définie en pâtes, riz, farine et pommes de terre; un ou deux type de fruits; un volume donné de consommation énergétique (électricité, gaz et fioul domestique); les carburants automobiles.
    • Augmenter de façon très significative les budgets des ministères traitant de la sécurité au sens large : Intérieur, Défense et Justice.
    • Rétablir les contrôles aux frontières en rappelant qu'une frontière n'est pas un blindage infranchissable mais au contraire une "peau" qui fonctionne comme un filtre perméable mais sélectif.
    • Instaurer une TVA sociale ou, quel que soit son nom, une taxe de compensation des différentiels de charges sociales.
    • Favoriser le patriotisme économique européen et national.

    Et pour pouvoir mettre sereinement en application les mesures de la liste non exhaustive ci-dessus, une mesure phare essentielle :

    • Avoir recours au référendum pour chaque grande catégorie de décisions de façon à permettre aux opposants de s'exprimer, mais aussi en cas de vote positif pour garantir une plus grande efficacité en limitant le pouvoir de nuisance de l'opposition.


    Nous n'avons pas besoin de "politiciens quantiques", nous n'avons pas besoin de dirigeants européens non élus et donneurs de leçons (J. Barroso), nous n'avons pas besoin d'un président de l'Eurogroupe (J.C. Junker) plus soucieux du bien-être des banques luxembourgeoises que de celui des peuples européens, nous n'avons pas besoin d'un Président du Conseil de l'U.E. potiche (H. Van Rompuy), nous n'avons pas besoin d'un Ministre des Affaires Etrangères et de la politique de Sécurité de l'U.E. (C.M. Ashton) qui préconise la libre entrée des réfugiés libyens et tunisiens !

    Nous n'avons pas besoin de dirigeants (N. Sarkozy, F. Fillon et son gouvernement) qui prétendent instaurer une rupture salutaire et qui, sitôt élus ou en fonction, donnent des gages de bonne conduite à l'Allemagne — la première visite du nouveau Président de la République en 2007 a été pour A. Merkel — aux barons européens ci-dessus et à la finance mondiale.

    Nous avons tout bonnement besoin de gens pragmatiques, honnêtes, simples, proches des gens, proches de leurs préoccupations de tous les jours : populistes et populaires !

    Ces représentants du peuple doivent évidemment être élus. Les gouvernants auxquels ils apportent leur légitimité politique et leur soutien n'ont pas besoin d'être des spécialistes pointus — pour les questions techniques et précises, les administrations disposent d'experts divers et variés — ils doivent avoir la tête dans les étoiles, les pieds dans la terre et la foi dans leur coeur.

     

    Ce sera le caractère déterminant de mon choix pour l'élection présidentielle.

    Ce sera le coeur de mes propositions pour la campagne des élections législatives.