UA-11645906-3

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ile-de-france

  • Explication d'un vote

    En fait rassurez-vous,  je n'ai pas la prétention d'expliquer à posteriori le vote des français car c'est un exercice hautement sujet à caution. Non, ce que je vais préciser dans ce billet ce sont les raisons de mon vote à l'occasion du 2ème tour des régionales.

    En Essonne, ne restaient en lice que les listes de l'UMP et d'EuroPSEcologie. C'est-à-dire un non-choix, une obligation de "prendre les mêmes et de recommencer". Alors, j'ai eu la tentation de ne pas voter et de rejoindre le bataillon des abstentionnistes: 52,86%!

    Mais voilà, ailleurs dans le monde, en Irak, en Iran, en Afghanistan, partout dans toutes les dictatures, des hommes et des femmes risquent leur vie et souvent la perdent pour avoir simplement le droit d'exprimer librement leur choix par un vote.

    Alors, chez nous, quel que soit mon dégoût pour cette mascarade électorale, je ne me suis pas senti le droit de bafouer une liberté chèrement payée ailleurs. Et bien que je sois absent pour raisons professionnelles, j'ai voté par procuration grâce à mon fils cadet. J'ai voté "blanc", une enveloppe vide. Vide comme les programmes des deux "finalistes".

    Je sais bien que justement parce que les élites politiques rechignent à écouter le peuple, ce vote blanc ne sera pas comptabilisé à sa juste valeur – c'est-à-dire un vote effectivement exprimé, mais refusant le choix proposé – et sera ajouté au chiffre de l'abstention.

    Mais tant pis, demain je pourrai me regarder dans la glace et plutôt deux fois qu'une.

  • Le petit Nicolas

    Nous sommes à la veille du premier tour des élections régionales et j'ai décidé de créer ce blog pour y livrer quelques analyses et parfois "coups de gueule" lorsque nécessaire.

    Pour mon premier billet, je vais vous conter une histoire. Celle du "Petit Nicolas"... Pas le personnage de la B.D. celui qui est sympa. Non! Celui qui n'est pas sympa, celui de l'Elysée.

    Alors voilà, le Petit Nicolas avait dans l'idée de faire de "grandes" choses en Ile-de-France. Et pour faire de grandes choses, il fallait qu'il trouve un grand faiseur. Et il l'a trouvé. Il a trouvé un préfet de la République, il a trouvé Christian BLANC. Le "Grand Blanc" en quelque sorte. Et c'est un méchant ce grand blanc. Le grand Blanc a inventé le Grand Paris.

    Pourquoi le Grand Paris? Mais parce qu'en Ile-de-France, vous avez, nous avons de grands problèmes.

    Grands problèmes de transport, grands problèmes de répartition des espaces de bureaux, grands problèmes d'insécurité, grands problèmes d'emploi. Et que nous propose-t-il dans son "grand Paris"? Vous l'aurez compris, forcément de grandes choses: un grand métro, un grand campus et des "clusters"... Tout ceci pour de grands, très grands coûts (21 milliards d'euros pour le grand métro, 1,3 milliard d'euro pour le grand campus) forcément financés par de grands emprunts; et à grande échéance puisqu'il est question au plus tôt de 2025, mais cela sera certainement 2030-2040.

    On nous propose donc de nous endetter, pardon d'endetter nos enfants et même nos petits-enfants car c'est un projet à échéance de deux générations minimum, pour construire ces projets pharaoniques. En fait de projet d'avenir, c'est réellement un retour à l'époque des rois d'Egypte, soit un "progrès" de 40 siècles en arrière. Mais pourquoi faut-il donc que chaque homme politique se croie obligé de laisser sa marque?

     

    A Debout La République, il y a le "Grand Nicolas", Nicolas Dupont-Aignan, son président. Et le "grand Nicolas" est pragmatique et modeste. Lui ne propose que de "petites" choses:

    • pour 10% du coût initialement annoncé du grand métro il propose de rénover la totalité des RER A, B, C, et D qui transportent tous les jours plus de 2 millions d'usagers,
    • pour le montant du coût de la couverture de l'avenue Ch. de Gaulle à Neuilly-sur-Seine, soit 850 millions d'euros, il est possible de faire sauter tous les points noirs actuels du réseau routier. Il est d'ailleurs intéressant de noter que les 2021 riverains de cette voie – les autres ne sont que des bureaux – ne sont pas demandeurs de cette couverture.

    Et ces petites choses pourront être mises en pratique très rapidement, dans les 5 prochaines années, simplifiant directement la vie de nos compatriotes franciliens.

     

    Oui vous avez bien lu, le choix pour les électeurs concernant les transports en Ile-de-France est le suivant: le "Grand-Paris" pour aller mieux dans trente ans et pour un coût gigantesque ou bien pour le dixième de la somme des actions immédiates pour aller mieux tout de suite.