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France - Page 8

  • La protection de l'Eurozone ?

     Selon ses zélateurs, l'Eurozone devait être (est toujours pour certains) une zone de prospérité économique et en cas de crise une zone protégée par rapport au reste du Monde.

    Les trois graphiques ci-joints, issus d'une publication non confidentielle de la compagnie Air France, montrent que c'est tout le contraire qui se produit.

     

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    Sur le premier qui compare les taux de croissance, on voit que non seulement la croissance de la zone Euro est plus faible que la croissance Monde, mais on voit aussi qu'elle chute beaucoup plus nettement en 2012 que dans le Monde. Où est la protection ?

     

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    Sur le deuxième graphique qui compare les rentabilités par zone des compagnies aériennes de ces zones, quelles sont les moins rentables ? Celles de la zone Euro ! Et pourtant dedans il y a l'allemande Lufthansa, la néerlandaise KLM et la britannique British Aiways, trois fleurons.

     

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    Enfin, sur le troisième graphique qui compare les prix du pétrole Brent en dollars US et en Euros, certes les prix en Euros sont plus faibles grâce à un écart de change favorable, mais on sait que par ailleurs cet écart de change plombe nos exportations et impose des délocalisations massives.

    Sur ce dernier graphique, les prix en Euros du Brent sont très étroitement corrélés à ceux en dollars, ils les suivent à la trace. Mais au centre du graphique, lorsque les prix en dollars chûtent fortement, l'écart se rétrécit car l'Euro freine à la baisse ce qu'il n'a que très peu fait à la hausse. En quoi cet Euro est-il un bienfait ?

     

    Ces trois graphiques sont disponibles dans le fichier PDF ci-après : Crise 1.PDF

    Aujourd'hui, et demain lors des élections nationales qui s'annoncent, que nous proposent les "fédéralistes" de tous poils, de l'UMP au PS en passant par le Centre (Nouveau ou Modem) et les faux-verts d'EELV, face aux résultats négatifs de leur politique doctrinaire et autiste ?

    Ils ne nous proposent rien moins que de nous enfoncer encore plus profondément dans "l'horreur fédérale". Mais comment cette idéologie aveugle qui nous a plombé d'abord, puis coulé ensuite pourrait-elle nous sauver maintenant ? Par plus d'aveuglement, plus de confiance, plus de naïveté ?

    Non, trois fois non ! Français, il est grand temps que nous reprenions notre destin en main, que nous nous retroussions tous les manches pour reconstruire ce qu'ils ont cassé, détruit, abîmé.

    Il est grand temps de rejetter aux oubliettes cette déconstruction fédérale et son cochon-tirelire de Troie, l'Euro.

    Il est grand temps de changer de vision politique pour changer de politique et porter au pouvoir des femmes et des hommes neufs, respectueux de votre vote souverain.

    Nicolas DUPONT-AIGNAN est un, sinon le principal, de ceux-là !

  • L'ordre des choses

    Diantre ! Voilà un sujet bien complexe et ambitieux.

    Mon but n'est pas de commencer ici un ouvrage philosophique — ce que je n'ai d'ailleurs pas la capacité de faire — mais de rappeler de façon courte les principes auxquels je crois et qui, à mon avis, assurent un développement harmonieux de notre société humaine.

    Au coeur de tout est l'Homme. Si on place quoi que ce soit d'autre en premier, on aboutit fatalement à une construction "inhumaine". De nombreux exemples existent de nos jours et bien sûr ont montré par le passé les ravages causés à l'Humanité :

    • Nazisme, Communisme sont les exemples de sauvagerie organisée d'Etat, 
    • de même les sociétés théocratiques, anciennement la Très Catholique Europe avec l'Inquisition ou les guerres de religion, aujourd'hui avec les excès des fondamentalistes musulmans au pouvoir (Iran par exemple) ou qui veulent le conquérir (Al Quaida),
    • les potentats oligarchiques qu'ils soient de type maffieux ou simplement de forme "multi-nationales" au sens large sont également des organisations dans lesquelles la vie humaine compte peu, en tout cas moins que celle de l'organisation elle-même.

    Très près de nous aujourd'hui, l'Union Européenne des technocrates, celle qui a procédé à la nomination récente de ses chefs mario…nnettistes — Mario DRAGHI à la BCE, Mario MONTI à la tête du gouvernement italien et Lukas PAPADEMOS en Grèce — et celle qui nie les résultats des votes populaires qui lui sont contraires est également à proprement écrire une organisation "inhumaine".

    Une fois que l'on a admis devoir placer l'Homme, au sens large, au centre de la construction, il convient alors d'utiliser ses qualités pour en assurer l'harmonie. L'ensemble de ces qualités est ce qu'il est courant d'appeler les "valeurs". Elles peuvent varier d'un individu à un autre, mais de base elles se doivent d'être vertueuses et reconnues comme telles par le reste de la communauté.

    Dans l'organisation d'une Nation démocratique, la Constitution et les élections sont les constituants essentiels, garants des libertés individuelles et collectives. L'élu, et notamment le principal d'entre-eux le Président de la République, est garant que l'Humanisme prévaut en toutes circonstances.

    C'est pour cela que la négation du résultat du référendum de 2005 par l'actuel locataire de l'Elysée est un acte d'une gravité exceptionnellement importante! A partir de l'instant où Nicolas SARKOZY a décidé de passer outre le vote individuel des citoyens pour confier à un Congrès acquis d'avance la ratification du traité de Lisbonne, RIEN absolument RIEN, ne pouvait empêcher l'inversion des valeurs à laquelle on assiste actuellement.

    C'est ainsi la Finance la plus déshumanisée qui est aux commandes. Peu importe l'économie réelle, seule compte la rentabilité financière à court voire à très court terme. Les fermetures d'usines rentables, aux carnets de commandes correctement remplis, sont monnaie courante — aujourd'hui Arcelor-Mittal à Liège et Floranges, hier Faurecia à Etampes et Continental en divers endroits — et les délocalisations ne sont motivées que par plus de rémunération des actionnaires sans considération aucune des outils de production et surtout des femmes et des hommes qui les servent.

    La Finance commande à une Economie virtuelle qui elle-même commande au Politique par les dégâts qu'elle cause au marché de l'Emploi et par ses relais serviles que sont les trop fameuses "Agences de Notation".

    Il est devenu vital d'inverser au plus tôt cet ordre néfaste!

    L'Homme, donc son représentant, le Politique, doit impérativement reprendre les rênes d'une Economie réelle au service de laquelle une Finance saine de corps et d'esprit facilitera les investissements productifs et non plus spéculatifs.
    Utopie d'un doux rêveur au pays des Bisounours? Peut-être. Mais sans volonté de remettre les choses dans cet ordre, nous irons d'échec en échec et vers toujours plus de violence sociale et sociétale.
    Le plus bel exemple de cette tentation se déroule à l'instant même avec le énième sommet européen de "la dernière chance". Tous les mécanismes que ces sommets produisent sont autant de "machins" que le Général De GAULLE aurait balayés d'un seul revers de main et raillés d'une formule bien sentie.
    Redressons la barre ! Il faut pour cela :
    1. Rendre aux Banques Nationales la possibilité de création monétaire au taux d'intérêt de leur choix. Cela stoppera toute spéculation des banques privées pour les prêts aux Etats. Cela remettra les agences de notation à la place qu'elles n'auraient jamais dû quitter, noter les acteurs micro-économiques et non macro-économiques.
    2.  Donner de la souplesse à la monnaie unique en la transformant en monnaie commune avec des périodes de renégociation des parités respectives des devises composant cette monnaie commune.
    3. Stopper la dérive fédéraliste de l'Union Européenne pour aller vers une Europe des coopérations choisies.
    4. Rendre obligatoire le référendum pour toute modification de la Constitution Française à l'exclusion de tout recours au Congrès. Ainsi tout abandon de souveraineté sera soumis à l'accord exclusif du Peuple Français.

     

    Ces propositions de bon sens — sans jeu de mot — sont celles qui sous-tendront le programme que les seuls candidats novateurs aux prochaines élections nationales, ceux de Debout La République,  présenteront aux Français.

  • La révolte

    Je vis bien. J'ai un beau métier qui nous procure un niveau de vie enviable. Je participe de façon très importante au financement de la collectivité, progressivité de l'impôt oblige. Nous n'avons pas de difficultés majeures à affronter hormis les petits tracas quotidiens.

    Bref, tout pourrait être pour le mieux dans "le meilleur des mondes". Hélas, ce n'est pas HUXLEY mais ORWELL que je vois. ORWELL et son 1984.

    Et je ressens une profonde révolte !

    Alors moi si je ressens cela, je m'interroge sur le niveau de révolte de ceux, moins bien lotis, qui doivent faire face quotidiennement aux difficultés et aux incertitudes.

    Angoisse ! Peur ! Stress !

    Mais après tout, toute promiscuité, toute compétition, tout effort génère ces sentiments. Alors quoi ? Pourquoi cette révolte ?

    Parce que je sais que nous ne sommes pas écoutés et encore moins entendus. Nous ? Nous tous, composants ordinaires d'une société ordinaire.

    Nos représentants se sont coupés de nous, simples citoyens, lorsque, aux ordres, ils ont ratifié en Congrès à Versailles le Traité Européen de Lisbonne alors que nous avions refusé ce texte — en fait un texte similaire — en 2005 par 55% de NON au référendum.

    Référendum ? Ah le vilain mot ! J'ai cherché, il existe toujours dans le dictionnaire. Pourtant il faudrait l'effacer, il ne sert plus à rien.

    En Grèce, nos dictateurs en chef, la chancelière du IVème Reich et son triste acolyte — être hybride que j'ai baptisé MERKOZY sur Touitteur — ont tout fait pour contraindre le Premier Ministre grec PAPANDREOU de renoncer à la consultation démocratique qu'il avait décidée. Ils ont ainsi poussé encore plus loin leur intolérable ingérence dans la souveraineté grecque. Ils ont baillonné la libre expression du peuple grec tant ils avaient peur d'être désavoués.

    Ce faisant, malfaisant, non seulement ils ont éloigné toujours plus l'Union Européenne des principes fondamentaux de la Démocratie mais ils ont retardé, donc aggravé, la portée de l'explosion qui ne manquera pas de se produire en Grèce car FESF ou pas, FMI ou pas, BCE ou pas, l'euro a une tare congénitale, structurelle, mortifère qui tuera tous ceux qui le conserveront comme monnaie unique.

    Et sur ces champs de batailles, qui ne seront ni ceux de Mars, ni les Elysées, rôdent les vautours, dictateurs en second, faux amis mais vrais charognards des peuples souverains.

    Ils ont pour nom, José-Luis BARROSO président de la Commission Européenne, Jean-Claude JUNCKER président de l'Eurogroupe, Mario DRAGHI président de la Banque Centrale Européenne, Christine LAGARDE directrice générale du Fonds Monétaire International et Pascal LAMY directeur général de l'Organisation Mondiale du Commerce. Ce sont les chantres du mondialisme le plus sauvage par la libéralisation totale des marchés financiers qui assèchent de façon ciblée telle ou telle économie et donc qui décident de l'asservissement plus ou moins prononcé de tel ou tel peuple.

    Ce sont de sinistres marrionnettistes et nous ne sommes que des jouets entre leurs mains qui levons la patte ici ou là pour faire là où on nous enjoint de faire !

    La première réaction face à cette situation est donnée dans la rue par ceux qui s'intitulent "les indignés". Ces mouvements, qui n'ont de spontané que le nom, se parent de la récente notoriété éditoriale de Stéphane HESSEL alors qu'ils sont en réalité de purs produits de l'internationale d'extrême-gauche et de ses techniques d'agit-prop. Mais, ils expriment néanmoins une vraie révolte de ceux que la crise enfonce toujours plus dans la précarité et la pauvreté.

    Ces mouvements orchestrés de protestation ne sont pas la réponse appropriée aux exactions de nos dictateurs. Ce sont des protestations publiques limitées au domaine des libertés publiques.

    La riposte doit être a bien plus grande échelle.

    Pour la France, elle doit être à l'échelle de notre Démocratie ! C'est-à-dire que la révolte doit se manifester dans toutes les consultations que nos dictateurs ne pourront éviter : l'élection présidentielle et les élections législatives de 2012 pour commencer.

    C'est à ce moment-là que la révolte sourde, profonde, implacable devra balayer ceux qui ont délibérément violé la décision souveraine de 2005.
    Cette expression démocratique qui a été refusée récemment aux Grecs, le Peuple Français devra l'utiliser en 2012 pour sortir sans ménagement tous ceux, droite et gauche confondues car elles sont semblables, qui ont violé sa souveraineté.