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lâcheté

  • Cri de colère

    Après mon "Coup de gueule" du 1er août dernier, voici le cri de colère d'Henri TEMPLE, professeur de Droit et membre du Bureau National de DLR. (Ne vous privez pas de le retweeter…)

     

    Cri de colère:

     

    60 bougies, 180 grammes...12 août 2014

     

    par : Henri Temple, du Bureau national de DLR

     

    Les chaînes de télé d'informations ont au moins un grand mérite : comme elles se concentrent sur des faits importants et sur d'autres plus simplement hyper médiatiques ou « people »,  à force de les ressasser en boucle,  elles provoquent un effet non voulu de saturation, ad nauseam, et même de révolte.

    Le suicide d'acteurs hollywoodiens, trop riches et trop célèbres pour être heureux, les 60 bougies d'un président raté, et les 180 grammes par personne d'aide apportés par la France aux victimes d'un génocide, le tout étant mis sur le même plan, crée une suffocation d'indignation.

    Que pèsent les cadavres  des bébés irakiens, des survivants, pour l'instant, abandonnés dans notre blabla incessant d'irresponsables occidentaux ? Des femmes enlevées et vendues, des familles enterrées vivantes ? Nos feux d'artifices de réjouissances décalées là où des milliers de jeunes gens ont donné leur vie pour nous libérer ?

     

    Arrêtons de nous commémorer, le ventre plein la tête vide ; Oui Michel Crozier, notre grand sociologue, avait raison : non seulement il y a une grave crise de l'intelligence en France, mais elle s'est encore aggravée. 

     ____________________________

     

    A ce gouvernement, qui suit docilement les Américains, attend la Commission européenne, se complaît dans des postures absolutoires et indécentes, nous lui crions :

     

    " Si un grand malheur se produit dans le nord de l'Irak, si, pendant que vous soufflez 60 bougies, vous abandonnez à la mort ces civils innocents, livrés, par votre incapacité à l’humanité, à la folie furieuse des islamistes dont le drapeau a même souillé notre territoire, vous serez jugé par l'histoire ! Donnez tout de suite aux peuples minoritaires — et pas seulement aux Kurdes —de quoi ne pas mourir de faim et de soif, et de quoi légitimement défendre leurs vies. Ne soufflez pas les vies des bébés irakiens. Écoutez les cris des jeunes filles vendues, et des familles enterrées vives. "