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Europe - Page 4

  • Rêve ou cauchemar ?

    "I have a dream…" disait Martin Luther King. "J'ai fait un rêve…", ou plutôt un cauchemar.

    13 ans après la chûte du mur de Berlin, 11 ans après sa fin une nouvelle URSS voit le jour.

    L'URRE : l'Union des Républiques Récessionnistes d'Europe.

    A l'instar de feue l'URSS, cette URRE fonctionne avec un état central — l'Allemagne — et des états satellites, vassaux. Il faut être honnête, cette URRE ne s'est pas constituée par la force mais par la "volonté" des pays. Des pays ? De leurs dirigeants, pas des peuples.

    De traité en traités, sans passer par les référendums ou en les niant ou en les faisant refaire jusqu'au résultat attendu, cette agrégation "librement" ratifiée plutôt que consentie se fait d'abord autour du couple Franco-Allemand et des quatre autres pays membres fondateurs de l'Europe des Six, Luxembourg, Belgique, Pays-Bas et Italie.

    Et quand la France de l'époque exporte beaucoup dans le reste du monde et peu dans le marché européen, l'Allemagne de l'Ouest (RFA) exporte à la fois de façon importante dans les deux marchés. Outre sa discipline budgétaire, c'est cette capacité à vendre à ses voisins européens qui fait sa force. Aujourd'hui encore, ce sont ces capacités exportatrices de l'Allemagne vers ses partenaires de la zone Euro qui favorisent l'excédent de sa balance commerciale.

    A l'envers, ces mêmes exportations allemandes, pour la partie que nous importons chez nous, pèsent lourd dans le déficit de notre balance commerciale.

    A nous d'être vertueux, à nous d'avoir une discipline budgétaire solide, à nous de hausser le niveau de qualité de nos produits tout en en baissant les coûts de production afin d'augmenter nos exportations. Sauf que…

    Sauf qu'entre temps nous avons accepté une monnaie unique assise sur une règle de fonctionnement budgétaire de limitation des déficits publics à 3% du PIB. 

    Sauf que cette monnaie est gérée par une banque centrale dont les statuts lui interdisent de pratiquer une politique de relance de la croissance par une inflation raisonnable et raisonnée. C'est même l'inverse : l'obligation de la BCE est de juguler et interdire toute inflation par une politique des taux qui crée l'Euro fort. (Sans doute une réminiscence des peurs allemandes de voir revenir les brouettes de billets totalement dévalués…)

    Sauf que les conditions économiques qui prévalaient lorsque les états ont accepté la monnaie unique, ses parités et ses règles, ont totalement changé. Les croissances à un (gros) chiffre se sont évaporées. Et plus aucun des pays satellites ne peut compenser la rigidité fonctionnelle de l'Euro, sa chèreté par la croissance.

    Seul l'état central de cette URRE s'en accommode, mais à quel coût social pour son peuple vieillissant et pour combien de temps encore ?

    La tentative actuelle de la France de mutualiser les dettes des satellites (dont la sienne !) par le système des Euro-obligations est inacceptable pour l'Allemagne. D'autant plus que pour l'esprit allemand, une dette ça s'honore… !

    Nous voici donc dans la "tambouille", dans la cuisine. Mais le problème est que les fondations de la maison sont instables et mal conçues. Alors dans la cuisine, ça tangue. Les promoteurs de l'Euro unique ont cru pouvoir construire un système fédéral sur et par l'Euro, un peu à l'image de la République Fédérale Allemande et de ses "Länders" autour du Mark.

    L'erreur conceptuelle — je pourrais écrire l'horreur conceptuelle — est là !

    Une monnaie est un outil. Et l'outil n'est pas la construction ; l'outil n'est pas, ne peut pas être la fondation.

    Une monnaie est un fluide. Elle irrigue le corps économique comme le corps humain est irrigué par le sang. Et le sang n'est pas la charpente du corps, il n'est pas le muscle, il n'est pas le cerveau.

    Toute l'erreur de départ est là : une monnaie ne peut fonctionner que comme moyen d'échange et elle ne peut être unique que dans un espace économique homogène aux règles sociales, économiques, fiscales, environnementales et salariales identiques.

    Alors… ? Alors, les concepteurs de cette horreur économique ne sont ni stupides ni ignorants. Et ce que je pense et exprime ici, ils l'ont forcément pensé également et depuis longtemps.
    Alors… ? Alors, et si tout ceci était prévu et anticipé de longue date ? (Non, je ne suis pas un adepte de la "théorie du complot") Mais simplement, comment faire évoluer les systèmes démocratiques ? Ou plutôt, quelle peut être leur évolution naturelle ?

    Dans son ouvrage "Après la Démocratie" (Ed. Folio Actuel, p287 et suiv.), Emmanuel Todd évoque l'avenir des démocraties : "La menace d'une suppression du suffrage universel me paraît beaucoup plus sérieuse que celle d'une république ethnique. Le fonctionnement anarchique de valeurs égalitaires mène le plus souvent, dans un contexte de régression économique, à des solutions de dictature."
    Et plus loin (op.cit.) : "D'ailleurs un système à deux niveaux combinant autorité autorité supérieure sans contrôle et suffrage local existe déjà : l'Europe. Tandis qu'à l'échelon inférieur de la nation le suffrage universel subsiste, à l'échelon supérieur des institutions communautaires la cooptation règne."

    Nous y sommes ! Bienvenue en URRE !
    Avec son administration centrale bruxelloise cooptée, son état central l'Allemagne fédérale, ses satellites plus ou moins exsangues et ses "peuples méprisés, humiliés, oubliés…"

    10 ans d'Euro, 60 ans d'Europe. Ce ne sont que des fractions de seconde à l'échelle de temps des civilisations ! Alors…?

    Alors, pour lutter contre cette dictature d'Europe, nous devons commencer par refuser ce poison qui circule dans nos veines et nous devons promouvoir comme le propose E. Todd (op.cit.) un "protectionnisme". Mais il le place au niveau européen, ce qui est impossible sauf à accepter préalablement la dictature qu'il évoque.

    Parce que je refuse cette dictature européenne, cette URRE, c'est au niveau des espaces nationaux de "coopération économique librement choisie" irrigués par une monnaie commune — mais non unique — que, contrairement à lui, je pense que ce "protectionnisme intelligent" et salvateur nous aidera.

     

    C'est ce que les candidats de Debout La République à l'élection législative des 10 et 17 juin prochains portent comme projet central.

    C'est pourquoi je suis candidat dans la 5ème circonscription de l'Essonne sous les couleurs de Debout La République !

    Français, réveillez-vous et libérez-vous de la dictature qui lentement et sournoisement se met en place !

  • La protection de l'Eurozone ?

     Selon ses zélateurs, l'Eurozone devait être (est toujours pour certains) une zone de prospérité économique et en cas de crise une zone protégée par rapport au reste du Monde.

    Les trois graphiques ci-joints, issus d'une publication non confidentielle de la compagnie Air France, montrent que c'est tout le contraire qui se produit.

     

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    Sur le premier qui compare les taux de croissance, on voit que non seulement la croissance de la zone Euro est plus faible que la croissance Monde, mais on voit aussi qu'elle chute beaucoup plus nettement en 2012 que dans le Monde. Où est la protection ?

     

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    Sur le deuxième graphique qui compare les rentabilités par zone des compagnies aériennes de ces zones, quelles sont les moins rentables ? Celles de la zone Euro ! Et pourtant dedans il y a l'allemande Lufthansa, la néerlandaise KLM et la britannique British Aiways, trois fleurons.

     

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    Enfin, sur le troisième graphique qui compare les prix du pétrole Brent en dollars US et en Euros, certes les prix en Euros sont plus faibles grâce à un écart de change favorable, mais on sait que par ailleurs cet écart de change plombe nos exportations et impose des délocalisations massives.

    Sur ce dernier graphique, les prix en Euros du Brent sont très étroitement corrélés à ceux en dollars, ils les suivent à la trace. Mais au centre du graphique, lorsque les prix en dollars chûtent fortement, l'écart se rétrécit car l'Euro freine à la baisse ce qu'il n'a que très peu fait à la hausse. En quoi cet Euro est-il un bienfait ?

     

    Ces trois graphiques sont disponibles dans le fichier PDF ci-après : Crise 1.PDF

    Aujourd'hui, et demain lors des élections nationales qui s'annoncent, que nous proposent les "fédéralistes" de tous poils, de l'UMP au PS en passant par le Centre (Nouveau ou Modem) et les faux-verts d'EELV, face aux résultats négatifs de leur politique doctrinaire et autiste ?

    Ils ne nous proposent rien moins que de nous enfoncer encore plus profondément dans "l'horreur fédérale". Mais comment cette idéologie aveugle qui nous a plombé d'abord, puis coulé ensuite pourrait-elle nous sauver maintenant ? Par plus d'aveuglement, plus de confiance, plus de naïveté ?

    Non, trois fois non ! Français, il est grand temps que nous reprenions notre destin en main, que nous nous retroussions tous les manches pour reconstruire ce qu'ils ont cassé, détruit, abîmé.

    Il est grand temps de rejetter aux oubliettes cette déconstruction fédérale et son cochon-tirelire de Troie, l'Euro.

    Il est grand temps de changer de vision politique pour changer de politique et porter au pouvoir des femmes et des hommes neufs, respectueux de votre vote souverain.

    Nicolas DUPONT-AIGNAN est un, sinon le principal, de ceux-là !

  • La révolte

    Je vis bien. J'ai un beau métier qui nous procure un niveau de vie enviable. Je participe de façon très importante au financement de la collectivité, progressivité de l'impôt oblige. Nous n'avons pas de difficultés majeures à affronter hormis les petits tracas quotidiens.

    Bref, tout pourrait être pour le mieux dans "le meilleur des mondes". Hélas, ce n'est pas HUXLEY mais ORWELL que je vois. ORWELL et son 1984.

    Et je ressens une profonde révolte !

    Alors moi si je ressens cela, je m'interroge sur le niveau de révolte de ceux, moins bien lotis, qui doivent faire face quotidiennement aux difficultés et aux incertitudes.

    Angoisse ! Peur ! Stress !

    Mais après tout, toute promiscuité, toute compétition, tout effort génère ces sentiments. Alors quoi ? Pourquoi cette révolte ?

    Parce que je sais que nous ne sommes pas écoutés et encore moins entendus. Nous ? Nous tous, composants ordinaires d'une société ordinaire.

    Nos représentants se sont coupés de nous, simples citoyens, lorsque, aux ordres, ils ont ratifié en Congrès à Versailles le Traité Européen de Lisbonne alors que nous avions refusé ce texte — en fait un texte similaire — en 2005 par 55% de NON au référendum.

    Référendum ? Ah le vilain mot ! J'ai cherché, il existe toujours dans le dictionnaire. Pourtant il faudrait l'effacer, il ne sert plus à rien.

    En Grèce, nos dictateurs en chef, la chancelière du IVème Reich et son triste acolyte — être hybride que j'ai baptisé MERKOZY sur Touitteur — ont tout fait pour contraindre le Premier Ministre grec PAPANDREOU de renoncer à la consultation démocratique qu'il avait décidée. Ils ont ainsi poussé encore plus loin leur intolérable ingérence dans la souveraineté grecque. Ils ont baillonné la libre expression du peuple grec tant ils avaient peur d'être désavoués.

    Ce faisant, malfaisant, non seulement ils ont éloigné toujours plus l'Union Européenne des principes fondamentaux de la Démocratie mais ils ont retardé, donc aggravé, la portée de l'explosion qui ne manquera pas de se produire en Grèce car FESF ou pas, FMI ou pas, BCE ou pas, l'euro a une tare congénitale, structurelle, mortifère qui tuera tous ceux qui le conserveront comme monnaie unique.

    Et sur ces champs de batailles, qui ne seront ni ceux de Mars, ni les Elysées, rôdent les vautours, dictateurs en second, faux amis mais vrais charognards des peuples souverains.

    Ils ont pour nom, José-Luis BARROSO président de la Commission Européenne, Jean-Claude JUNCKER président de l'Eurogroupe, Mario DRAGHI président de la Banque Centrale Européenne, Christine LAGARDE directrice générale du Fonds Monétaire International et Pascal LAMY directeur général de l'Organisation Mondiale du Commerce. Ce sont les chantres du mondialisme le plus sauvage par la libéralisation totale des marchés financiers qui assèchent de façon ciblée telle ou telle économie et donc qui décident de l'asservissement plus ou moins prononcé de tel ou tel peuple.

    Ce sont de sinistres marrionnettistes et nous ne sommes que des jouets entre leurs mains qui levons la patte ici ou là pour faire là où on nous enjoint de faire !

    La première réaction face à cette situation est donnée dans la rue par ceux qui s'intitulent "les indignés". Ces mouvements, qui n'ont de spontané que le nom, se parent de la récente notoriété éditoriale de Stéphane HESSEL alors qu'ils sont en réalité de purs produits de l'internationale d'extrême-gauche et de ses techniques d'agit-prop. Mais, ils expriment néanmoins une vraie révolte de ceux que la crise enfonce toujours plus dans la précarité et la pauvreté.

    Ces mouvements orchestrés de protestation ne sont pas la réponse appropriée aux exactions de nos dictateurs. Ce sont des protestations publiques limitées au domaine des libertés publiques.

    La riposte doit être a bien plus grande échelle.

    Pour la France, elle doit être à l'échelle de notre Démocratie ! C'est-à-dire que la révolte doit se manifester dans toutes les consultations que nos dictateurs ne pourront éviter : l'élection présidentielle et les élections législatives de 2012 pour commencer.

    C'est à ce moment-là que la révolte sourde, profonde, implacable devra balayer ceux qui ont délibérément violé la décision souveraine de 2005.
    Cette expression démocratique qui a été refusée récemment aux Grecs, le Peuple Français devra l'utiliser en 2012 pour sortir sans ménagement tous ceux, droite et gauche confondues car elles sont semblables, qui ont violé sa souveraineté.