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Actualités - Page 8

  • Lettre ouverte à Olivier Duhamel

    De la "chronocratie" !

    Je ne suis pas étonné de lire sous la plume d'Olivier DUHAMEL une critique d'une des valeurs pourtant inscrite aux frontons de nos établissements publics : l' Egalité. Car c'est bien cela qu'il remet en cause.

    Je ne vois moi dans la "chronocratie" que des inconvénients propres à gêner les journalistes, les Directeurs de Publication, les patrons de presse, en tout cas, pas les lecteurs-électeurs.

    Qui est-il pour prétendre trier les "personnes qui ne représentent rien" de celles qui représentent quelque chose ? Un oligarque soucieux de protéger son groupe fermé et peut-être même tenté par la dictature de la pensée ?

    N'en déplaise à M. DUHAMEL, je saurai en tant que lecteur-électeur faire la part des choses entre les différentes candidatures. D'ailleurs, je souhaiterais lui rappeler ici que la règle des "parrainages" est là pour précisément limiter les candidatures "farfelues".

    Mais au fait, si une loi extrêmement rigide sur ces notions d'égalité d'exposition médiatique a été rendue nécessaire, n'est-ce-pas justement parce que l'équilibre, pour ne pas dire l'équité, n'a pas été respecté par ceux qui se devaient de le faire ?

    Avant de critiquer les lourdeurs de la Loi, il faudrait commencer par équilibrer spontanément les "petits" et les "gros" — et je compare à dessein une taille et un poids — afin que toutes les sensibilités puissent trouver un espace, que l'on soit ou non en période électorale.

    Voyez-vous, M. DUHAMEL, je crains que nous ne nous opposions non pas sur la notion de "chronocratie" mais sur celle de "Démocratie".

  • Disqualifiés ! … Dehors !

    Au-delà de la polémique d'opérette qui oppose faussement les députés de l'opposition aux ministres et députés de la majorité dans l'hémicycle, je suis consterné. Comme certainement nombre de mes concitoyens.

    Quoi que l'on pense sur le fond des propos de C. GUEANT et de l'invective de S. LETCHIMY, l'existence et la forme de cette pseudo-différence montrent combien ces "dépités" et ces "sinistres" (pour paraphraser COLUCHE) sont éloignés des préoccupations des citoyens. Ils nous révèlent leurs vrais visages.

    Point de surprise d'ailleurs. Ce sont les mêmes qui ont violé en conscience le vote clair et sans appel du peuple français exprimé lors du référendum sur le Traité Constitutionnel Européen. Cela fait trois longues années qu'ils ont commis cette forfaiture, ce "coup d'état simplifié" comme le dit très clairement Nicolas DUPONT-AIGNAN ; cela fait trois ans qu'ils usurpent les mandats qui leurs ont été confiés.

    Mais quelle indécence que d'occuper l'espace et le temps pour rien quand la survie de notre nation est menacée, quand la soumission du chef de l'Etat à la chancelière allemande est tous les jours plus évidente, quand on meurt de faim et de froid en France, quand on brade notre industrie, qu'on délocalise un million d'emplois en dix ans et qu'on se réjouit de réussir malgré tout à gagner de l'argent sur le dos des nouveaux esclaves !

    Alors ces pantins, ces minus, ces minables — comme le dit le poète CABREL dans "La Corrida" — j'espère bien qu'en juin prochain nous les ferons "dormir sur leurs deux oreilles" !

  • Bouffons et Laquais

     

    Hier soir, dans l'émission de Canal + 'Le Grand Journal', Michel DENISOT l'animateur et son complice Jean-Michel APATHIE ont révélé leur vrai visage lors de l'intervention de Nicolas DUPONT-AIGNAN. Les masques sont tombés !

    Ils se prétendent "journalistes" ? Ce ne sont que de piètres bouffons !

    Au sens médiéval du terme. Médiéval ? Je devrais plutôt écrire archaïque pour que M. DENISOT comprenne. Médiéval, il faudrait avoir quelques connaissances pour le comprendre.

    Les bouffons du roi, lors des banquets, amusaient la galerie en usant de pirouettes physiques et verbales. Souvent, sur commande ou par complaisance servile, ils raillaient certains invités qui dès lors savaient qu'ils n'étaient plus en grâce. Sous couvert d'amusement, les messages les plus menaçants étaient délivrés.

    Certains de ces bouffons, parfois mais ils n'étaient pas les plus nombreux, prenaient des risques physiques lorsqu'ils osaient se moquer du seigneur lui-même. Par l'ironie et la fable, ils critiquaient la politique. C'est précisément ce côté "risqué" de leur activité qui leur donnait de la noblesse.

    Précurseurs de la littérature critique d'un Jean de LA FONTAINE à travers ses fables, ils étaient aussi d'une certaine façon les ancêtres des journalistes polémistes ou satiriques actuels.

    Hier soir, qu'avons-nous vu ?

    Des critiques affirmées sans être établies (APATHIE), des tentatives — gentilles — de déstabilisation (la météo de Solweig), rien que de très courant dans ce genre d'émission dont le format mêle politiques et "pipoles".

    Mais à la toute fin de l'entrevue, sans que Nicolas DUPONT-AIGNAN ne puisse répondre, DENISOT, pâle amuseur et mauvais joueur, a affirmé: "le retour au Franc serait comme le retour à la télé en noir et blanc" et puisqu'on est dans l'audio-visuel, le réalisateur a renforcé l'effet en passant effectivement à la diffusion en noir et blanc — ce qui montre en plus que cette sortie était prévue, préméditée.

    Se comportant comme les chiens de garde du système UMPS qu'ils font semblant de dénoncer, MM. DENISOT, APATHIE, le réalisateur de l'émission et la chaîne Canal + ont fait honte à la profession de journaliste.

    Journalistes ? Que nenni ! Ce sont des bouffons ! Bouffons ? Foutrecuistre, finalement pas car ils n'ont pas le courage — mot courtois pour éviter celui qui commence par la même syllabe et se termine par 'illes' — nécessaire.

    Ni journalistes, ni bouffons : ils ne sont que des laquais !

    Mais il est vrai qu'il n'y a pas de sôt métier…