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élections - Page 3

  • Lettre ouverte à Olivier Duhamel

    De la "chronocratie" !

    Je ne suis pas étonné de lire sous la plume d'Olivier DUHAMEL une critique d'une des valeurs pourtant inscrite aux frontons de nos établissements publics : l' Egalité. Car c'est bien cela qu'il remet en cause.

    Je ne vois moi dans la "chronocratie" que des inconvénients propres à gêner les journalistes, les Directeurs de Publication, les patrons de presse, en tout cas, pas les lecteurs-électeurs.

    Qui est-il pour prétendre trier les "personnes qui ne représentent rien" de celles qui représentent quelque chose ? Un oligarque soucieux de protéger son groupe fermé et peut-être même tenté par la dictature de la pensée ?

    N'en déplaise à M. DUHAMEL, je saurai en tant que lecteur-électeur faire la part des choses entre les différentes candidatures. D'ailleurs, je souhaiterais lui rappeler ici que la règle des "parrainages" est là pour précisément limiter les candidatures "farfelues".

    Mais au fait, si une loi extrêmement rigide sur ces notions d'égalité d'exposition médiatique a été rendue nécessaire, n'est-ce-pas justement parce que l'équilibre, pour ne pas dire l'équité, n'a pas été respecté par ceux qui se devaient de le faire ?

    Avant de critiquer les lourdeurs de la Loi, il faudrait commencer par équilibrer spontanément les "petits" et les "gros" — et je compare à dessein une taille et un poids — afin que toutes les sensibilités puissent trouver un espace, que l'on soit ou non en période électorale.

    Voyez-vous, M. DUHAMEL, je crains que nous ne nous opposions non pas sur la notion de "chronocratie" mais sur celle de "Démocratie".

  • Disqualifiés ! … Dehors !

    Au-delà de la polémique d'opérette qui oppose faussement les députés de l'opposition aux ministres et députés de la majorité dans l'hémicycle, je suis consterné. Comme certainement nombre de mes concitoyens.

    Quoi que l'on pense sur le fond des propos de C. GUEANT et de l'invective de S. LETCHIMY, l'existence et la forme de cette pseudo-différence montrent combien ces "dépités" et ces "sinistres" (pour paraphraser COLUCHE) sont éloignés des préoccupations des citoyens. Ils nous révèlent leurs vrais visages.

    Point de surprise d'ailleurs. Ce sont les mêmes qui ont violé en conscience le vote clair et sans appel du peuple français exprimé lors du référendum sur le Traité Constitutionnel Européen. Cela fait trois longues années qu'ils ont commis cette forfaiture, ce "coup d'état simplifié" comme le dit très clairement Nicolas DUPONT-AIGNAN ; cela fait trois ans qu'ils usurpent les mandats qui leurs ont été confiés.

    Mais quelle indécence que d'occuper l'espace et le temps pour rien quand la survie de notre nation est menacée, quand la soumission du chef de l'Etat à la chancelière allemande est tous les jours plus évidente, quand on meurt de faim et de froid en France, quand on brade notre industrie, qu'on délocalise un million d'emplois en dix ans et qu'on se réjouit de réussir malgré tout à gagner de l'argent sur le dos des nouveaux esclaves !

    Alors ces pantins, ces minus, ces minables — comme le dit le poète CABREL dans "La Corrida" — j'espère bien qu'en juin prochain nous les ferons "dormir sur leurs deux oreilles" !

  • La révolte

    Je vis bien. J'ai un beau métier qui nous procure un niveau de vie enviable. Je participe de façon très importante au financement de la collectivité, progressivité de l'impôt oblige. Nous n'avons pas de difficultés majeures à affronter hormis les petits tracas quotidiens.

    Bref, tout pourrait être pour le mieux dans "le meilleur des mondes". Hélas, ce n'est pas HUXLEY mais ORWELL que je vois. ORWELL et son 1984.

    Et je ressens une profonde révolte !

    Alors moi si je ressens cela, je m'interroge sur le niveau de révolte de ceux, moins bien lotis, qui doivent faire face quotidiennement aux difficultés et aux incertitudes.

    Angoisse ! Peur ! Stress !

    Mais après tout, toute promiscuité, toute compétition, tout effort génère ces sentiments. Alors quoi ? Pourquoi cette révolte ?

    Parce que je sais que nous ne sommes pas écoutés et encore moins entendus. Nous ? Nous tous, composants ordinaires d'une société ordinaire.

    Nos représentants se sont coupés de nous, simples citoyens, lorsque, aux ordres, ils ont ratifié en Congrès à Versailles le Traité Européen de Lisbonne alors que nous avions refusé ce texte — en fait un texte similaire — en 2005 par 55% de NON au référendum.

    Référendum ? Ah le vilain mot ! J'ai cherché, il existe toujours dans le dictionnaire. Pourtant il faudrait l'effacer, il ne sert plus à rien.

    En Grèce, nos dictateurs en chef, la chancelière du IVème Reich et son triste acolyte — être hybride que j'ai baptisé MERKOZY sur Touitteur — ont tout fait pour contraindre le Premier Ministre grec PAPANDREOU de renoncer à la consultation démocratique qu'il avait décidée. Ils ont ainsi poussé encore plus loin leur intolérable ingérence dans la souveraineté grecque. Ils ont baillonné la libre expression du peuple grec tant ils avaient peur d'être désavoués.

    Ce faisant, malfaisant, non seulement ils ont éloigné toujours plus l'Union Européenne des principes fondamentaux de la Démocratie mais ils ont retardé, donc aggravé, la portée de l'explosion qui ne manquera pas de se produire en Grèce car FESF ou pas, FMI ou pas, BCE ou pas, l'euro a une tare congénitale, structurelle, mortifère qui tuera tous ceux qui le conserveront comme monnaie unique.

    Et sur ces champs de batailles, qui ne seront ni ceux de Mars, ni les Elysées, rôdent les vautours, dictateurs en second, faux amis mais vrais charognards des peuples souverains.

    Ils ont pour nom, José-Luis BARROSO président de la Commission Européenne, Jean-Claude JUNCKER président de l'Eurogroupe, Mario DRAGHI président de la Banque Centrale Européenne, Christine LAGARDE directrice générale du Fonds Monétaire International et Pascal LAMY directeur général de l'Organisation Mondiale du Commerce. Ce sont les chantres du mondialisme le plus sauvage par la libéralisation totale des marchés financiers qui assèchent de façon ciblée telle ou telle économie et donc qui décident de l'asservissement plus ou moins prononcé de tel ou tel peuple.

    Ce sont de sinistres marrionnettistes et nous ne sommes que des jouets entre leurs mains qui levons la patte ici ou là pour faire là où on nous enjoint de faire !

    La première réaction face à cette situation est donnée dans la rue par ceux qui s'intitulent "les indignés". Ces mouvements, qui n'ont de spontané que le nom, se parent de la récente notoriété éditoriale de Stéphane HESSEL alors qu'ils sont en réalité de purs produits de l'internationale d'extrême-gauche et de ses techniques d'agit-prop. Mais, ils expriment néanmoins une vraie révolte de ceux que la crise enfonce toujours plus dans la précarité et la pauvreté.

    Ces mouvements orchestrés de protestation ne sont pas la réponse appropriée aux exactions de nos dictateurs. Ce sont des protestations publiques limitées au domaine des libertés publiques.

    La riposte doit être a bien plus grande échelle.

    Pour la France, elle doit être à l'échelle de notre Démocratie ! C'est-à-dire que la révolte doit se manifester dans toutes les consultations que nos dictateurs ne pourront éviter : l'élection présidentielle et les élections législatives de 2012 pour commencer.

    C'est à ce moment-là que la révolte sourde, profonde, implacable devra balayer ceux qui ont délibérément violé la décision souveraine de 2005.
    Cette expression démocratique qui a été refusée récemment aux Grecs, le Peuple Français devra l'utiliser en 2012 pour sortir sans ménagement tous ceux, droite et gauche confondues car elles sont semblables, qui ont violé sa souveraineté.