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France - Page 2

  • Après les Européennes

    Ainsi, les élections européennes du 25 mai 2014 ont donné leurs résultats. Ceux-ci sont, pour Debout La République, excellents et frustrants.

    Excellents

    Car de façon comptable entre la dernière élection européenne de 2009 et la récente, ce sont 419.371 électeurs supplémentaires (+137%) qui ont choisi nos listes. Et comparé à la dernière élection à valeur nationale, l’élection présidentielle de 2012, nous avons gagné 80.000 voix soit près de 12%.

    La différence majeure entre les consultations de la présidentielle et des européennes réside dans l’abstention. 27 millions d’électeurs (26.927.573) ayant voté à la présidentielle ne se sont pas déplacés pour les européennes.

    Il est donc légitime de se demander comment auraient voté ces électeurs. C’est d’ailleurs ce qu’a fait l’hebdomadaire Valeurs Actuelles (n°4043 du 22 mai 2014, p26) et contrairement aux idées reçues, il montre (sondage IFOP méthode CAWI sur 1638 personnes) que les « abstentionnistes » voteraient exactement selon les mêmes pourcentages que les votants effectifs.

    Ce sont ainsi près de 1 million d’électeurs supplémentaires qui choisiraient DLR…

    Jean-Philippe TANGUY qui est notre Délégué National aux Fédérations a compilé tous les résultats qui lui ont été fournis.

    La progression de DLR est remarquable : Toutes les listes des grandes régions métropolitaines ont réalisé des scores voisins de 4% ce qui leur donne droit au remboursement des frais de campagne. La grande région Outre-Mer, qui est extrêmement difficile pour les formations jeunes, a obtenu un résultat identique à celui de la présidentielle de 2012. Cela veut dire que notre électorat y est fidèle et solide ; d’autant plus que dans de nombreux bureaux l’État n’a pas été capable d’acheminer nos bulletins de vote !

    • 47 circonscriptions législatives sont à plus de 5% dont cinq à plus de 7%.
    • 646 cantons sont à plus de 5% dont :
      • 150 à plus de 6%
      • 45 à plus de 7%
      • et 12 à plus de 10%
    • Et enfin les listes Debout La France sont en tête dans 29 communes !

    Ces résultats sont bien évidemment les fruits de l’excellente campagne de nos candidats. Mais c’est aussi la preuve que le travail de terrain paie, que ce soit pour les circonscriptions législatives emmenées par les délégués de circonscription que pour les cantons et leurs responsables sans oublier le rôle prépondérant des Secrétaires Départementaux.

    Frustrants

    Pour deux raisons : nous n’avons pas réussi à imposer le débat de fond et nous n’avons pas obtenu d’élu(e)s.

    Le débat de fond ?

    Aucun des grands partis et leurs relais médiatiques n’en voulait. Et malgré une campagne exemplaire de nos candidats, malgré une présence de tous les instants sur le terrain au contact des oubliés et des sans-grade, pas une liste n’a réellement confronté ses propositions — en avaient-ils seulement ? — avec les nôtres.

    L’absence d’élus ?

    Durant cette « campagne électorale », que je place entre guillemets tant elle a été refusée par les euro-béats, les listes Debout La France ont été volontairement sous-exposées dans les media, sous-cotées dans les sondages —heureusement qu’il n’en existe pas de négatifs ! — et carrément volées dans l’exercice le plus élémentaire de leur existence démocratique le jour du scrutin puisque dans de nombreux bureaux les bulletins de vote n’ont pas été acheminés ou pire ont été intervertis avec ceux d’une autre région. Ensuite, cette absence d’élus tient au système que la France a choisi d’utiliser pour le scrutin proportionnel. Car c’est un choix délibéré que nos dirigeants ont fait de limiter la représentativité des partis émergents. Je vais tenter de vous en faire partager l’explication. Deux facteurs essentiels sont présents, le « seuil d’éligibilité » et la méthode de « répartition des restes ».

    Le seuil d’éligibilité

    En préambule, il faut savoir qu’en Allemagne la Cour Constitutionnelle de Karlsruhe, plus haute juridiction allemande, a jugé inconstitutionnel le seuil d’éligibilité. Voilà donc une disposition de « l’excellente Allemagne » que nos élites se sont bien gardées d’appliquer en France. Il faut également savoir que les autres pays européens ont fait le choix, soit de ne pas utiliser de seuil, soit d’en utiliser un réduit (1 à 3%). Très peu nombreux sont ceux qui utilisent le seuil maximum autorisé par l’Union Européenne de 5%. La France le fait. Un seuil d’éligibilité est utile pour éviter l’émiettement des voix lorsqu’il y a un grand nombre de sièges à pourvoir. En divisant 100% des votes exprimés par le nombre de sièges à pourvoir on obtient le résultat minimum qu’un candidat doit atteindre pour se voir attribuer un siège. Par exemple, s‘il y a 50 sièges à pourvoir, tout candidat qui aura au moins 2% des exprimés obtiendra 1 siège, pour 100 sièges à pourvoir, il ne faudra qu’1%, etc. La loi électorale française impose donc d’atteindre un seuil de 5% de bulletins de vote exprimés pour que les résultats soient pris en compte dans l’attribution des sièges. Cela peut paraître logique au vu de ce qui précède, mais dans le cas des 8 circonscriptions interrégionales des élections européennes, ce seuil de 5% était techniquement inutile puisque dans la plus grande des circonscriptions, celle de l’Île-de-France et des Français hors de France, il n’y avait que 15 sièges à pourvoir. Il fallait donc obtenir au minimum 6,66% des suffrages exprimés pour avoir un élu, 13,33% pour deux élus, etc.

    Alors pourquoi donc avoir imposé ce seuil a priori inutile ? Simplement parce que les listes qui ne l’atteignent pas sont également éliminées de l’attribution des sièges à pourvoir au titre des « restes ».

    Les restes ? Chaque siège à pourvoir est indivisible et compte-tenu que les listes de candidats obtiennent des résultats ne permettant pas l’attribution d’un nombre entier de sièges à chacune, il reste, après un premier calcul, des sièges non attribués.

    En éliminant les listes les plus modestes de cette seconde répartition, cela en fait plus pour les « poids lourds ». Bel exemple de volonté démocratique de nos élites œuvrant pour une juste représentation du corps électoral !

    Les méthodes de répartition des restes

    Sans entrer dans les détails techniques des différentes possibilités de répartition des restes, fondamentalement il y a deux méthodes possibles : une méthode basée sur l’attribution « au plus fort reste » et une méthode basée sur l’attribution « à la plus forte moyenne ».

    Dans la méthode au plus fort reste, après avoir retiré aux listes de candidats un nombre de voix correspondant à chaque siège qui leur a été attribué, on compare les restes de voix et on attribue les sièges restant à pourvoir aux listes dans l’ordre décroissant du plus fort reste vers le plus faible. Cette méthode permet à la plus grande diversité des listes de candidats d’avoir des élus.

    Dans la méthode à la plus forte moyenne, un calcul, plus compliqué, est effectué de façon itérative jusqu’à l’attribution de tous les sièges. Cette méthode renforce la liste arrivée en tête.

    Devinette : Quelle méthode a été choisie par la France pour l’attribution des restes ?

    Gagné ! Celle qui est la moins égalitaire et renforce la liste arrivée en tête : la méthode à la plus forte moyenne.

    Et alors que tout était organisé pour favoriser toujours les partis du système (UMP, PS et Centre), la méthode choisie a cette fois favorisé le FN là où il était arrivé en tête. Les arroseurs se retrouvent arrosés car le FN les a supplantés et pris leur place… On conçoit ainsi bien les limites d’un système qui toujours veut amplifier le résultat d’un scrutin au profit du « vainqueur » et au détriment des « petits ». Ne devrait-on pas au contraire permettre, surtout lors d’un scrutin dit proportionnel, une représentation plus équilibrée du corps électoral ?

    Cette question semble peut-être bien tardive et vaine puisque le scrutin des Européennes 2014 est passé, mais n’oublions pas que l’actuel président de la République et son gouvernement ont prévu d’instaurer une dose de proportionnelle dans les prochaines élections législatives. Si cette « proportionnelle » devait ressembler à celle des Européennes, elle ne serait que poudre aux yeux car aussi bien par l’effet « seuil d’éligibilité » que par le choix de la méthode d’attribution des restes, il est possible de faire semblant de promouvoir une représentation plus juste tout en faisant le contraire.

    Vous devez savoir que si la loi électorale avait été plus respectueuse des électeurs (seuil à 3% comme dans la majorité des pays européens et répartition au plus fort reste, Debout La République aurait aujourd’hui trois Députés Européens : Jean-Philippe TANGUY, Gerbert RAMBAUD et Dominique JAMET.

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    Et l’avenir ?

    D’abord, ces résultats devraient nous permettre d’augmenter notre présence dans les media car les journalistes ne pourront ignorer nos 4%. Et ceux, intègres, qui se verraient imposer une obligation de nous occulter, trouveront là une justification légitime pour passer outre.

    Debout La République présentera des candidates et des candidats aux élections sénatoriales de l’automne. De plus, compte-tenu du résultat global des élections européennes, la construction délirante de l’Union sera (hélas) conservée voire amplifiée. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le président de la République et son gouvernement, aux ordres de Bruxelles et « gentils toutous » de la chancelière MERKEL, seront incapables de prendre les mesures propres à éviter à notre pays une explosion sociale.

    Nous sommes convaincus que des élections législatives anticipées consécutives à la dissolution de l’Assemblée Nationale auront lieu à la rentrée prochaine ou dans l’hiver. Nous nous y préparons.

    Mais l’avenir n’est pas qu’un vague souhait, une vague espérance de succès grandissants. L’avenir c’est surtout le sauvetage de la Patrie en danger ! Et il est entre nos mains ! C’est vous toutes et tous qui, porte après porte, voisin après voisin, grand-électeur après grand-électeur, vous toutes et tous, militants, adhérents et sympathisants fidèles, forgerez les résultats de demain et la renaissance de la France après-demain.

     

    Patrick Mignon

    ​Secrétaire National aux Élections

    Membre du Bureau National de Debout La République

  • Cohésion sociale et Unité nationale

    Je vous propose le texte du discours qu'Eric ANCEAU, membre du Bureau Politique de DLR, délégué national à l'assimilation et la cohésion nationale, a prononcé le 5 octobre dernier à Paris lors du Congrès  de Debout La République. 

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    Mes cher(e)s ami(e)s, Mes chers compagnons,

    Après cette matinée chargée, c’est à moi qu’il revient de clore les interventions et je tiens à vous rassurer… je ne vais pas trop abuser de votre temps.

    Je viens pourtant pour vous parler d’une question grave… celle de la cohésion sociale et de l’unité nationale…

    Pour le parti gaulliste que nous sommes, elle est même cruciale.

    Permettez-moi de citer ici le général De Gaulle : « En dépit des heurts, des secousses, des divisions qui manquent de briser notre pays et notre société, il faut nous retrouver tous, nous respecter mutuellement, nous rapprocher les uns des autres, dans notre unité nationale »

     

    Aujourd’hui la cohésion nationale est mise à mal par la crise économique, par la panne de l’ascenseur social, par l’absence de maîtrise des flux migratoires…

    Nicolas nous a confiés la mission, aux experts  qui m’entourent ainsi qu’à moi-même d’essayer d’en retrouver la voie autour d’un triptyque qui comprend : la politique de l’immigration, l’école de la République et la laïcité.

     

    Contrairement à d’autres partis, nous prenons tous les Français sans exception quelle que soit leur origine, leur couleur de peau, leur religion.

    Je citerai encore De Gaulle : « L’unité française exige que certains membres du corps de la patrie n’aillent pas en dépérissant tandis que d’autres prospèrent ».

    Cela implique que les valeurs et les lois de la République soient respectées par tous, que nul ne méconnaisse « l’ordre républicain » pour reprendre une autre expression chère au général.

     

    La journée du 6 avril dernier à la mairie du XVIIe arrondissement nous a permis de présenter notre programme en la matière.

    Ceux d’entre vous qui étaient là peuvent témoigner qu’elle a été un franc succès avec de très belles interventions de politiques, de journalistes, d’enseignants, d’officiers, de responsables associatifs et près de 300 participants.

     

    Il en est sorti les 35 propositions de Nicolas Dupont-Aignan et de Debout la République dont nous avons différé la publication pour ne pas provoquer un télescopage avec notre actualité de la Caravane de l’Espoir et du Congrès mais que nous allons maintenant largement diffuser.

    Je ne vais pas les reprendre ici de façon détaillée vous les aurez très bientôt pour ceux qui ne les connaissent déjà.

    Quelques mots simplement…

    Concernant le volet migratoire déjà abordé par François Guillaume, je me bornerai à rappeler que la France doit rester généreuse mais n’a pas les moyens de prendre en charge toute la misère du monde.

    Elle doit retrouver la maîtrise de ses frontières.

    La première mesure que nous prendrons si nous arrivons aux affaires sera de dénoncer unilatéralement les accords de Schengen.

    Par ailleurs, un certain nombre de mesures viennent conforter cette idée centrale pour nous que la nationalité française peut s’acquérir mais à condition de montrer sa motivation. Oui, la nationalité française se mérite.

    C’est par l’éducation que l’on apprend à aimer la France, que l’on trouve sa place dans notre société et que l’on devient citoyen.

    L’éducation est une de nos grandes priorités et nous proposons plusieurs mesures fortes en la matière.

    Il s’agit par exemple de revenir aux fondamentaux, à l’apprentissage du français, à la maîtrise du calcul, à la connaissance de l’histoire, à l’instruction civique.

    Les inégalités sont sociales mais elles sont aussi territoriales.

    C’est l’une des raisons pour lesquelles je mène le combat depuis plusieurs mois, bien avant l’UMP, contre la calamiteuse réforme des rythmes scolaires et les activités périscolaires qui y sont liées qui rompent avec le principe d’égalité républicaine.

     

    Enfin permettez-moi de vous dire un mot de la laïcité. Nous sommes de très fermes défenseurs de la laïcité républicaine et je dirai même que celle-ci n’a pas de plus fermes défenseurs que nous, précisément parce que nous la connaissons bien. Il faut faire attention cependant à ne pas l’instrumentaliser. Comme il existe des intégrismes religieux, il existe un intégrisme laïc aussi grave car il stigmatise et divise.

    La vraie laïcité, celle de Ferry, de Briand, de Mendès et de De Gaulle est celle qui permet à chacun de s’épanouir sans agresser les autres.

    Le vivre ensemble implique une grande fermeté sur l’essentiel et des compromis sur l’accessoire.

     

    Mes chers compagnons, mes chers amis, nous avons déjà gagné la bataille des idées et nous sommes au bon positionnement politique face à l’UMPS et à leurs satellites, face aux deux Fronts et à leurs débordements et face à ceux que vous me permettrez d’appeler les Dupont et Dupond de l’européisme l’UDI et le Modem.

    Comme De Gaulle en 1957 et comme Mitterrand au début des années 70… NDA trace sa voie.

    Comme eux, il lui reste à convaincre une majorité de nos compatriotes qu’il peut incarner et, que nous pouvons incarner, avec lui l’alternative le moment venu. C’est votre et notre travail au cours des mois qui viennent.

     

    Je vous remercie… Vive la République, Vive la nation et Vive la France !

     

    Eric Anceau
    Professeur à Paris-Sorbonne et Sciences-Po Paris
    Responsable du double diplôme Histoire Sciences sociales entre les deux institutions

     

    Président du jury du prix Mérimée de la Ville de Compiègne
    Vice-président du Comité d'histoire parlementaire et politique
    Directeur-adjoint de la revue Histoire, Economie, Société

     

     
  • Mon intervention au Congrès DLR - 5 Octobre 2013 - Paris

     

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    Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Chères Amies, Chers Compagnons,

    Bonjour à toutes et à tous.

     

    Le 2 février 2013, le Conseil National de DLR, c’est-à-dire notre Parlement pour lequel vous êtes appelés aujourd’hui à renouveler ses membres, a adopté deux motions décidant de la création d’une Commission Nationale d’Investiture.

     

    Cette Commission d’Investiture est composée de 7 membres dont 4 sont nommés par le Président de DLR : ce sont des Secrétaires Départementaux répartis de façon homogène sur le territoire.

    Il s’agit de :

    –     Joëlle PERRIN, Secrétaire Départementale du Loiret, [notre ballerine ;) ]

    –     Pascal BILLAT, Secrétaire Départemental de Dordogne

    –     Stéphane CHASSIGNEUX, Secrétaire Départemental de Seine-Saint-Denis

    –     André JACQUES, Secrétaire Départemental de Moselle

     

    A ces 4 premiers membres s’ajoutent 3 membres statutaires :

    –     Le Secrétaire Général de DLR, Jean-Pierre ANTONI qui nous a accueilli ce matin ici

    –     Le Président de Debout Les Jeunes, Nicolas CALBRIX

    –     Le Secrétaire National aux Élections qui préside la Commission d’Investiture, moi-même.

     

    Ils ne peuvent être présents physiquement ici à côté de moi car la Commission est réunie en ce moment même pour recevoir les militants qui souhaitent se porter candidats en tête de liste.

     

    Quels sont les objectifs principaux que la Commission s’est fixée :

     

    1. En tout premier lieu, veiller à l’intégrité du Mouvement. Il n’était en effet plus concevable que des querelles d’ego mettent en péril des années de travail en menaçant le mouvement de scission.

    2. En second lieu, nous avons veillé à garantir la cohérence des objectifs au niveau national.

    3. Et nous avons toujours gardé présente à l’esprit la nécessité pour DLR d’accroître son implantation au plus près de la population.

    4. Car en étant plus implantés dans les terroirs, nous avons aussi comme but d’accroître la visibilité de DLR puisque les media ne nous accordent que peu de place.

    5. Puis, nous avons veillé à assurer un mode démocratique de désignation des candidats et nous avons eu présente à l’esprit la volonté de susciter des vocations et permettre l’éclosion de nouveaux cadres locaux de qualité pour assurer le renouvellement des générations.

    6. Enfin, nous faisons en sorte que cette structure, par l’exemplarité de son travail — ce qui n’est apparemment pas une valeur partagée dans les autres partis — soit pérenne pour toutes les élections à venir : Européennes, Cantonales, Régionales, Sénatoriales et Législatives.

     

    Ainsi, vous le constatez, mais ce n’est pas une surprise, notre combat dépasse le cadre strict des Municipales. Comme l’a dit un candidat à l’élection présidentielle de 2012 que vous connaissez bien : « DLR est un arbre certes petit car jeune, mais il est planté bien droit, au bon endroit. »

    J’ajouterai que ses racines gaullistes sont profondes et solides et dans les tempêtes qui s’annoncent, il vaut mieux avoir de bonnes racines et peu de branches et de feuillage que l’inverse !

     

    • Nous au pouvoir, serons les seuls à n’avoir jamais trempé dans aucune magouille ;
    • Nous au pouvoir, serons les seuls à n’avoir jamais été pris la main dans le pot de confiture ;

    • Nous au pouvoir,  (je vous rappelle quelqu'un ? Normal…) dans les municipalités, serons les seuls à redonner espoir à chaque citoyenne et chaque citoyen dans leur vie de tous les jours dans leurs communes ;

    • Nous au pouvoir, au parlement européen, serons les seuls à réellement dénoncer ces traités qui nous tuent ;

    • Nous au pouvoir, dans les Conseils Généraux et Régionaux, serons les seuls à toujours garder en tête que les habitants qui nous ont élus sont écrasés de charges, de taxes et d’impôts ;

    • Nous au pouvoir, au Sénat, sortirons cette Haute Assemblée de sa torpeur historique ;

    • Nous au pouvoir enfin, à l’Assemblée Nationale, redonnerons espoir aux Français car nous seuls, sommes vierges de toute compromission et donc libres, libres de proposer à une France libre de reprendre en main son destin, de relever la tête pour relever les défis de demain.

     

    Nous sommes les seuls à dire aux Français qu’avec eux la France peut s’en sortir !

     

    Car, à part nous, lequel des hommes ou femmes politiques d’aujourd’hui peut nous sortir de la catastrophe économique, sociale et morale qui nous accable, sans pour autant nous faire tomber dans une autre catastrophe tout aussi grave que serait celle de la lubie identitaire ou du fédéralisme informe ?

     

    Qui ? L’Union Européenne ?

     

    • Monsieur Barroso le mauvais dirigeant, criminel économique et dictateur mou ?

    • Madame Viviane Reding, grande donneuse de leçons d’accueil des clandestins, sur notre sol plutôt que chez elle dans son salon ?

    • Monsieur Herman Van Rompuy et Madame Catherine Ashton ?… Vous avez l’air étonnés…, vous ne voyez pas de qui je veux parler peut-être ? C’est vrai, pardonnez-moi, personne ne les connaît. Il s’agit pourtant du Président de l’Union Européenne et de la ministre des Affaires Étrangères de l’Union.

     

    Pouvez-vous me dire où tous ces personnages étaient-ils donc quand la France a combattu seule le terrorisme au Mali grâce à une opération extérieure aussi exceptionnelle que brillante de nos forces armées que je vous demande d’ailleurs d’applaudir, que dis-je d’applaudir, d’ovationner !

     

    Alors c’est vrai ils méritent grandement nos applaudissements, mais savez-vous que dans le budget de la France, celui de la « Défense » est baissé à 1,6% du PIB ? Quelle est la conséquence immédiate ? Les forces armées supportent à elles seules 60% des baisses totales du nombre des fonctionnaires : un peu moins de 40.000 personnes. Or tous les experts s’accordent à dire qu’en dessous de 2% du PIB, il est impossible de maintenir des forces de défense opérationnelles indépendantes. C’est pourquoi je pense que pour bloquer toutes les dérives futures de gouvernants irresponsables et remonter au niveau minimal que MM. Hollande et Le Drian n’auraient jamais dû quitter, Debout La République devrait proposer d’inscrire dans la Constitution un pourcentage minimal de sauvegarde budgétaire de la Sécurité Nationale Extérieure — les trois Armes, la DGSE — et Intérieure — les forces de l’ordre, Police, Gendarmerie et DCRI.

     

    Mais, je m’éloigne (un peu volontairement, c'est vrai) de mon sujet.

    Donc, où étaient-ils ces « dirigeants non élus de l’Union Européenne» pendant l’affaire malienne ?

    On les attend toujours ! On attends toujours aussi les dirigeants des autres pays européens, Allemagne en tête !

     

    Alors qui va nous en sortir ?

     

    • Nos politiques français alternatifs, UMP et PS, Centre droit ou Centre gauche, ventre mou ?

    • Les Verts fédéralistes ? Si peu écolos, mais tellement… « gauchos » que leur couleur ne devrait plus être le vert mais le marron "caca-d'oie", mélange terne du vert dilué dans le rouge.

    • Les deux Fronts ? Toujours prompts à détruire, mais qui ne parlent pas de construire…

     

    Je vais vous dire une petite histoire, celle de la Grenouille :

     

    Si vous sortez une grenouille de la casserole d’eau à 20° dans laquelle elle nage paisiblement et que vous faites chauffer cette eau à… disons… 45-50° et que vous remettez la grenouille dans la casserole alors, immédiatement elle saute, hors de la casserole. Elle se protège.

    Mais si au contraire, alors que la grenouille nage tranquillement dans sa casserole d’eau à 20°, vous la chauffez doucement, tout doucement, ½° par ½°, non seulement à 50° elle sera encore dans la casserole, mais aussi à 60, 70 et même à 100° !

    Elle ne sautera jamais hors de cette casserole et y mourra petit à petit.

     

    C’est exactement ce qu’il arrive à la grenouille France, dans la casserole Union Européenne.

    Nous les Français, c’est bien connu, en tout cas pour les anglophones, nous sommes les « Froggies », les Grenouilles ! Et la température monte, mais doucement, doucement…

     

    Alors à DLR, nous allons montrer à nos concitoyens que la température est déjà très chaude, trop chaude et qu’il y a longtemps qu’ils auraient du réagir.

    Car il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé, ou laissé se créer les problèmes, pour les résoudre !

     

    Comme le dit fort bien le slogan de ce Congrès, c’est par Debout La République et son Président Nicolas DUPONT-AIGNAN, nous allons dire aux Français qu’avec eux la France peut s’en sortir !

     

    Avec vous la France va s’en sortir !

     

    Je vous remercie.